SAISON 11 - EPISODE 15
GUET-APENS
Melrose, the ambush
diffusion originale : 07/10/2003 - episode # 306 (#78)

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Scene 4
Prison de Los Angeles

Exaspérés par son comportement, Pamela et Lucas se rendent en prison pour demander à Michael ce qu'il a encore fait pour se mettre dans une telle situation.


PAMELA : - (froide) Bonjour Michael.
MICHAEL : - Oh mon amour, enfin te voilà ! Je suis tellement content de te voir enfin !
LUCAS : - Bonjour Michael.
MICHAEL : - Lucas, c'est gentil d'être venu aussi. Je savais que je pouvais compter sur toi, mon ami.
PAMELA : - Comment oses-tu m'appeler ton amour ?
MICHAEL : - Pourquoi me poses-tu cette question ? Parce que tu es ma femme évidemment !
PAMELA : - va dire ça à cette Maggie Collins ! Je sais tout Michael. La police m'a tout raconté.
MICHAEL : - Chérie, c'est un horrible piège, cette fille m'a tendu un véritable piège.
PAMELA : - Elle semble pas avoir eu du mal à te faire tomber dedans on dirait ! Sa chute de reins a suffit à te retourner le cerveau, mon pauvre Michael.
MICHAEL : - Pammy, je ne te reconnais plus. Comment peux-tu me parler sur ce ton ??
PAMELA : - J'en ai tout simplement raz-le-bol de jouer à la femme docile. Je veux vivre ! Sais-tu au moins ce que c'est de ne pas savoir si demain tu seras encore là ?
MICHAEL : - Lucas, te serait-il possible de nous laisser ? C'est une conversation intime.
PAMELA : - Non ! Lucas reste là.
MICHAEL : - A quel jeu joues-tu Pamela ?
PAMELA : - Je ne joue absolument pas. Je me rend compte à quel point j'ai été sotte de croire en toi; de croire en nous... Tu n'es que paquet de mensonges à toi tout seul, Michael. Tu veux que je te dise ? Tu es bidon !
MICHAEL : - Oui, c'est vrai j'ai couché avec cette fille. Mais c'est elle qui m'a piégé je te le rappelle !
PAMELA : - Tu me dégoutes ! Moi qui avait des remords et qui songeait à quitter ce qui est arrivé de plus beau dans ma vie...
MICHAEL : - De quoi parles-tu là ?
LUCAS : - (à Pamela) Je ne crois pas que ce soit le moment opportun pour lui dire Pamela.
MICHAEL : - Me dire quoi au juste ?
PAMELA : - Te dire que Lucas et moi on est ensemble. On s'aime et je te quitte ! Est-ce que c'est assez clair ou faut te faire un dessin ?
MICHAEL : - C'est une plaisanterie ? Une farce ? Une blague ? Mieux, une caméra cachée ? Surprise sur prise ??
PAMELA : - Absolument pas, non. Je tiens énormément à Lucas, il a été là quand j'avais besoin de toi et que tu batiffolais avec ta nymphette. Je suis tombée progressivement amoureuse de lui.
Michael regarde Lucas avec un air de furie.
MICHAEL : - (fou de rage) Espèce d'ordure, comment t'as-tu me faire une chose pareille ?
LUCAS : - (cynique) A chacun son tour de souffrir, Michael. Pamela a le droit à sa part de bonheur, tu ne crois pas ?
MICHAEL : - Son bonheur, c'est moi !
PAMELA : - Non mais on aura tout entendu !
MICHAEL : - (hurlant) Allez-vous en !!! Foutez-le camp d'ici tous les deux !!! DEHOOORRS !!!
Un gardien vient maîtriser Michael, complètement hors de lui.
MICHAEL : - Faites-les sortir de là, je ne veux plus les voir !
Le gardien ramène Michael dans sa cellule sous les yeux de Pamela, qui reste de marbre.

Scene 5
Wilshire Memorial Hospital - cabinet du Dr Appleson

James et Monica se rendent à l'hôpital où le Docteur Brooke Appleson (Sarah Jessica Parker), qui remplace Michael, doit leur annoncer les résultats du test.


