SAISON 11 - EPISODE 9
300°EPISODE
LES FLEURS DU MAL
Coming from Hell
diffusion originale : 22/02/2003 - episode # 300 (#72)

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Scene 4
Wilshire Memorial - chambre Pamela

Pamela se réveille dans sa chambre d'hôpital après une dure opération. C'est alors que son chirurgien, le Dr.Erbert, entre.

DR.ERBERT : - Bonjour Madame Mancini.
PAMELA : - Dr.Erbert...
DR.ERBERT : - Comment vous sentez-vous ce matin ?
PAMELA : - Comme si un troupeau d'éléphants était passé sur moi, autrement ça peut aller...
Le Dr.Erbert sourit.
DR.ERBERT : - Je comprend votre état, et c'est tout à fait normal. L'opération était lourde. Le réveil est forcément difficile.
PAMELA : - Docteur, s'il y a eu un problème pendant l'opération je veux que vous soyiez franc avec moi.
DR.ERBERT : - Je vais l'être, ne vous en faites pas.
PAMELA : - (abattue) Je m'y étais préparée...
DR.ERBERT : - Dans très peu de temps, Madame Mancini, vous allez retrouver l'usage de vos deux jambes.
Pamela ouvre les yeux très grand, emplis de bonheur.
PAMELA : - (émue) C'est vrai ??? Je vais remarcher alors ???
DR.ERBERT : - Oui Pamela. Je peux vous appeler Pamela ?
PAMELA : - Bien sûr ! Oh je n'arrive pas à croire que l'opération ait marché.
DR.ERBERT : - Vous oubliez que je suis le meilleur dans ma spécialité !
PAMELA : - Je ne vous remercierait jamais assez pour tout ce que vous avez fait pour moi, docteur. Vous avez toujours cru en mes chances de guérison et je vous doit tout !
DR.ERBERT : - Je dois quand même vous prévenir que ça va être très difficile, vous allez devoir réapprendre à marcher, à faire fonctionner vos muscles comme si vous sortiez en fait d'un profond coma de plusieurs mois.
PAMELA : - J'ai perdu l'usage de mes jambes il y a onze mois exactement. Je crois que je pourrais supporter les quelques mois de rééducation.
DR.ERBERT : - Ce sera long et contraignant mais vous y arriverez, vous etes forte. Je dois vous laisser, j'ai d'autres visites mais je repasse vous voir très vite.
PAMELA : - Merci docteur.
Alors que le Docteur sort, Pamela se met à rire aux éclats de joie, heureuse d'enfin pouvoir retrouver l'usage de ses jambes.

Scene 5
Melrose Place - appartement Lexi

James se rend à l'appartement de Lexi avec un air de furie.

LEXI : - James ? Que me vaut l'honneur de ta visite ? Je pensais que tu étais en prison pour le meurtre de ta dinde !
JAMES : - Non, je ne l'ai pas tuée.
LEXI : - Tu t'assagis, p'tit père, c'est mauvais signe.
JAMES : - Je viens voir si tu peux prouver ce que tu as avancé cette nuit au sujet de la liaison de Monica.
LEXI : - Et comment que je le peux !
Lexi ouvre un tiroir dans son salon et en sort une panoplie de photos qu'elle tend à James.
LEXI : - Je voulais garder ça pour moi mais tu me connais, je suis bien trop honnête pour ça !
James regarde les photos montrant avec exactitude Monica en train de faire l'amour avec Vince dans leur propre appartement. James est sous le choc.
LEXI : - Vince a l'air vraiment très souple, n'est-ce pas ? Tu devrais tenter ta chance, qui sait ? Après Cameron, le frère de Monica, voici Vince l'amant de Monica ! (elle rit)
JAMES : - Tu as raté ta vocation, Lexi, tu aurais dû te lancer dans l'audiovisuel !
LEXI : - Tu sais que j'y songe justement ! Je me disais que ce serait pas une si mauvaise idée d'ouvrir un nouveau département de production audioviduelle dans ma compagnie !
James prend la direction de la porte.
LEXI : - Que vas-tu faire ?
JAMES : - Tu le saurras très bientôt !
Il quitte l'appartement de Lexi.

