SAISON 11 - EPISODE 9
300°EPISODE
LES FLEURS DU MAL
Coming from Hell
diffusion originale : 22/02/2003 - episode # 300 (#72)
Monica Williams WenworthDr. Michael ManciniLucas JacksonDr. Kimberly Shaw HarperKyle McBrideMiranda MartinezAmanda Woodward BurnsLexi SterlingJames WenworthCameron WilliamsMegan LewisPamela Jennings ManciniDr. Peter BurnsRoss Harper

 

Arrivée de LISA GUERRERO COLES
dans le rôle de Miranda Martinez

Avec la participation de

BARBARA BABCOCK  dans le rôle de  Doris Patrick

SHANNEN DOHERTY  dans le rôle de  Phyllis Harper

JEFF FAHEY  dans le rôle de  Bill Ryley

JULIAN MacMAHON  dans le rôle de  Leo

COSTAS MANDYLOR  dans le rôle de  Rohan

RICK ROSSOVITCH  dans le rôle du  Dr Erbert

Avec la participation exceptionnelle de

Scene 1
Maison de la Plage

Kimberly est de retour à Los Angeles. Elle semble exténuée, le visage fatigué. Ross lui prend ses affaires et l'embrasse tendrement.


ROSS : - Salut ma chérie, comment s'est passée ta garde cette nuit ?
KIMBERLY : - Éreintante ! J'ai cru que jamais je n'en viendrai à bout.
ROSS : - Alors cette garde ? Beaucoup de blessés ?
KIMBERLY : - Une morte.
ROSS : - Oh, je suis désolé.
KIMBERLY : - Non, ne le sois pas. Et toi, qu'as-tu fait cette nuit ?
UNE VOIX FEMININE : - Il est venu me menacer jusqu'à chez moi !
Kimberly et Ross se retrournent et découvrent Megan dehors, près de la baie vitrée.
ROSS : - Qu'est-ce que vous racontez, vous ?
KIMBERLY : - Megan ?? Que viens-tu faire ici ?
Megan s'approche d'eux et tend à Kimberly la lettre de menace, qu'elle s'empresse de lire.
ROSS : - Vous croyez que c'est moi qui ait écrit ça ???
MEGAN : - Arrêtez de jouer à ce jeu-là, Ross, vous savez aussi bien que moi que c'est vous !
KIMBERLY : - Je regrette Megan mais ce n'est absolument pas l'écriture de Ross. Tu te trompes de cible, Megan, tu devrais venir à l'hôpital, je te conseillerai un excellent thérapeute tu sais...
MEGAN : - Je ne suis pas dingue !!
KIMBERLY : - Non je n'ai pas dit ça, voyons, mais tu es surmenée, tu as vécu des choses terribles à Washington...
MEGAN : - Je veux vérifier. Ross, écrivez la même chose sur une feuille de papier !
ROSS : - Megan, vous devenez ridicule, est-ce que vous vous en rendez compte ?
KIMBERLY : - Chéri, fais-le, si ça peut lui faire plaisir.
Ross prend une feuille de papier et écrit mot pour mot ce qui est écrit sur la feuille de menaces et au grand dam de Megan ce n'est absolument pas la même écriture, loin de là.
KIMBERLY : - Megan il faut que nous parlions. (à Ross) Chéri, tu veux bien nous laisser seules ?
ROSS : - Oui, de toutes façons je dois me rendre à un rendez-vous très tôt ce matin.
---Flashback---
KIMBERLY : - Que voulez-vous dire par là ?
PHYLLIS : - Eh ben, c'est simple, je connais très bien les goûts de Ross en matière de femmes, ils les aime assez sophistiquées, jeunes, ses maîtresses avaient toutes la vingtaine...
KIMBERLY : - Ses maîtresses ?
PHYLLIS : - Ross n'a jamais été quelqu'un de fidèle. Il vous a caché ça, n'est-ce pas ? Oh vous ne tarderez pas à le savoir. Quand nous étions mariés, il prétextait toujours une "mission" alors qu'il allait retrouver ses maîtresses. C'est ce qui a détruit notre couple d'ailleurs.
---Fin du Flashback---
Se souvenant des paroles de Phyllis, Kimberly devient suspicieuse.
KIMBERLY : - Quel sorte de rendez-vous ?
ROSS : - Professionnel. Une nouvelle enquête pour un bureau d'architectes. Ils se tirent tous dans les pattes, je vais finir par croire que Los Angeles est un véritable panier de crabes !
Ross embrasse Kimberly et quitte la maison. Kimberly reste seule avec Megan, elle est furieuse envers son amie.
KIMBERLY : - (furieuse) Vas-tu enfin me dire ce qui te passe par la tête, Megan ???
MEGAN : - Kimberly, j'ai de bonnes raisons de croire que Ross ne te veux pas que du bien, et il sait très bien que je me doute de quelque chose alors il essaye de nous éloigner l'une de l'autre. Il faut que tu me crois, Kimberly, je ne veux que te protéger.
KIMBERLY : - (démente) Je te vois venir à deux kilomètres, ça ne te suffit pas de m'avoir volé Michael dans le passé ! Aujourd'hui, tu es attirée par Ross et tu cherches à me le voler !!! Mais je te préviens que ça n'arrivera pas, Megan oh non, jamais ! Je ne laisserai personne se mettre en travers de mon chemin, surtout pas une espèce de sale voleuse de mari dans ton genre.
MEGAN : - (effrayée) Kimberly !!! Qu'est-ce qui te prend tout à coup ? Je ne te reconnais plus. Tu sembles... différente, tu me fais peur...
KIMBERLY : - Casse-toi !!! Tant que tu n'accepteras pas la présence de Ross dans ma vie, ce ne sera pas la peine de revenir me voir.
MEGAN : - Kimberly, je suis ton amie, je n'ai absolument aucune vue sur Ross, il m'effraye bien plus qu'il ne m'attire !
KIMBERLY : - (criant) DEGAGE !!!
Les larmes aux yeux, Megan prend la porte. Seule, Kimberly ferme les yeux et lève la tête au ciel et son corps se met à trembler.