DR.BROOKE APPLESON : - Bonjour. Vous etes Mr et Mme Wenworth ?
JAMES : - En effet. Nous avons rendez-vous avec le Docteur Mancini.
BROOKE : - Je suis le Docteur Brooke Appleson, je remplace le Docteur Mancini à la tête de la clinique.
MONICA : - (inquiète) Pourquoi ça ? Que s'est-il passé ?
BROOKE : - Je n'ai pas eu tous les détails, mais le Docteur Mancini a été arrêté pour détournement de fonds.
JAMES : - (narquois) Quel amateur !
BROOKE : - C'est moi qui reprend tous ses dossiers. Si vous voulez bien me suivre.
James et Monica suivent Le Dr.Appleson dans le cabinet.
JAMES : - Vous avez eu le temps de prendre connaissance de notre dossier ?
BROOKE : - Oui, j'ai vu la délicatesse de votre dossier, au sujet de la date de conception de votre enfant et du test ADN pour savoir réellement sans aucun doute, avec une fiabilité de 100%, si vous etes bien le père du bébé.
JAMES : - Et vous avez un résultat ?
BROOKE : - Voici la date de conception de l'enfant...
Brooke leur tend un document. Les yeux de James deviennent polaires.
BROOKE : - Je suis désolée, les tests que nous avons fait montrent que malheureusement vous n'etes pas le père biologique du bébé.
Fou de rage, James se lève et pointe Monica du doigt dans un air de furie.
JAMES : - Ce bébé est de cette ordure de Vince c'est ça ?? Il va me le payer celui-là !!!
MONICA : - Je t'en prie chéri, calme-toi.
JAMES : - T'es contente de toi ?? Tu attend un bâtard, espèce de garce !! Comment as-tu osé faire un enfant avec un autre que moi ?? Alors que tu savais pertimemment que c'était la seule chose que je voulais de toi ! Je te préviens Monica, tu as intérêt à prendre un avion pour le Kazakzthan et ne plus jamais croiser ma route sinon je ne sais pas si j'arriverais à me contrôler, je te ferais payer d'une manière ou d'une autre l'affront que tu viens de faire !!
Fou furieux, James quitte le cabinet sous les yeux médusés de Brooke Appleson. Monica fond en sanglots.
BROOKE : - Est-ce que ça va aller ?
MONICA : - Non... Plus rien ne va maintenant. Ma vie entière vient de s'effondrer en une poignée de secondes.

Scene 6
Wilshire Memorial Hospital - chambre de Kimberly

Megan et Kyle se rendent dans la chambre d'hôpital de Kimberly, accompagné d'un inspecteur de police.


MEGAN : - Inspecteur, est-ce qu'on peut la voir ?
INSPECTEUR : - C'est vous qui l'avez trouvée, n'est-ce pas ?
MEGAN : - Oui.
INSPECTEUR : - Elle vient de se réveiller, je vais entrer avec vous, votre témoignage sera important pour l'enquête.
KYLE : - Je peux venir aussi ?
INSPECTEUR : - Oui. Elle va avoir besoin du soutien de tous ses amis.
L'inspecteur entre dans la chambre d'hopital de Kimberly, suivi par Megan et Kyle. Megan s'assoit sur le rebord du lit et prend la main de Kimberly, qui est très affaiblie.
MEGAN : - Kimberly, comment te sens-tu ?
KIMBERLY : - (faible) Vivante...
INSPECTEUR : - Docteur Harper, je suis Inspecteur de police, j'enquête sur votre affaire pour déterminer s'il s'agit d'une tentative de suicide ou d'homicide. Votre mari a quitté la ville juste après votre soi-disant tentative de suicide, comment l'expliquez-vous ?
KIMBERLY : - Je vois où... vous voulez... en venir, inspecteur... Non, Ross n'a rien à voir là-dedans.
MEGAN : - Je l'ai vu s'enfuir en voiture alors que tu agonisais dans ton salon, Kimberly. Temporellement, c'est impossible qu'il n'ait pas entendu tes cris.
KIMBERLY : - Megan, s'il te plait arrête...
KYLE : - Kimberly, nous cherchons tous ici à comprendre ce qui s'est passé la nuit dernière.
INSPECTEUR : - Est-ce que votre époux a tenté de vous supprimer en vous tailladant les veines ?
KIMBERLY : - (lasse) NON ! Ross est innocent je vous dis. Et s'il vous plait, ne le recherchez pas.
MEGAN : - Kim, je sais de quoi est capable cet homme. Ross a tiré plusieurs balles sur moi car j'en savais trop sur lui. Heureusement, j'avais un gilet pare-balles car je savais depuis longtemps qu'il voulait me supprimer. Je savais également qu'il voulait te nuire, je crois cet homme capable du pire.
KIMBERLY : - Je suis désolée que tu ais été mêlée à ça, Megan.
MEGAN : - Alors je t'en prie, ne défend pas cette ordure. S'il t'a fait du mal, tu dois nous dire où il se trouve.
KIMBERLY : - Je ne sais absolument pas où il est et je ne veux pas le savoir.
INSPECTEUR : - Votre mari s'est rendu coupable de tentative de meurtre sur la personne de Megan Lewis et peut-être et même surement sur votre personne.
KIMBERLY : - Je me suis moi-même ouvert les veines pour en finir une fois pour toutes avec ma pitoyable existence !! C'est ça que vous vouliez entendre ?
INSPECTEUR : - Très bien, comme vous voudrez. Vous savez où me trouvez si vous voulez parler...
L'inspecteur quitte la chambre d'hôpital.
MEGAN : - Tu n'es pas raisonnable Kimberly. Pourquoi tiens-tu autant à protéger Ross ?
KIMBERLY : - Parce que si je raconte toute l'histoire, je finirais sur la chaise électrique. Maintenant, laissez-moi s'il vous plait. Je voudrais me reposer.
KYLE : - Très bien.
MEGAN : - Je suis là, Kimberly, si tu veux parler. Ne l'oublie pas.
Kyle et Megan sortent.

