¤¤¤ PAGE 2 ¤¤¤
Scene 4
Santa Barbara
- Chambre d'hôpital de Kimberly
A Santa Barbara, Brett Cooper rend de nouveau visite à Kimberly, il la soutient moralement.
COOPER
: - Salut ma belle.
Cooper embrasse Kimberly sur la joue. KIMBERLY : - Je suis contente que tu sois revenu. COOPER : - Je n'ai qu'une parole. Alors, comment te sens-tu ? KIMBERLY : - Je t'avouerais que je me sens extrêmement mieux depuis que tu viens me voir. Grâce à toi, j'apprend à moins penser à Ross et à RJ même si je suis loin de les oublier. COOPER : - J'en suis heureux. KIMBERLY : - Tu comptes rester longtemps dans la région ? COOPER : - Je ne sais pas... Cela dépend de plusieurs facteurs. KIMBERLY : - Lesquels ? COOPER : - Ecoute, Kim, il faut que je te dise quelque chose. Te voir ici, dans cet hôpital, allongée sur le lit, ça m'a fait ressurgir des souvenirs. KIMBERLY : - Oui, je crois savoir de quoi tu parles. Moi aussi ça me rappelle cette époque à Cleveland où tu prenais soin de moi après mon accident en 94. COOPER : - Je t'aime Kimberly. Je ressens encore des sentiments très forts pour toi et te revoir rallume un espoir que je croyais perdu. KIMBERLY : - Oh Cooper, écoute... COOPER : - Je te trouve tellement belle, on dirait que le temps n'a eu aucun effet sur toi, tu es plus belle que jamais. Cooper embrasse Kimberly passionnément. KIMBERLY : - (le repoussant) Non... On ne doit pas. COOPER : - Pourquoi pas ? Je sais que tu as encore, au fond de toi, du désir pour envers moi. Donne-moi une chance, je t'en prie. KIMBERLY : - C'est trop tôt, Cooper, je ne peux pas. Il s'est passé trop de choses dans ma vie depuis cette époque où nous avons eu une liaison tous les deux. Et ce qui m'est arrivé dernièrement me fait encore terriblement mal, il va me falloir du temps pour m'en remettre. Il faut que tu comprennes que je ne souhaite pas commencer de nouvelle histoire maintenant, la blessure est bien trop profonde. Et tu es quelqu'un de bien, Cooper, je ne veux pas te faire perdre ton temps. COOPER : - Je te comprend. Mais je saurai être patient. Je t'aime et je saurai attendre. KIMBERLY : - Non, Cooper, je ne peux pas te demander ce sacrifice. Ma thérapie peut durer trois semaines comme quinze ans... (regardant sa montre) D'ailleurs, il est trois heures, j'ai ma thérapie qui commence, il faut que j'y aille. COOPER : - Je repasserai bientôt. Cooper embrasse Kimberly sur le front et quitte sa chambre. |
Scene 5
Venice House
Amanda se remet doucement de ses émotions et se repose à venice house auprès de ses enfants et de Peter.
PETER
: - Veux-tu que je t'apporte encore un thé ?