Scene 2
Cleveland - appartement de Phyllis

Au même moment, à l'autre bout du pays, la police retrouve le corps sans vie de Phyllis. Une jeune femme blonde, July, a les yeux rougis par les larmes et explique aux policiers que c'est elle qui a retrouvé le corps.


JULY : - Je l'ai retrouvée comme ça en arrivant ce matin.
POLICIER : - Vous aviez les clés de Madame Harper ?
JULY : - (émue) Oui, je suis sa meilleure amie, alors elle me confiait un trousseau de clés. Je devais passer la prendre pour faire des courses ce matin, et lorsque je suis arrivée dans sa chambre et que je l'ai découverte morte je vous ai immédiatement appelé.
Dans la cuisine, une femme d'une soixantaine d'années est en larmes, assise sur une chaise devant un policier prenant des notes.
POLICIER : - Madame Patrick, votre fille, Phyllis, avait-elle des problèmes en ce moment ?
DORIS : - (en larmes) Non, non !! Phyllis avait enfin retrouvé une vie stable, et j'étais là pour l'aider à élever R.J, elle n'avait plus aucun problème...
POLICIER: - Madame, votre fille est décédée d'une overdose de médicaments, et vous savez pertinemment qu'il ne s'agit pas de sa première tentative de suicide, c'est la cinquième et elle lui a été fatale.
Doris fond encore plus en sanglots.
POLICIER : - Désolé, je n'aurais pas dû être aussi direct.
DORIS : - Non, vous avez tout à fait raison, ma fille a essayé plusieurs fois de mettre fin à ses jours dans le passé, mais j'étais pourtant persuadée que cette mauvaise période était finie !!
POLICIER : - Il faut croire que non, madame.
Dans la chambre, le coroner embarque le cadavre de Phyllis sous les pleurs de July, sa meilleure amie.
JULY : - Attendez ! Laissez-moi au moins lui dire adieu.
POLICIER : - Très bien mais faites vite.
En larmes, July embrasse le front de Phyllis en ne cessant de répéter "Pourquoi ?", "Pourquoi ?" ...
La police embarque ensuite le cadavre hors de l'appartement tandis qu'un policier continue d'interroger Doris dans la cuisine.
POLICIER : - L'enfant de votre fille a t-il quelqu'un d'autre qui peut le garder ?
DORIS : - Oui, moi.
POLICIER : - Je pensais plutôt à son père...
DORIS : - Ross Harper ne mérite pas de s'occuper de mon petit-fils ! Il a abandonné ma fille, c'est lui qui l'a tué à force de la pousser à bout !!!
Doris ne tient plus et s'effondre.
POLICIER : - Malheureusement, madame, c'est la procédure légale... Je ne peux pas faire autrement.
DORIS : - (résignée) Très bien...