Scene 7
Beverly Hills Psychiatric Institute

Miranda rend visite à Amanda dans sa chambre à l'hôpital psychiatrique.


MIRANDA : - Coucou Mandy, la forme j'espère ?
AMANDA : - (à semi-consciente) Non... Non... Pas de...
MIRANDA : - taratata on ne discute pas. J'ai promis que je m'occuperai de toi alors je m'occupe de toi.
Miranda sort un flacon de sa veste et verse quelques gouttes de ce liquite dans le verre d'eau d'Amanda posé juste à côté, sur la table basse.
MIRANDA : - Avec ça, tu verras c'est magique, tu verras ton papa, tes vieux amis décédés, vous allez pouvoir festoiller tous ensemble, que ça va être sympa !
AMANDA : - Partez... Ou je...
MIRANDA : - Ou tu quoi ?
Miranda saisit le verre et le pose près des lèvres d'Amanda.
MIRANDA : - Allez, bois-moi ça !
AMANDA : - (faible) J'veux pas... Non... J'en ai assez...
MIRANDA : - Tu en veux tout de même pas que je me mette en colère, Mandi ?
AMANDA : - Je veux... rentrer... chez moi...
MIRANDA : - Ma pauvre fille, voyons chez toi c'est ici maintenant ! Dans cette jolie chambre où tout le monde s'occupe très bien de toi. Tu ne te rend pas compte de la chance que tu as: une amie qui vient te rendre visite tous les jours, qui ensuite repart pour s'occuper de tes jumeaux, et aussi de ton mari. Il a besoin qu'on s'occupe de lui en ce moment et je me débrouille à la perfection, j'en prend bien soin, crois-moi.
Miranda ouvre la bouche de force d'Amanda et la force à avaler le mélange qu'elle a préparé.
MIRANDA : - Voilà qui est mieux !
AMANDA : - (s'endormant) Pourquoi faites-vous...
Amanda s'écroule de sommeil.
MIRANDA : - C'est pas trop tôt.
Miranda s'approche d'Amanda, endormie, et ébouriffe les cheveux de la jeune femme, déchire quelque peu sa chemise de nuit et frappe violemment la main d'Amanda contre la table basse jusqu'à ce qu'un peu de sang s'en écoule. C'est une mise en scène. Miranda se met alors à jouer la fille paniquée en sortant de la chambre et criant dans le couloir.
MIRANDA : - Au secours, Docteur, elle est complètement démente !!!
Le médecin arrive près de Miranda.
DOCTEUR : - Que s'est-il passé ?
MIRANDA : - C'est Madame Burns. Elle allait bien, enfin je croyais, quand tout à coup elle s'est mise à me prendre pour sa mère et à elle s'est jetée sur moi. madré dé Dios, j'ai eu la peur de toute ma vie. Ensuite, elle s'est couchée et s'est endormie. Je n'avais jamais vu un comportement aussi étrange de toute mon existence, Docteur.
DOCTEUR : - Vous avez rien ?
MIRANDA : - Non ça va, elle ne m'a pas fait trop mal. Mais je vous en prie, faites quelque chose...
DOCTEUR : - Nous allons reprendre les injections et les séances d'électrochocs.
MIRANDA : - Si c'est le seul moyen pour qu'elle guérisse et qu'elle retrouve enfin les jumeaux...
Miranda esquisse un sourire diabolique.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Scene 8
Melrose Place - Appartement de Kyle et Megan

Megan semble soucieuse depuis ce qui s'est passé avec Kimberly et Kyle se pose la questions.