AMANDA : - Non, ça ira. Je veux que tu me serres dans tes bras. Amanda regarde les jumeaux. AMANDA : - Je suis tellement contente de les retrouver. Mais ils ont déjà tellement grandis. On dirait qu'une année s'est écoulée... PETER : - Tu nous as manqué. On sonne à la porte d'entrée. PETER : - J'y vais, reste au lit. Peter descend les escaliers et ouvre la porte à des policiers. POLICIER1 : - Bonjour Monsieur le maire. Nous sommes de la police de Los Angeles, nous venons interroger votre épouse, est-elle là ? PETER : - Heu oui.. mais elle est encore très fatiguée. Vous ne pourriez pas repasser plus tard ? POLICIER2 : - Nous n'en avons pas pour très longtemps. PETER : - Très bien, alors montez, elle se repose à l'étage. Mais ne restez pas longtemps, elle a vécu une terrible épreuve durant ces dernières semaines. Les deux policiers montent à l'étage, dans la chambre, où Amanda prend soin de caresser le visage de ses enfants. POLICIER1 : - Excusez-moi madame ? AMANDA : - Oui ? PETER : - Amanda, ce sont deux policiers de la brigade de Los Angeles. Ils sont venus t'interroger sur Miranda. AMANDA : - Oh... Tu t'occupes des enfants chéri ? PETER : - Bien sur. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis juste à côté. Peter prend les jumeaux dans les bras et quitte la chambre. AMANDA : - Est-ce que vous avez retrouvé Miranda Martinez ? POLICIER2 : - Malheureusement pas encore. Une autre équipe la cherche mais Mademoiselle Martinez semble avoir disparu dans la nature. POLICIER1 : - Soyez certaine que la police de la ville fera tout pour mettre la main sur cette dangereuse criminelle et que nous l'arrêterons bientôt. Nous souhaiterions savoir si, durant la période où elle vous droguait et que vous étiez un peu lucide, vous vous souvenez de quelque chose qu'elle vous a dit et qui pourrait nous aider à comprendre ses motivations pour ce qu'elle a fait. AMANDA : - Non je ne vois pas... Moi-même je ne comprend pas pourquoi elle s'en est prise à moi de cette manière. Un moment j'ai pensé qu'elle voulait m'enlever mes enfants, mais elle l'aurait fait depuis longtemps, elle n'aurait pas eu besoin de tant s'acharner sur moi... Non, elle me voulait du mal à moi et à moi seule. POLICIER2 : - Vous etes sure que vous ne la connaissiez pas ? De près ou de loin... une ennemie d'enfance, une épouse d'un concurrent... ? AMANDA : - Non, elle n'est rien de tout ça. Elle est arrivée en se présentant comme nurse avec d'excellentes recommandations. Elle est une grande manipulatrice, elle a réussit à nous berner très facilement alors que, croyez-moi, je pensais savoir reconnaître ce genre de personnes depuis Monica Wenworth. POLICIER1 : - Pensez-vous qu'un ou qu'une ennemi ai pu justement l'engager pour vous nuire ? AMANDA : - Possible oui. POLICIER1 : - Quels sont les ennemis auxquels vous pensez ? AMANDA : - Les deux noms qui me viennent en tête immédiatement sont ceux de James et Monica Wenworth, le couple le plus retord de l'histoire de Los Angeles. POLICIER2 : - Très bien, nous irons interroger Monica Wenworth dans sa cellule, ça ne nous étonnerait pas qu'elle soit derrière tout ça après ce qu'elle a fait. AMANDA : - (choquée) Dans sa cellule ? POLICIER1 : - Oui, elle a été condamnée pour meurtre. AMANDA : - Bah ça alors ! POLICIER2 : - Nous allons retrouver Miranda Martinez, je vous en fais la promesse. |
Une chambre de motel En fait, Miranda se cache dans un tout petit motel, comptant ses millions. MIRANDA
: - 1 million de dollars !!! Oh Miranda, je crois que tu as fais le coup
du siècle.
|
Scene 7
Melrose Place
- Appartement d'Eve et Cameron
Eve et Cameron ont passé leur première journée de couple au lit.
EVE
: - Qu'est-ce que ça fait du bien de se réveiller aux côtés
de son mari.
CAMERON : - On a à peine dormit trente minutes... EVE : - C'est vrai que notre nuit de noces a été particulièrement intense. J'espère que les voisins ne se plaindront pas. CAMERON : - Bien, je vais aller prendre une douche. Tu me suis ? EVE : - Pas tout de suite, je crois que je vais faire un gros somme. CAMERON : - D'accord, je t'apporterai le petit-déjeûner au lit alors ! EVE : - Riche idée mon amour. Cameron l'embrasse, se lève et se dirige dans la salle de bains. Là, il tombe sur un t-shirt appartenant à Barry. Il le sort de la panière à linge et le respire profondément, les yeux fermés et a un nouveau flash-back du baiser échangé avec lui la veille de son mariage. Soudain, lorsqu'il revient à la réalité, il regarde son alliance. CAMERON : - Il faut que j'arrête ça, il faut que j'arrête ça tout de suite ! Cameron plonge la tête dans le lavabo et s'asperge d'eau froide pour ne plus penser à Barry. |
Scene 8
en voiture dans
les rues de Los Angeles
Pendant ce temps, Barry visite la ville en compagnie de Kyle, Megan. Il n'était jamais venu à L.A.
BARRY
: - C'est très gentil à vous en tout cas d'avoir accepté
de me faire visiter la ville.