Scene 3
Le Farenheit

Peter retrouve Caitlin Mills dans un bar de Fairfax et celle-ci continue son chantage.

CAITLIN : - Tu es en retard !
PETER : - J'avais encore quelques interviews, excuse-moi d'essayer de mener une vie normale !
CAITLIN : - As-tu réfléchit à notre petite conversation d'hier soir ?
PETER : - De cette nuit, tu veux dire ?
CAITLIN : - Oui, comme tu veux ! Alors ? Tu as réfléchit ou pas ?
PETER : - A supposer que tu me laisses le choix.
CAITLIN : - Pour t'aider à te décider, je t'ai emmené quelques petits polycopiés qui devraient t'intéresser mon amour.
PETER : - Cesse de m'appeler ainsi, je suis marié et heureux de l'être !
Alors que Peter regarde les documents de Caitlin qui pourraient le compromettre, Caitlin continue de parler.
CAITLIN : - Tu sais que j'ai été très étonnée d'apprendre que tu avais finalement épousé cette blondasse d'Amanda Woodward. Vraiment Peter, tu m'avais habitué à plus de goût que ça auparavant.
Peter sort le nez des documents, furieux.
PETER : - Tu avais prévu ton coup depuis combien de temps ?
CAITLIN : - Je te l'ai dit Peter, j'ai passé des années en prison à ne penser qu'à toi, à ta lâcheté, tu ne m'as pas tendu la main alors que j'avais besoin de toi ! Aujourd'hui, tu dois en payer le prix.
PETER : - Je n'ai rien à payer et surement pas à toi.
Caitlin prend alors un des documents compromettants et se met à faire voler la feuille à droite et à gauche comme une pendule sous le nez de Peter.
CAITLIN : - Tu crois ?
PETER : - (cédant) Très bien... Je veux que tu me promettes de me rendre ces documents si je fais ce que tu me dis.
CAITLIN : - Tu sais bien que je n'ai qu'une seule parole, chéri.
Caitlin lui tend alors un nouveau document.
PETER : - Qu'est-ce que c'est ?
CAITLIN : - Oh trois fois rien, une reconnaissance et un contrat de maire-adjointe.
PETER : - Trois fois rien, hein ?
Peter signe malgré lui, Caitlin affiche un énorme sourire. Caitlin reprend les documents avec elle.
CAITLIN : - A présent que tout est réglé, j'ai un petit cadeau pour toi Peter.
Peter est méfiant.
CAITLIN : - Non ! Pas ce genre de cadeau petit coquin ! Je te vois venir...
Caitlin lui tend un chèque discrètement sur la table.
PETER : - Qu'est-ce que c'est que ça Caitlin ?
CAITLIN : - A priori ça s'appelle un chèque de banque, Peter.
PETER : - Pourquoi faire ?
CAITLIN : - C'est un chèque de 300 000 dollars d'une société basée au Moyen-Orient avec laquelle j'ai gardé d'excellents contacts.
PETER : - Reprends ce chèque immédiatement, je n'en ai pas besoin !
CAITLIN : - Que de manières Peter ! Je t'ai connu plus déniaisé ! Ce chèque servira à financer notre campagne.
PETER : - (outré) C'est de l'argent sale ??? Il est hors de question que j'accepte des dessous de table, j'en ai fait la base de ma campagne !!
CAITLIN : - Tu n'as guère le choix, Peter, n'oublie pas que je suis ta conseillère. Prends ce chèque et va le déposer dans la caisse de notre parti. Si tu refuses j'irai le faire moi-même.
PETER : - Tu es folle ou quoi ? Tu crois qu'on te laissera accès à mon compte ?
CAITLIN : - Chéri, voyons, tu viens de le faire il y a un instant en signant ces documents. Non seulement j'ai accès au compte du parti mais également à toutes les informations nous permettant d'accéder à la mairie.
PETER : - (fou de rage) Tu veux bousiller ma vie hein, c'est ça ??
CAITLIN : - Absolument pas ! Tu n'y es pas du tout. Ce que je veux, Peter, et je te le répète une énième fois, c'est que notre duo se reforme et ensemble, je te jure que nous irons très, très loin !
Caitlin se lève, embrasse Peter sur le front.
CAITLIN : - Je dois y aller, j'ai encore des rendez-vous importants ce matin, n'oublie de déposer le chèque tu seras un amour.
Après l'amour embrassé, Caitlin quitte le coffee-shop, laissant un Peter déboussolé par ce qui lui arrive.

--- Suite de l'épisode ---
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