KYLE: - ça ne va pas ?
MEGAN : - Je repense à tout ce qui vient de se passer en peu de temps... A ce que Ross Harper a fait à nous, à Kimberly...
KYLE : - Je comprend que tout ça te bouleverse mais nous devons penser à nous à présent.
MEGAN : - Kyle !! On a tiré trois balles sur moi, j'aurais pu mourir !
KYLE : - Raison de plus pour profiter de la vie, tu ne crois pas ?
MEGAN : - On en profitera quand tout cela se sera un peu tassé.
KYLE : - Qu'est-ce que tu essayes de me dire ?
MEGAN : - J'aimerais te demander de repousser le mariage. De quelques semaines... C'est juste que Kimberly étant à l'hôpital et après tout ce qu'elle a vécu, je ne crois pas qu'elle est prête à être demoiselle d'honneur pour notre mariage, tu comprend ?
KYLE : - Ce n'est pas que Kimberly, n'est-ce pas ? Tu es effrayée également, je le sens.
MEGAN : - Je ne vois pas ce que tu veux dire, non...
KYLE : - Tu as peur qu'entre nous ça ne marche pas une fois mariés ?
MEGAN : - J'ai tellement envie de protéger ce que nous vivons.
KYLE : - Je nous protégerai, je te le garantis. D'ailleurs, j'avais quelque chose à t'annoncer à ce sujet.
MEGAN : - Je t'écoute ?
KYLE : - Je me suis rendu compte à quel point j'avais envie de te protéger, de protéger les autres. Je vais passer le concours pour rentrer dans la police.
MEGAN : - Sérieusement ?
KYLE : - Ouais. C'est vraiment quelque chose qui m'a toujours tenté, mais je ne me sentais pas à la hauteur. Quand j'étais gosse, on était une bande de copains, on était quatre, et on voulait tous devenir flic plus tard et travailler dans la même brigade... mais la passion pour la cuisine m'a vite rattrapé. J'ai commencé comme apprenti dans un p'tit resto dont le patron a été comme un père pour moi. J'y suis resté trois ans avant de faire l'armée.
MEGAN : - Je suis contente que tu fasses quelque chose qui te plaise.
KYLE : - Alors si tu souhaites vraiment attendre encore pour que nous nous marions, je respecte ta décision, même si je ne la partage pas.
Megan embrasse Kyle.
MEGAN : - Je t'aime.

Scene 9
Appartement de Vince

Monica, folle de colère, frappe violemment à la porte de Vince en le suppliant d'ouvrir, que c'est très important. Personne ne répond.


MONICA : - (en colère) Vince, ouvre ! C'est Monica.
Elle continue de tambouriner contre la porte, toujours folle de rage.
MONICA : - Vince, ouvre cette putain d'porte !
Monica tente au hasard d'ouvrir la poignet de la porte d'entrée de l'appartement et découvre qu'elle n'est pas fermée à clé. Monica entre alors à l'intérieur de l'appartement où règne un silence cadavérique.
MONICA : - Vince, je sais que tu es là, ta porte était ouverte alors sors de là immédiatement on doit parler !
Personne ne répond. Monica avance dans le couloir de l'appartement et découvre avec horreur sur le sol un revolver.
MONICA : - (paniquée) Oh mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?
Prise de panique, Monica le ramasse et avance vers la chambre entr'ouverte.
MONICA : - (angoissée) Vince ? Vince, répond je t'en prie !!
Monica prend sa respiration et pousse lentement la porte de la chambre de Vince et découvre, horrifiée, le corps sans vie de Vince, une balle dans le crâne. Terrorisée, Monica se met à hurler et fait tomber l'arme à feu par terre.
MONICA : - (bouleversée) Oh mon Dieu, Vince !!!
C'est alors qu'une horde de policiers entrent dans l'appartement, armés jusqu'aux dents, les pointant sur la jeune femme.
POLICIERS : - (criant) Ne faites aucun geste brusque et reculez doucement. Les mains derrière la tête !!
Monica est terrorisée de peur et ne comprend absolument rien de ce qui se passe.
MONICA : - Je n'y suis pour rien... Non... Ce n'est pas moi, voyons, c'est absurde !!
POLICIERS : - Les mains derrière la tête on a dit !
Monica met alors ses mains derrière la tête et un policier vient alors lui mettre les menottes au poignet.
POLICIER : - Vous etes en état d'arrestation pour meurtre.
MONICA : - (apeurée) Vous faites erreur, je suis innocente, ce n'est pas moi qui l'ai tué !! Je vous en prie, croyez-moi, je ne l'ai pas tué !!!
Mais Monica est embarquée et l'arme à feu récupérée...