KYLE : - Avec plaisir ! C'est Pamela qui s'occupe du club aujourd'hui, j'ai tout mon temps et puis les amis de Cameron sont nos amis, n'est-ce pas chérie ? MEGAN : - Absolument. BARRY : - Cette ville est vraiment fantastique, c'est exactement comme on la voit à la télé, c'est dingue ! MEGAN : - C'est une ville de dingues, oui ! En voiture, Barry ne cesse de regarder les jolis garçons bodybuildés et bronzés. BARRY : - Et les mecs sont super canons aussi ! Wow ! regardez-moi celui-là (il le désigne du doigt) C'est exactement mon genre de mecs. Megan et Kyle se regardent, effarés. BARRY : - Oui, je suis gay, excusez-moi je ne l'avais pas précisé. MEGAN : - Oh mais ça ne fait rien, Barry, c'est juste que je ne m'imaginais pas... KYLE : - Disons que ça ne se lit pas sur ton visage c'est tout ! Et puis gay ou pas, c'est pareil pour nous ! BARRY : - J'étais vraiment sous le choc pour ma part quand Cameron m'a annoncé qu'il allait se marier avec une femme. MEGAN : - Ah bon, pourquoi ça ? BARRY : - Bah... Parce que Cameron a toujours préféré les hommes lui aussi ! C'est donc terriblement surprenant de sa part. KYLE : - Non, tu dois te tromper Barry. C'est vrai que Cameron a couché une fois avec James Wenworth, ça a fait le tour de la planète, mais Cameron a dit que c'était la première fois que ça lui arrivait et qu'il préférait les femmes... Eve ne l'aurait jamais épousé sinon. BARRY : - Mince, j'ai fait une bourde ! MEGAN : - Qu'est-ce que tu veux dire Barry ? Il s'est passé quelque chose ? BARRY : - Eh bien... MEGAN : - Tu peux nous le dire, on ne dira rien c'est juré. BARRY : - Très bien, en fait eh bien, la veille du mariage, lorsque j'ai raccompagné Cameron chez lui, on s'est embrassés. Enfin, il m'a embrassé... MEGAN : - (sous le choc) La veille du mariage ?? KYLE : - Ouais mais Cameron était complètement îvre... MEGAN : - Eh ben justement il n'avait plus aucune inhibition ! BARRY : - Je lui ai dis que ce n'était pas raisonnable, qu'il se mariait avec Eve etc... Je jure que je n'ai rien fait pour le provoquer. MEGAN : - On te croit Barry. Cameron a fait une erreur. BARRY : - Il ne faut surtout pas qu'Eve l'apprenne. KYLE : - Nous ne lui dirons rien. Il n'y a rien à dire, l'alcool fait faire n'importe quoi, c'est bien connu ! |
Scene 9
Venice House
- dans le salon
Peter
et Amanda sont en train de finir leur dessert dans la salle à manger.
Ils discutent de l'altercation survenue la veille à l'hôpital
psychiatrique.
PETER
: - Tu es sûre que tu me pardonnes ? Je suis tellement désolé
de ne pas t'avoir crue ma chérie, je t'assure que je n'avais vraiment
pas la moindre idée de ce que Miranda manigançait. Oh, quand
je pense que moi qui suis habitué à affronter toutes sortes
de requins, je me suis laissé duper comme un bleu par une vulgaire
employée de maison, tu dois me trouver bien bête...
AMANDA
: - Ne sois pas ridicule, Peter. Je t'ai déjà dit cent fois
que je comprenais et que je ne t'en voulais pas du tout. Aussi folle soit
cette femme, il faut reconnaître que son plan était rondement
mené. Elle a juste commis une erreur de taille en décidant
de s'attaquer à plus malin qu'elle mais je préfère
qu'elle s'en soit pris à moi plutôt qu'aux enfants ou à
toi. Quoiqu'il en soit, cela ne me dit pas ce qu'elle me voulait et je
dois dire que ça m'intrigue énormément...
PETER
: - Les chances pour qu'on le sache un jour sont bien minces. Si tu veux
mon avis, on ferait aussi bien d'oublier cette malade mentale et toute
cette histoire au plus vite. Plus tu rumineras cette affaire, et plus tu
seras frustrée de ne pas en connaître le fin mot alors à
quoi bon...