Scene 6
Cleary Records - bureau d'Eve

Cameron se rend à Cleary Records au bureau d'Eve.


CAMERON : - Salut, je te dérange pas ?
EVE : - Non, j'étais en train de faire quelques comptes, le label a enregistré une baisse de vente de plus de 6% le mois dernier, sans doute à cause du scandale provoqué par Cole Blameson et son gang ! Tu voulais me parler ?
CAMERON : - Ouais...
EVE : - Assis-toi, fais comme chez toi mon chéri
Elle l'embrasse sur les lèvres, Cameron n'est pas à son aise.
CAMERON : - Non je préfère rester debout car je ne sais pas comment t'annoncer ça, c'est très difficile pour moi...
EVE : - J'en étais sûre ! Tu vas me quitter c'est ça ? Je l'aurais parié ! Dès qu'un homme est bien, paf faut qu'il me fuit. Je crois que bientôt je vais devoir aller voir un marabout, je dois être envoûtée un truc comme ça !
CAMERON : - Non je ne vais pas te quitter, Eve, c'est plutôt toi qui risque de me quitter lorsque je t'aurais dit ce que j'ai à t'annoncer.
EVE : - Tu me fais peur là Cameron... Tu as une maladie ? Tu dois partir au Zimbabwe ?? ...
CAMERON : - Je n'ai pas été très honnête avec toi, j'aurais dû t'en parler avant que l'on fasse l'amour ensemble.
EVE : - Va droit au but je t'en prie !
CAMERON : - J'aurais dû t'avouer que j'étais bisexuel.
EVE : - (sous le choc) Bisexuel ??? Kézako ?
CAMERON : - Eh bien bisexuel, ça veut dire que je peux aussi bien coucher avec des hommes que des femmes.
EVE : - (folle de rage) Je sais très bien ce que ça veut dire ! Tu me prends pour une idiote ou quoi ??? Je suis simplement choquée !!!
CAMERON : - Malheureusement tu vas l'être un peu plus car ce n'est pas fini.
EVE : - Oh non !! Tu veux pas en garder un peu pour demain, là ça fait déjà beaucoup d'un coup !!
CAMERON : - Je veux être le plus honnête possible avec toi car je tiens à toi, tu es d'ailleurs la première personne à laquelle je tienne autant de toute ma vie, je sens qu'il se passe quelque chose entre nous que je n'ai jamais encore éprouvé auparavant, Eve, alors au risque de voir notre relation se finir à cause de mes révélations au moins je sais que j'aurais été le plus honnête possible avec toi.
EVE : - (s'asseyant) Okay, je t'écoute vas-y...
CAMERON : - Dernièrement j'ai eu une aventure.
EVE : - Je suppose qu'il s'agit d'un homme ?
CAMERON : - Tu le connais très bien d'ailleurs puisqu'il s'agit de James.
EVE : - Seigneur !! James Wenworth ?? Mon boss ?
CAMERON : - Oui.
EVE : - (tetanisée) J'hallucine !! Je n'arrive pas à le croire ! Ce macho de basse catégorie a eu une liaison avec toi ???
CAMERON : - Comme quoi on ne connaît jamais vraiment très bien ses voisins !
EVE : - Je n'en reviens pas. Je suis dans "rencontre d'un troisième type" là, c'est pas possible !
CAMERON : - Mais c'est fini entre nous deux, je suis tombé amoureux de toi.
EVE : - Comment peux-tu passer de James à moi comme ça toi ? Je n'ai rien de ce que James possède, nous sommes des contraires, ça n'a pas de sens !
CAMERON : - L'amour n'a pas de sens, Eve. Et c'est toi que j'aime. Est-ce que tu vas mettre fin à notre relation ?
EVE : - Je ne sais pas, je dois réfléchir, je suis tellement sous le choc de ce que tu viens de me dire que je suis pas capable de prendre la moindre décision.
CAMERON : - Très bien alors je te laisse, prends ton temps mais sache que je t'attendrai...
Cameron quitte le bureau d'Eve qui prends sa tête dans ses mains, totalement sonnée par les révélations de Cameron.
EVE : - Pourquoi je dois systématiquement tomber sur des mecs bizarres ???