Scene 10
Bureau de Peter - salle de conférence

Peter doit affronter la presse qui condamne l'homme politique d'avoir fait enfermer sa femme en asile psychiatrique.

JOURNALISTE#1 : - Monsieur le maire, merci de répondre à nos questions. La première que je souhaiterais vous poser concerne votre épouse. Pourquoi avoir pris la décision de la faire interner en hôpital psychiatrique ?
Peter est terriblement gêné par la question et tente de dévier la discussion.
PETER : - Ecoutez, je suis là pour répondre à des questions de vrais journalistes, par d'étudiants pubaires qui veulent faire de la presse people leur fond de commerce!
JOURNALISTE#2 : - Sauf votre respect, vous insultez la profession Monsieur le Maire. Et si vous répondiez à sa question ?
PETER : - Si ça vous amuse, je vous dirais que mon épouse souffre et que j'ai du prendre l'affreuse décision de la faire hospitaliser dans l'un des meilleurs instituts pour qu'elle guérisse au plus vite et retrouve sa place à mes côtés et auprès de nos enfants.
JOURNALISTE#3 : - Pendant ce temps, qui est-ce qui s'occupe d'eux ?
PETER : - Nous avons engagé une nurse bien avant les problèmes de santé de ma femme, qui s'occupe très bien des jumeaux en l'absence de leur mère. Vous n'avez donc aucune question sur les vrais problèmes de la société ? Sur ma politique municipale ? Environnementale ? Il n'y a donc que ma privée qui vous intéresse ?
Un conseiller de Peter vient lui dire quelque chose à l'oreille.
PETER : - (s'emportant) Je ne suis pas sur la défensive, arrêtez avec vos conseils bidons ou je vous fous à la porte !
Les journalistes sont scandalisés.
JOURNALISTE#1 : - On dit que cette nurse serait votre maitresse. Que répondez-vous à cette rumeur ?
PETER : - D'aller se faire voir.
Le conseiller revient dire quelque chose à l'oreille de Peter.
PETER : - Vous aussi, allez vous faire voir !! Je n'ai aucune liaison avec la nurse de mes enfants. Elle a été engagée pour s'occuper des enfants, vos accusations sont complètement idiotes ! Et puisque vous n'avez aucune question intelligente à me poser, je vous demanderai d'excuser mon départ.
Peter quitte la salle de conférence, sort de son QG, monte dans sa voiture et démarre en trombes, laissant tous les journalistes seuls.

Scene 11
Sterling & Woodward - Bureau de Lexi

Les problèmes financiers dûs à la chute des cours boursiers mettent Lexi dans une situation inconfortable. Elle va devoir lutter pour maintenir sa compagnie à flot, l'absence d'Amanda n'arrangeant pas les choses.