AMANDA
: - Ecoute, la police est déjà à la recherche de Miranda,
et étant donné que tu es maire de cette ville, ils vont sûrement
en parler au journal. Avec ça, ses minutes de liberté sont
comptées, et je tiens à être la première informée
de son arrestation, que je puisse aller lui cracher ses quatre vérités
au visage et lui demander des comptes...alors assez bavassé, il
est vingt heures sonnantes et je veux voir ce qu'ils vont en dire aux infos.
Sur
ces mots, Amanda se lève de table et saisit la télécommande
au passage avant de s'installer sur le canapé et d'allumer la télé.
Peter débarrasse rapidement la table et vient s'asseoir près
d'elle. Le journal télévisé débute et capte
toute leur attention.
PRESENTATRICE
DU JT : - Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Bonsoir et bienvenue
dans le journal de vingt heures. Ce soir, chers citoyens de Los Angeles,
notre chaîne vous propose de découvrir un document inédit
et exclusif concernant les activités de notre cher maire, Monsieur
Peter Burns, pendant le séjour de son épouse, la célèbre
femme d'affaires Amanda Woodward, en institut psychiatrique. Ce document
nous a été adressé par un informateur anonyme et nous
est parvenu dans la journée. Attention, c'est un document choc que
vous allez voir. Sans plus attendre, voici donc le document dont il est
question.
Le
reportage est envoyé. On voit apparaître la chambre de Peter
et Amanda sur l'écran du poste de télévision.
---REPORTAGE---
Peter
est allongé au bord de son lit, perdu dans ses pensées. Miranda
avance discrètement vers lui.
MIRANDA
: - Monsieur Burns ? Tout va bien ?
Peter
la regarde et a du mal à cacher qu'il est troublé par la
beauté évidente de Miranda.
PETER
: - Heu... Heu... Oui, ça va aller.
MIRANDA
: - Je vois très bien que ça ne va pas du tout. Vous devriez
vous allonger sur le ventre, je vais vous faire un massage.
PETER
: - Non.. Non.. ça ira, merci.
MIRANDA
: - Vous me vexez, je croyais que mes massages étaient réussis.
PETER
: - C'est pas ça du tout, Miranda, c'est juste que...
MIRANDA
: - Que quoi ?
Miranda
lui fait un véritable jeu de séduction, mettant en avant
dans son déshabillé, un décolleté avantageux.
PETER
: - D'accord.
Peter
retire sa chemise et s'allonge sur le ventre, détendu.
MIRANDA
: - Vous avez besoin de vous détendre, Docteur Burns.
Elle
lui masse alors le dos avec une crème spécifique. Peter semble
totalement détendu.
MIRANDA
: - Vous vous sentez comment à présent ?
PETER
: - Je me sens tellement bien.
MIRANDA
: - Tant mieux... Maintenant, retournez-vous sur le dos s'il vous plait.
Peter
obéit.
Miranda
lui masse à présent le torse.
MIRANDA
: - Ce massage va détendre vos muscles pectoraux et les assouplir.
Miranda
empoigne alors les pectoraux de Peter, c'est alors que ce dernier se laisse
totalement aller et embrasse la jeune femme passionnément sur les
lèvres.
MIRANDA
: - Oh Peter...
Peter
installe Miranda sur lui et lui fait torridement l'amour.
MIRANDA
: - Oh fais-moi l'amour, oui !! Je te veux...
Miranda
regarde la photo du couple Peter/Amanda avec machiavélisme en prononçant
ces mots puis pousse la photo.
La
réaction d'Amanda ne se fait pas attendre en découvrant à
la télévision les ébats de son mari et de celle qui
a cherché à la neutraliser. Elle bondit sur son siège,
se tourne vers Peter , lequel n'en croit pas ses yeux, et lui décoche
une énorme gifle.
AMANDA
: (hors d'elle) – Eh bien, je comprends mieux pourquoi tu étais
si pressé que j'oublie Miranda ! Espèce de salaud !