Scene 7
Wilshire Memorial - chambre Pamela

Lucas rend visite à Pamela, un bouquet de fleurs à la main.

LUCAS : - Salut !
Lucas apparaît à la porte de la chambre d'hôpital de Pamela, un énorme bouquet de roses rouges à la main.
PAMELA : - Salut toi ! Dis donc, elles sont pour moi ces magnifiques roses ?
LUCAS : - Bien sûr, pour qui veux-tu qu'elles soient ? Des roses pour la plus belle d'entre elles
Lucas l'embrasse sur le front et dépose les roses au pied de son lit.
PAMELA : - J'ai une excellente nouvelle à t'annoncer, Lucas. Tiens toi bien, le Docteur Erbert est passé me voir tout à l'heure, il m'a dit que j'allais très très vite recouvrer l'usage de mes jambes !
LUCAS : - (fou de bonheur) Oh mon Dieu mais c'est incroyable !!
Lucas, de bonheur, embrasse Pamela sur les lèvres avant de s'écarter.
LUCAS : - (gêné) Je suis désolé, je ne voulais pas, je te demande de me pardonner...
PAMELA : (gênée) Tu n'as pas fait attention, c'est pas grave... (changeant de conversation) Sais-tu où est Michael ? Je ne l'ai pas encore vu depuis mon réveil
Le visage de Pamela se referme et devient triste.
LUCAS : - Ce mec ne te mérite pas, Pam, il se fout complètement de ce qui peut t'arriver !
PAMELA : - (les larmes aux yeux) Je ne sais pas ce qui lui prend en ce moment, je le sens s'éloigner de moi alors que j'ai besoin de lui.
LUCAS : - (soudain diabolique) Personne n'a le droit de te faire souffrir mais ne t'inquiète pas il va bientôt en payer le prix fort je te le garantis !!!

Scene 8
Maison de la Plage

Pendant ce temps, Ross reçoit la visite de la police qui frappe à sa porte.

ROSS : - Oui ? Messieurs, que puis-je pour vous ?
POLICIER : - Ross Harper ?
ROSS : - Oui, c'est bien moi.
POLICIER : - Pouvons-nous entrer, nous ne vous dérangerons pas longtemps.
Le policier en civil rentre et montre sa plaque à Ross.
POLICIER : - Je suis l'Inspecteur Lawrence de la police de Cleveland.
ROSS : - De Cleveland ?
LAWRENCE : - J'ai la lourde tâche de vous annoncer le décès de votre ex-femme, Phyllis Harper.
ROSS : - (stupéfait) Phyllis est morte ???
LAWRENCE : - Oui, au cours de la nuit dernière d'une overdose de médicaments.
ROSS : - Une overdose vous dites ?
LAWRENCE : - Un suicide si vous préférez.
ROSS : - Oh non elle a recommencé ??! Je croyais pourtant qu'elle en avait finie avec cette dépression ! Oh mon Dieu où est mon fils ??? Il lui est arrivé quelque chose ???
LAWRENCE : - Rassurez-vous, votre fils est toujours à Cleveland auprès de sa grand-mère, Doris. C'est principalement pour cette raison que j'ai décidé de me déplacer à Los Angeles en personne, il faudrait que vous alliez à Cleveland le chercher. Légalement, à présent, votre fils doit vivre avec vous à moins que vous renonciez à sa garde et ne la confiez à sa grand-mère...
ROSS : - Non !! Je ne renoncerais jamais à mon fils, il est tout pour moi vous comprenez ? Je vais venir avec vous, Inspecteur. Laissez-moi juste le temps de prévenir mon épouse si vous le voulez bien...
LAWRENCE : - Bien sûr, je vous en prie.