LEXI : - Monsieur Vladiminski, réfléchissez, ce que nous vous proposons comme projet de financement est plus qu'honorable, vous ne trouverez jamais rien de comparable ailleurs que chez "Sterling & Woodward".
VLADIMINSKI : - (accent russe très prononcé) Jé régrette madame Sterling mais jé né signérai pas da contrakt avec vous.
LEXI : - Vous ne voulez pas réfléchir quelques jours de plus ?
VLADIMINSKI : - Votré chute à da bourse dé New York est trop importante. Mes partenaires et moi-même né pouvons pas nous permettre dé perdre plous d'argent comme cela. Sans parler qué vous nous dévez plous dé 300 000 dollars.
LEXI : - Je le sais parfaitement Monsieur, mais je vous promet de trouver une solution très rapidement. Laissez-moi simplement le temps de résoudre les quelques problèmes que nous subissons actuellement.
VLADIMINSKI : - Et comment comptez-vous nous rembourser les 300 000$ ?
Lexi se lève de son bureau et commence à faire un véritable jeu de charme à l'homme d'affaire, en relevant un peu son chemisier avec provocation.
LEXI : - (voix langoureuse) Nous pourrions peut-être trouver un arrangement disons.. à l'amiable...
VLADIMINSKI : - (froid) Qu'etes-vous en train dé mé proposer, Mademoiselle Sterling ?
C'est alors que Lexi sort un préservatif de son tiroir de bureau.
LEXI : - J'en ai toujours avec moi !
Vladiminski se lève, indigné.
VLADIMINSKI : - Sachez qué vous mé répugnez ! Comment osez-vous mé proposer quelque chose de si honteux ?
LEXI : - Sauf votre respect, Monsieur, baiser n'a rien de honteux. Croyez-moi ! Et encore moins avec moi...
VLADIMINSKI : - (sur le départ) J'attend mes 300 000 dollars qué vous nous dévez sur mon bureau dans cinq jours, pas un dé plous.
Il quitte le bureau de Lexi fou de rage.
LEXI : - (bouche bée) Bah ça alors ! C'est bien la première fois que ça m'arrive!
Lexi sort un miroir de son sac à main et se regarde dedans, et tire la peau de son visage vers le haut comme pour un lifting.

Scene 12
Poste de police

La police ne cesse d'interroger Monica qui nie avec tué Vince mais toutes les preuves sont contre elle...


INSPECTEUR : - Arrêtez de nous faire tourner en bourrique et avouez !
MONICA : - (sur les nerfs) Mais puisque je vous dis que je n'y suis pour rien !!! Je n'ai pas tué Vince, il faut que vous me croyiez !
INSPECTEUR : - Vous feriez mieux de nous dire la vérité, les jurés n'en seront que plus cléments.
MONICA : - Il est hors de question que j'avoue un crime que je n'ai pas commis.
INSPECTEUR : - Vos empruntes ont été retrouvées sur l'arme du crime, Madame Wenworth.
MONICA : - Je vous ai dis que lorsque j'ai vu ce revolver par terre, j'ai paniqué, je ne comprend pas pourquoi je l'ai fait mais je l'ai ramassé.
INSPECTEUR : - Ben voyons !
MONICA : - J'étais dans un état second en le ramassant, je n'ai pas réfléchis aux conséquences.
INSPECTEUR : - Là je veux bien vous croire. Vous avez tué votre amant dans un état second mais c'est un meurtre quoiqu'il en soit alors plaidez le crime passionnel ou ce que vous voulez mais AVOUEZ !
MONICA : - Jamais !! Je préfère me pendre que d'avouer ça.
INSPECTEUR : - Je vais vous dire comment tout ça s'est passé: vous ne supportiez plus que Vince s'immice dans votre vie, dans votre couple, vous vouliez qu'il sorte de votre existence à jamais. Il n'y avait pour cela qu'une seule solution, le tuer. Vous etes allée à son appartement et vous avez tiré sur lui. Vous avez paniqué, vous etes demandée ce que vous veniez de faire, et vous avez lâché l'arme.
MONICA : - (criant) C'EST FAUX !!! Comment osez-vous inventer une telle histoire ???
INSPECTEUR : - Nous vous avons prise en flagrant délit ! C'est inutile de mentir à présent.
MONICA : - (reprenant son calme) Vous faites une grave erreur.
INSPECTEUR : - C'est vous qui faites une stupide erreur en n'avouant pas que vous êtes allée assassiner de sang froid votre amant qui était devenu gênant pour vous !
MONICA : - Je suis innocente, je vous le promet. Vous faites une grave erreur judiciaire.
INSPECTEUR : - C'est marrant, c'est ce que disent tous les criminels quand ils sont arrêtés.
MONICA : - C'est une terrible machination, vous n'avez donc pas encore compris qu'on a voulu me tendre un piège ? C'est un véritable guet-apens!
INSPECTEUR : - (indifférent) C'est ça ouais. Bon, vous voulez toujours pas avouer ? (silence) Très bien.
L'inspecteur lève Monica de sa chaise très brusquement avec des gestes violents en lui serrant très fort le bras. Il l'emmène jusqu'à une cellule dans laquelle il l'enferme.
MONICA : - Qu'est-ce que vous faites ?? Vous n'avez pas le droit !! Libérez-moi, c'est une erreur !!! Libérez-moi !!! Je veux parler à un avocat !
La grille se referme sur Monica, qui font en sanglots.

--- Suite de l'épisode ---
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