Elle se lève et s'apprête à quitter le salon, mais Peter se lève à son tour et la saisit par le bras. PETER : (paniqué) – Attends, chérie, je peux tout t'expliquer... AMANDA : (hurlant toujours) - Non merci, garde ta salive ! Qu'est-ce que tu vas te trouver comme excuse, hein ? Qu'elle t'avait drogué ? PETER : (confus) – Je t'en prie, Amanda, laisse-moi- AMANDA : - Non, ne cherche pas à te justifier ! Je ne veux rien entendre, tu me dégoûtes ! Dehors ! PETER : (ne sachant plus où se mettre ) – Enfin, calme-toi, tu n'es pas sérieuse... Elle le saisit par la cravate et commence à le traîner jusqu'à la porte. AMANDA : - Je suis on ne peut plus sérieuse ! Allez, du balai ! Hors de ma vue ! Quitte cette maison en vitesse si tu tiens à la vie ! Et surtout fais-moi le plaisir de ne JAMAIS y remettre les pieds ! Fous le camp, j'veux plus te voir ! PETER : - Mais enfin, c'est ridicule... Amanda ouvre la porte, pousse son mari dehors et lui claque la porte au nez. Elle s'adosse à la porte et pousse un soupir alors que des larmes de rage emplissent ses yeux.De l'extérieur on entend la voix de Peter. PETER : Amanda ! Amanda ! S'il te plaît, ouvre ! Il faut qu'on parle ! Amanda ! Mais il a beau s'égosiller, rien n'y fait, la porte reste close. Peter finit par hausser les épaules et part sans demander son reste. La caméra revient à l'intérieur sur une Amanda qui fulmine. AMANDA : -Comment a-t-il pu me faire ça, le salaud ! |
Scene 10
Mairie - Bureau
de Peter
Le lendemain, Peter est convoqué par le ministre de l'intérieur, qui semble furieux à son égard.
PETER
: - Bonjour Monsieur le Ministre.
DONALD
BARTLETT : - Monsieur Burns, merci d'être venu. Installez-vous.
Vous savez pourquoi j'ai demandé à vous rencontrer ce matin
je présume ?
PETER
: - Oui, Monsieur, mais avant toute chose j'aimerais vous exprimer tous
mes regrets au sujet de cette facheuse vidéo, mais les procédés
douteux de mes adversaires pour me faire du tort sont pires.
BARTLETT
: - Ce que j'ai vu hier soir au journal télévisé est
une immondice, c'est totalement indigne d'un homme politique.
PETER
: - Je sais, je sais, mais je vous assure que je n'y suis pour rien, j'ai
été piégé par cette femme.
BARTLETT
: - Pourtant cela n'avait pas l'air de vous déplaire tant que ça
!
PETER
: - Cette femme a détruit ma vie, ma femme m'a jeté dehors...
BARTLETT
: - Comme je la comprend !
PETER
: - Il faut que vous compreniez que j'étais dans une période
très difficile, ma femme était internée, Miranda Martinez
était attirante, j'avais besoin de réconfort, elle a tout
calculé depuis le départ. Cette femme a surement été
engagée par Goldwin pour me discréditer face aux futurs électeurs.
BARTLETT
: - De toutes manières, il n'y aura pas d'electeurs en ce qui vous
concerne. Ma décision est prise, en concertation avec le Président,
nous vous retirons de la candidature au sénat.
PETER
: - Oh non, vous ne pouvez pas faire ça, je vous en prie !!
BARTLETT
: - Vous devriez me remercier de ne pas vous faire destituer de vos fonctions
de maire. Mais vous ne perdez rien pour attendre, vos électeurs
vont auront aux prochaines élections.
PETER
: - Vous n'etes pas sérieux, vous n'allez tout de même pas
faire élire Goldwin comme sénateur de Californie ? Cet homme
est une crapule, il use de tous les moyens tordus pour parvenir à
ses fins.
BARTLETT
: - Oui mais lui, il n'a pas fait interner sa femme afin de coucher avec
sa maîtresse en toute liberté et devant les caméras
du monde entier ! Vous vous rendez compte que vous avez ridiculisé
votre Etat et notre Pays aux yeux de la Terre entière qui va diffuser
ces images ? C'est nauséabond ! A présent, je vous demanderai
de préparer vous-même un communiqué selon lequel vous
vous retirez de la bataille sénatoriale. Je veux vous voir vous
excuser devant le peuple pas plus tard que ce soir. C'est compris ?
PETER
: - Très bien Monsieur le Ministre, je le ferai puisque c'est ainsi.
Scene 11
Melrose Place
- Appartement de Kyle et Megan
MEGAN
: - Je n'arrive pas à croire ce que Barry nous a dit hier. C'est
quand même fou tu ne trouves pas ?