Scene 9
Cleveland - morgue

Pendant ce temps à Cleveland, le médecin légiste découvre sur le cadavre de Phyllis des contusions...

LEGISTE : - Nous pouvons remarquer sur le bas de la nuque quelques rougeurs et quelques bleus comme si la victime s'était battue ou cognée, les bleus datent probablement d'avant son décès d'au moins plusieurs heures.
Tandis qu'il continue de dicter ses remarques à un collaborateur qui prend des notes, le légiste photographie les bleus sur le corps de Phyllis.
LEGISTE : - Quelques marques ressemblent à des empruntes de doigts, il est impossible qu'ils s'agissent de ses propres doigts à moins que la victime ait été une excellente contorsionniste.
ADJOINT : - (s'interposant) Etes-vous en train de supposer qu'il ne s'agit pas d'un suicide docteur ?
LEGISTE : - Je ne suppose pas, j'en suis convaincu... (solennel) Cette femme a été assassinée.

Scene 10
JWG - bureau de James

Eve rentre dans le bureau de James folle furieuse.


EVE : - Alors comme ça tu as couché avec Cameron ??
JAMES : - Primo je ne t'ai pas autorisée à entrer dans mon bureau sans rendez-vous et deuxio qui t'a dit une telle
absurdité ?
EVE : - Ne joue pas à ça, c'est Cameron lui-même qui me l'a avoué tout à l'heure !
JAMES : - Quel con !!!
EVE : - Je n'arrive pas à croire que ce soit vrai.
JAMES : - Cela doit rester secret, je t'interdit d'en parler à quiconque, tu m'entends sinon je peux te garantir que tu n'es pas prête de retrouver une agence, une maison de disques ni même un poste de Dame Pipi dans les 15 000 Km à la ronde !
EVE : - Ce n'est pas la peine de me menacer, je ne suis pas venue pour te faire chanter, ça reste ta spécialité ce genre de choses pas la mienne !
JAMES : - Alors pourquoi es-tu venue ?
EVE : - Pour te prévenir que Cameron et moi nous sommes ensemble.
JAMES : - (troublé) Quoi ?? Mais...mais... depuis quand ?
EVE : - Depuis la nuit dernière, il s'est passé quelque chose d'incroyable entre lui et moi, nous sommes tombés fous amoureux l'un de l'autre.
JAMES : - Toutes mes félicitations ! Espérons que celui-là ne passe pas par la fenêtre comme le dernier !
EVE : - Je vois que tu es bien informé.
JAMES : - Crois-moi, le monde entier est au courant que le chanteur Cole Blameson a été soi-disant tué accidentellement !
EVE : - Tu ne crois pas que c'était un accident toi ?
JAMES : - Regarde mes yeux et va y chercher ta réponse. Je te connais Eve, je sais de quoi tu es capable, je t'ai vu faire avec Chris, avec Tony et les autres... Il vaut mieux pour nous, les hommes, t'avoir en photo que de t'avoir dans notre lit ! Car on ne sait pas si on se réveillera le lendemain matin.
EVE : - Ne t'approche plus de Cameron, Cameron est à moi à présent, pour lui tu n'étais qu'une passade, rien de plus ! Moi je suis son grand amour.
James éclate de rire.
JAMES : - Cameron, le grand amour ?? Tu vas tomber bien bas, ma chérie.
EVE : - Pourquoi tu dis ça ? Parce que tu étais amoureux de lui peut-être ? Ou peut-être que tu es jaloux...
JAMES : - Absolument pas, voyons, ne sois pas ridicule ! Je voulais assouvir un fantasme, rien de plus ! Par curiosité. Je ne ressens absolument rien pour Cameron, et je vous souhaîte même tout le bonheur du monde. D'ailleurs, je suis très heureux avec ma charmante épouse fidèle qui vient de me faire un bébé !
EVE : - Bravo, tu as enfin ce que tu voulais !
JAMES : - Pas encore mais bientôt sans doute, il me reste encore des choses à faire. En tout cas, tu n'as pas à faire un ulcère au sujet de Cameron et moi, c'est du passé, (il commence à la prendre par le bras et à l'emmener vers la porte) révolu, soyez heureux, prends la porte, rentre chez toi et fous moi la paix maintenant !
James jette Eve dehors, celle-ci est outrée. Dans son bureau, James fulmine.
JAMES : - (jetant tout ses dossiers par terre) Quel salopard !! Tu as joué avec moi, Cameron !! Je te garantis que ça ne se passera pas comme ça ! On ne se moque pas impunément de James Wenworth ! A cause de toi je risque de tout perdre et d'être humilié ! Mais tu ne perds rien pour attendre je te le garantis !!

Scene 11
Dans une rue d'un bas fond de Downtown


Ross sort d'un local désafecté dans un quartier délabré lorsqu'une voiture aux vitres teintées s'arrête juste devant lui. La vitre baisse, Ross est stupéfait.
ROSS : - Qu'est-ce que tu fais ici, tu es malade ou quoi ??
L'homme fait entrer Ross de force dans la voiture à vitres teintées et la voiture redémarre
ROSS : - Qu'est-ce qui se passe ? C'est dangereux, si jamais on nous voit ensemble ma couverture sera fichue !!
On découvre alors le visage de l'homme... Il s'agit de Leo ! Il porte des lunettes de soleil qu'il quitte avant de parler.
LEO : - On m'a informé de ce que tu as fait la nuit dernière.
ROSS : - Quoi ?! Qu'est-ce que j'ai fait ? Je n'ai rien fait !
LEO : - (menaçant) Ne me mens pas à moi, tu sais très bien que mes infos sont sures ! Tu es allé faire des menaces à Megan Lewis, chez elle, à Melrose Place !!!
ROSS : - Cette fille est un danger, il faut la neutraliser avant qu'elle ne découvre tout.
LEO : - Il en est hors de question, Ross. Je sais que tu cherches à l'éliminer, je suis venu te prévenir que le patron a donné des ordres strictes à ce sujet, on ne touche pas un cheveu de Lewis !
ROSS : - Je me fous de ce que veut le patron, moi ! Lewis est une menace pour la suite du plan, elle risque de tout faire échouer, et puis à présent j'ai un compte personnel à régler avec elle !!
Leo sort un couteau cran d'arrêt de sa poche et le pointe sous la gorge de Ross, tétanisé.
LEO : - Les ordres sont simples, si l'on apprend que tu as touché à un seul cheveu de Megan Lewis, j'ai pour ordre de te trancher la gorge. Alors ne fais pas l'imbécile si tu tiens à profiter de ton fils RJ encore quelques années !
Fou de rage, Leo jette Ross hors du véhicule en pleine course. Ross se relève tandis que la voiture part au loin. Il reprend son souffle avant d'aller vers une cabine téléphonique. Il compose un numéro.
ROSS : - Rohan ?
A l'autre bout du fil, un homme à l'allure dangereuse répond tout en fumant une cigarette.
ROHAN : - Ouais ?
ROSS : - J'ai un service à te demander.
ROHAN : - Je t'écoute.
ROSS : - J'ai une nouvelle cliente pour toi.
ROHAN : - Je t'écoute.
ROSS : - Megan Lewis, une jeune femme blonde qui vit au 4616, Melrose Place sur Melrose Avenue. Elle travaille à JWG, commence généralement à 9h du matin et termine vers 18h, parfois plus tard. Elle se rend souvent dans un club nommé le "Melrose Night" et fréquente un homme dénommé Kyle McBride, patron du club. Je veux quelque chose de bien fait mais en même temps cruel et sanguinaire, fais-la souffrir !
ROHAN : - Comme Bradley Stewart ?
ROSS : - Oui, c'était pas mal ça !! Je te fais confiance.
ROHAN : - Pour quand ?
ROSS : - Le plus tôt possible.
ROHAN : - Ce sera fait.
Rohan raccroche. Ross, lui, sort de la cabine avec un sourire aux lèvres.
ROSS : - Eh oui Leo, tu as dit que JE ne devais pas toucher à Lewis, pas qu'un autre ne le ferait pas à ma place !