KYLE : - Moi ce que je trouve le plus fou ce sont les ébats de Peter avec cette femme !! Comment a t-il pu oser tromper Amanda ? MEGAN : - Kyle ? Pourquoi penses-tu à elle ? KYLE : - Je ne pense pas particulièrement à elle, mais je suis choqué par les images que j'ai vues hier au journal télévisé, c'est tout ! Et je me fais du soucis pour elle, voilà ! En ai-je encore le droit ? MEGAN : - Bien sur, mais personnellement je me fais beaucoup plus de mourons pour Eve. Tu crois qu'on devrait lui dire ce que Barry nous a révélé ? KYLE : - Absolument pas, ce ne sont pas nos affaires. MEGAN : - Je m'excuse mais elles le sont depuis que Barry nous a parlé hier. KYLE : - Depuis quand tu prend ce que dis Barry pour parole d'Evangile ? MEGAN : - Tu crois qu'il ment ? KYLE : - C'est fort probable oui. Barry nous a avoué qu'il était homo et je suis sur qu'il ne se remet pas de voir Cameron, un homme qu'il a sans doute toujours aimé, épouser une femme. Alors il invente cette histoire par pure jalousie car il est toujours amoureux de Cameron. MEGAN : - Si tu as raison, tu ne crois pas qu'on devrait prévenir Eve ? Barry vit chez elle, il faut qu'on lui dise de faire attention. KYLE : - Je ne crois pas qu'on devrait s'en mêler. MEGAN : - Très bien, si tu le dis... |
Scene 12
Dans le local
désaffecté
Lucas retient Michael prisonnier depuis la veille, ils ont tous les deux l'air exténué. Lucas pointe toujours son arme sur la tempe de son rival.
MICHAEL
: - Tu n'arrives pas à tirer, n'est-ce pas ? Tu as du mal à
commettre un meurtre de sang froid. Surtout lorsque tu penses que la police
comprendra immédiatement que c'est toi qui m'a assassiné.
LUCAS : - Je n'ai plus rien à perdre si je perd Pamela. MICHAEL : - Ce n'est pas de moi dont tu as peur, en fait, mais de toi ! Je ne suis plus une menace, Pamela et moi c'est fini, nous divorçons. la vraie menace c'est toi-même. Ta folie ! LUCAS : - C'est ce que tu crois ! Lucas s'apprête à tirer sur Michael quand tout à coup, une voix retentit... VOIX FEMININE : - Lucas, NOOOOOON !!!! Lucas se retourne, il s'agit de Pamela. PAMELA : - Je savais que je te trouverais là. Mais mon Dieu, jamais je n'aurais pensé que tu puisses faire une chose pareille. MICHAEL : - (soulagé) Oh Pamela, je t'en prie, libère-moi. LUCAS : - (dément) Chérie, qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi est-ce que t'es venue ?? PAMELA : - Lâche cette arme Lucas, il faut que tu relâches Michael. Fais le pour nous. LUCAS : - Je ne peux pas !! Non !! Je ne peux pas !! Il ne nous laissera pas tranquille. MICHAEL : - C'est promis, je ne ferai rien. LUCAS : - Ferme la !!! Ferme la bordel ! PAMELA : - Lucas, mon amour, je t'en conjure, ne fais pas ça ! Ne gâche pas tout. LUCAS : - Je suis obligé de le faire. Pour nous ! Une fois que je l'aurais creuvé, on pourra vivre heureux tous les deux, en toute liberté. PAMELA : - On ne pourra pas vivre en liberté si tu es en prison, Lucas. LUCAS : - Chuuuut on dira rien, hein, non, on dira rien du tout.. Personne ne saurra. Ce sera un secret qu'entre toi et moi, hein ? PAMELA : - Mon dieu, Lucas, qu'est-ce qui t'arrives bon sang ? Je ne te reconnais plus. MICHAEL : - Pamela, raisonne-le, par pitié ! Malgré tout ce qui s'est passé entre nous, fais-le. |
Pamela
s'approche de Lucas jusqu'à pouvoir poser ses mains sur lui.