Scene 12
Q.G de Peter Burns

Le jour J est arrivé. Tout Los Angeles ou presque s'est rendu aux urnes afin de voter
pour élire le nouveau maire de la ville. Peter est très anxieux mais comme tout bon
politicien qui se respecte, il ne fait rien paraître, impassible devant les caméras. Et
Amanda fait tout pour lui donner confiance. Les jumeaux du couple ont attiré la
sympathie des médias qui ont pris partie pour Peter.

JOURNALISTE : - Dans à peine quelques heures maintenant, nous connaîtrons les résultats des élections à la mairie de la ville de Los Angeles. Deux candidats sont au coude-à-coude, le candidat sortant Bill Ryley, et le médecin à présent politicien non conformaliste Peter Burns. Ce dernier est marié et père de deux petits jumeaux. Les programmes des deux hommes sont radicalement opposés.
Tandis qu'on entend toujours la journaliste en fond sonore, Peter est très anxieux dans son bureau entouré d'Amanda et de quelques collaborateurs.
AMANDA : - Allez, détends-toi, tout va bien se passer. Au pire, tu te représenteras la prochaine fois !
PETER : - J'en ai assez d'attendre, en plus rien que de savoir que je vais apprendre la nouvelle sur un plateau télévisé en face de ce facho, j'en ai des boutons !
AMANDA : - Tu as bien préparé ce que tu vas dire ?
PETER : - Oui, j'ai un discours de victoire et... un discours de défaite. Quant aux questions sur ma politique, tout est dans ma tête !
Tout à coup, la porte du bureau de Peter s'ouvre et Caitlin entre avec ses grands airs des tonnes de documents à la main.
CAITLIN : - Peter, j'ai déjà les premiers résultats des quartiers de Westside et de South Bay. C'est plus que positif !
Amanda est sous le choc.
AMANDA : - Oh mon Dieu !!!!
CAITLIN : - Décidément, tout le monde me prend pour le Saint Créateur !
PETER : - (enbarassé) Eh merde ! Amanda, c'est pas ce que tu crois, il faut que je t'explique.
Amanda ne fais pas attention aux dires de Peter et reste face à Caitlin, les yeux dans les yeux.

 
 
 
 
 
 
AMANDA : - (à Caitlin) Qu'est-ce que vous faites là, vous ? Vous ne devriez pas être derrière les barreaux ??
CAITLIN : - Cinq ans ça m'a suffit ! J'ai été libérée, Peter ne vous l'avait pas dit ?
Amanda se tourne vers Peter, effarée.
AMANDA : - Peter, mais enfin qu'est-ce que ça veut dire ? Dis-moi que je rêve !!? Qu'est-ce que cette dinde fait dans ton
QG ?
PETER : - C'est une longue histoire, chérie...
CAITLIN : - (le coupant) Très chère, sachez que je suis la nouvelle chef de campagne de votre mari, il m'a engagé, et le meilleur c'est que je serai son adjointe dès ce soir après la confirmation de notre victoire.
Amanda se tourne de nouveau vers Peter avec les yeux emplis de haine.
AMANDA : - Est-ce que c'est vrai ?
PETER : - (baissant la tête) Je t'assure que j'allais t'en parler...
Amanda décroche une énorme giffle à Peter, se retourne et fait de même à Caitlin.
AMANDA : - Je vous souhaîte à tous les deux une très bonne campagne !! Mais surtout... Allez au Diable !
Amanda commence à partir, Peter tente de la retenir.
PETER : - Où vas-tu ?
AMANDA : - J'me tire ! J'ai peur de ne plus me retenir et de commettre un double meurtre !
Amanda s'enfuit du bureau de Peter, qui retourne fou de rage vers Caitlin.
CAITLIN : - Quel dommage qu'elle le prenne comme ça, hein ?
PETER : - Je me demande ce qui me retient de ne pas te coller une autre giffle !
CAITLIN : - Peut-être parce que tu as encore envie de moi.
PETER : - Je ne crois pas non. A cause de toi, ma femme m'en veut à mort.
Peter est sur le point de partir retrouver Amanda quand Caitlin se jette sur Peter et l'embrasse de force avec fougue.
CAITLIN : - (s'en délectant) Ne me dis pas que ça ne te fait aucun effet.
PETER : - (froid) Absolument aucun, Caitlin ! Autant d'effet que si j'embrassais une guenon !

Scene 13
Plateau de Télévision

De son côté, Bill Ryley tente de récupérer un électorat qui lui échappe en répondant aux questions de la journaliste.

JOURNALISTE : - Monsieur Ryley bonsoir.
RYLEY : - Bonsoir.
JOURNALISTE : - Alors vous etes le premier candidat à passer à l'antenne ce soir avant les résultats définitifs de tout à l'heure, comment appréhendez-vous le verdict ?
RYLEY : - Je pense que les habitants de Los Angeles vont faire le bon choix, à savoir qu'il faut à cette ville mais globalement à ce pays une puissante force politique, des règles strictes pour que les habitants retrouvent la quiétude.
JOURNALISTE : - J'ai lu dans l'un de vos tracts que vous étiez favorables à une libre circulation des armes à feu, est-ce exact ?
RYLEY : - C'est à peu près ça, oui. Je pense que chaque personne de cette ville doit pouvoir se défendre elle-même en cas d'agression et je suis persuadé que le port d'une arme peut dissuader les criminels de cambrioler, de violer ou même de tuer.
JOURNALISTE : - Vous avez également déclaré que vous vous opposiez à l'avortement. Info ou intox ?
RYLEY : - Je pars du principe qu'un foetus est dès les premiers jours un être humain. A t-on le droit d'ôter la vie à un être humain ? Je ne le pense pas, alors oui je suis pour l'interdiction de l'avortement dans le comté de Los Angeles.
On remarque alors en dehors du plateau une horde de manifestants qui scandent que Ryley est un facho, que l'avortement est un droit et que les armes à feu tuent des enfants...
JOURNALISTE : - Etes-vous favorable à une attaque en Irak ?
RYLEY : - Evidemment, je le suis. Le régime de Saddam Hussein est une menace pour notre peuple, pour le monde que nous voulons bâtir à nos enfants. Il est temps d'employer la force pour le désarmer.
JOURNALISTE : - Dernière question avant que je ne reçoive votre adversaire principal, pensez-vous que vous allez gagner ?
RYLEY : - Bien sûr que je vais gagner. J'ai confiance en ce peuple et en son intelligence.
JOURNALISTE : - Monsieur Ryley, merci et bonne chance. Passons à présent à l'actualité internationale avec une nouvelle réunion au siège de l'ONU...

Scene 14
Wilshire Memorial

Ross passe au Wilshire Memorial avertir Kimberly que Phyllis est décédée.