PAMELA : - Lucas, je t'aime... Je n'ai pas envie de te perdre. Si tu fais du mal à Michael, je te perdrai. Et je ne le souhaite pas. Et toi, est-ce que tu souhaîtes me perdre Lucas ? LUCAS : - (secouant la tête) NON !! PAMELA : - Alors, arrête ça tout de suite. Je t'en supplie, pose cette arme. Pose cette arme... Pamela parvient à lui prendre délicatement son arme à feu. Lucas se met à fondre en sanglots tel un enfant. PAMELA : - C'est bien, Lucas, c'est très bien. Lucas s'écroule par terre de pleurs tandis que Pamela détâche Michael, qui la serre dans ses bras. MICHAEL : - Oh merci infiniment Pammy, tu m'as sauvé la vie. Pamela le repousse. PAMELA : - C'est vrai, alors je vais te demander quelque chose en échange. MICHAEL : - Dis-moi. Tout ce que tu me demanderas, je te l'accorde. PAMELA : - Je te demande de ne pas porter plainte contre Lucas. MICHAEL : - Il a essayé de me tuer, Pamela ! PAMELA : - Regarde-le. Michael le regarde. PAMELA : - Il ne sait pas ce qu'il fait, il a besoin d'aide, je t'en prie ne dis rien. Ne parle pas de ce qui s'est passé. D'accord ? MICHAEL : - Pour toi, c'est d'accord. Je ne dirai rien. |
Scene 13
Bureau du Procureur
James se rend dans le bureau du Procureur Blakes avec qui il avait rendez-vous.
JAMES
: - Bonjour je suis James Wenworth.
PROCUREUR BLAKES : - Ah oui, vous aviez demandé à me rencontrer. C'est au sujet de votre femme n'est-ce pas ? JAMES : - En effet. BLAKES : - Que souhaitiez-vous me révéler de si important, Monsieur Wenworth ? JAMES : - Ma femme, Monica, est innocente. Ce n'est pas elle qui a tué Vince Blythe. BLAKES : - Allons, nous avons des preuves contre votre femme et elle vient d'être condamnée à 25 années de prison pour ce crime. JAMES : - Vous avez fait une erreur car je connais le coupable. BLAKES : - C'est impossible. JAMES : - Je connais le coupable car le coupable, c'est moi. BLAKES : - Cela ne tient pas debout, expliquez-vous. JAMES : - Je suis allé voir Vince Blythe à son appartement afin de lui régler son compte au sujet de la grossesse de ma femme. Le ton est monté, nous nous sommes battus, c'est alors que Vince a sortit une arme à feu et l'a pointé sur moi. Pendant que James raconte sa version, on voit les réelles images flashback de ce qui s'est passé : en fait, James est entré dans l'appartement de Vince, arme à feu à la main, il a avancé lentement vers la chambre de celui-ci et a pointé l'arme sur lui. JAMES : - J'ai eu très peur. On voit en fait que c'est Vince qui est mort de peur. JAMES : - Je lui ai arraché l'arme des mains et j'ai tiré pour me défendre. On voit les réelles images: avec un sourire diabolique, James a tiré de sang froid sur Vince. JAMES : - J'étais sous le choc de ce qui venait de se passer. J'étais simplement venu m'expliquer avec lui et je ne voulais pas ce qui s'est passé. Me rendant compte du drame, j'ai lâché l'arme à terre. BLAKES : - Comment expliquez-vous alors que vous empruntes n'étaient pas sur l'arme du crime ? JAMES : - Eh bien, après avoir lâché l'arme, j'ai nettoyé l'arme à feu de peur d'être arrêté. On voit les réelles images: en fait, James avait des gants et a pris de soin de déposer délicatement l'arme à feu dans le couloir de l'appartement. BLAKES : - Alors pourquoi avoir laissé votre épouse se faire inculper de ce meurtre ? JAMES : - Parce que j'étais en colère après elle, bien sur je n'avais prévu que ce soit elle qui soit arrêtée mais j'étais tellement fou de rage que je n'ai rien dit, et aujourd'hui je le regrette et m'en repend devant vous. BLAKES : - Vous me mettez dans une situation compliquée, vous savez. JAMES : - Vous allez m'arrêter ? BLAKES : - Je dois m'entretenir avec mes conseillers, je vous tiendrai informé de notre décision. Pendant ce temps, je vous conseille de ne pas quitter la ville et de n'en parler à personne d'autre que moi, c'est compris ? JAMES : - Très bien. Et pour Monica ? BLAKES : - Pour l'instant elle reste hospitalisée, n'est-ce pas ? JAMES : - Effectivement. BLAKES : - Nous verrons donc plus tard en ce qui la concerne. |
---
Suite
de l'épisode ---
---
page
3 ---
©
Copyright 2003 Matheson Entertainment. Tous droits réservés.