KIMBERLY : - Chéri ? Que viens-tu faire ici ?
Elle remarque la mine déconfite de Ross.
KIMBERLY : - Que t'arrives-t-il, tu as une de ces têtes !
ROSS : - Je suis venu te dire que je devais prendre un avion pour Cleveland. Phyllis vient de décéder, je dois aller à ses funérailles et ramener mon fils à Los Angeles. Je sais que ça n'était pas prévu, mais je suis sûr que tu t'entendras très bien avec R.J
KIMBERLY : - (fausse) Oh quelle terrible nouvelle ! Pauvre petit !! Cela doit être atroce pour lui en ce moment...
ROSS : - Oui, j'espère qu'il tient le choc.
KIMBERLY : - Sait-on ce qui s'est passé ?
ROSS : - Phyllis s'est donnée la mort.
KIMBERLY : - Quel horrible drame familial !! Est-ce que ça veut dire que ton fils va venir vivre avec nous à présent ?
ROSS : - Oui. Un inspecteur est venu en personne me prévenir que j'en avais dès à présent la garde. Je te téléphone dès mon arrivée à Cleveland.
Ross embrasse Kimberly
KIMBERLY : - Fais un bon voyage et adresse toutes mes sincères condoléances à la famille de cette pauvre Phyllis. Que Dieu ait son âme.
ROSS : - Je n'y manquerai pas.
Ross quitte l'hôpital. Après son départ, Kimberly affiche un sourire démoniaque.
KIMBERLY : - (riant) Enfin !! J'ai gagné ! RJ est enfin à moi maintenant ! J'ai enfin un enfant !! A présent, rien ne peut plus se mettre en travers de mon chemin...

Scene 15
Wilshire Memorial - chambre Pamela

A l'hôpital, Pamela tente de se mettre debout avec l'aide du Dr.Erbert qui l'aide à se relever.


DR.ERBERT : - Appuyez-vous convenablement sur moi, allez-y.
PAMELA : - Docteur, vous croyez que je vais y arriver ? J'veux dire... vous ne pensez pas que c'est un peu trop tôt pour me mettre debout ?
DR.ERBERT : - Vous voulez remarcher oui ou non ?
PAMELA : - Bien sûr que je le veux ! Mais j'ai simplement peur.
DR.ERBERT : - Je suis là pour vous aider, Pamela. Ayez confiance en moi.
PAMELA : - Je ne risque rien, vous etes sûr docteur ?
DR.ERBERT : - Pas si vous vous tenez bien au déambulateu juste devant vous.
Pamela pose les pieds à terre, toujours assise sur son lit d'hôpital, elle pose les deux mains sur le déambulateur.
DR.ERBERT : - Accrochez-vous bien. Maintenant je vais vous lever, si vous sentez que vous n'y parvenez pas dites-le moi et on arrête, d'accord ?
PAMELA : - Oui, docteur.
Erbert lève Pamela en la prenant par dessous les aisselles, et parvient à la mettre debout. Pamela s'accroche très fort au déambulateur.
DR.ERBERT : - (ravi) Vous voyez ? Vous tenez debout !!
Pamela est en larmes, folle de joie d'être enfin debout après tant de mois.
PAMELA : - (extasiée) Je suis debout !!! C'est un miracle ! Je suis debout !!
DR.ERBERT : - A présent, je vais vous lâcher peu à peu et vous allez tenter de tenir seule, d'accord ?
PAMELA : - Bien.
Le docteur Erbert commence alors peu à peu à abandonner les bras de Pamela, qui s'accroche tant bien que mal au béambulateur.
DR.ERBERT : - Très bien, allez-y, continuez ! Essayez de tenir le plus longtemps possible.
Mais Pamela faiblit peu à peu et finit par abandonner, lâchant le déambulateur et retombant sur son lit.
DR.ERBERT : - Pamela !! Est-ce que ça va ?
PAMELA : - Oui, oui, mais je suis limité...
DR.ERBERT : - Vos progrès sont déjà fulgurants, rendez-vous compte ! Vous etes sur la bonne voie.
PAMELA : - Dommage que mon mari n'ai pas été là pour me soutenir...

--- Suite de l'épisode ---
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