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Scene
4
Cleveland
- appartement de Doris
Doris
ouvre son paquet de photos qu'elle a fait développer et y découvre
une
photo
très sombre, c'est la photo où l'on distingue Kimberly pointer
une arme
sur
Phyllis, mais Doris ne distingue pas très bien, la photo a sans
doute été
prise
sans flash.
DORIS
: - Qu'est-ce que c'est que cette photo ?
Doris
regarde de plus près, on distingue une ombre poitant quelque chose
sur une autre ombre, la photographie est bien trop sombre pour vraiment
distinguer ce qu'elle montre.
DORIS
: - Le flash ne devait pas être déclanché, c'est bien
trop flou. Mais pourquoi Maryvonne aurait-elle prit cette photo? Surtout
qu'elle date de la nuit de sa mort et de celle de ma pauvre petite... Je
dois absolument découvrir ce qu'il y a sur cette photographie.
Doris
reprend son sac à main, emporte la photo et quitte son appartement
avec détermination.
Scene
5
Wilshire
Boulevard - devant les locaux de Sterling-Woodward
Lexi retourne sur les lieux de l'explosion et découvre les pompiers en train de finir d'éteindre l'incendie dû à l'explosion de ses bureaux. Elle est désespérée devant l'état désastreux de ses locaux. Un enquêteur du FBI s'approche d'elle.
LEXI
: - Quelle catastrophe ! Je n'arrive pas à réaliser que ce
tas de gravas est en fait ma compagnie...
ENQUÊTEUR : - Connaissez-vous des personnes qui auraient pu provoquer cela ? LEXI : - Vous pensez que ce sont les mêmes personnes à l'orgine de la destruction du World Trade Center ? ENQUÊTEUR : - Non, bien sûr que non. Ne faites pas cette comparaison, mademoiselle, ça n'a rien de comparable. La bombe qui a explosé ici était une bombe de petite facture et nous pensons qu'elle n'avait pour but que de détruire votre compagnie. Les bâtiments aux alentours n'ont absolument pas été touchés... LEXI : - Il n'y a qu'une personne qui aurait pu faire un acte aussi odieux. ENQUÊTEUR : - De qui s'agit-il, d'après vous ? LEXI : - James Wenworth. Il n'y a que lui pour faire une chose pareille. ENQUÊTEUR : - Ah oui... J'ai lu toute cette sordide affaire entre vous deux, vous avez filmé ses ébats avec son beau-frère et avez diffusé la vidéo devant les journalistes et plus grands industriels de cette ville. LEXI : - Oui, et il cherche à se venger ! ENQUÊTEUR : - Si vous voulez mon avis, il a bien raison. Je trouve votre attitude lamentable à son égard. LEXI : - (s'énervant) Eh bien je me passerai de votre avis, alors maintenant faites votre boulot et arrêtez-le, je veux que James Wenworth soit fait prisonnier vivant puis pendu par les testicules, me suis-je bien fait comprendre ? ENQUÊTEUR : - (riant) Nous sommes en Amérique, Mademoiselle Sterling, ici on éléctrocute, on empoisonne, on gaze, mais on n'émascule pas encore. Quoique c'est peut-être en réflexion à la Maison-Blanche ! LEXI : - Alors vous n'allez rien faire ? Cet individu a peut-être tué ma secrétaire, il a réduit en cendres mes locaux, je viens d'apprendre que ma compagnie avait déjà perdu 27% à Wall Street, et il va s'en tirer à si bon compte ??? Je n'y crois pas ! ENQUÊTEUR : - Nous allons l'interroger mais nous enquêtons toujours, nous ne sommes même plus sûrs qu'il s'agit d'une bombe ou s'il s'agissait seulement d'un court-circuit qui aurait provoqué une explosion, vous savez ça arrive fréquemment. LEXI : - Oh je vous vous venie... Si vous essayez de bâcler cette affaire ou de conclure à un accident alors que vous savez tout comme moi qu'il s'agit d'un attentat, je vous préviens que je n'en resterai pas là, je vous poursuivrai jusqu'à ce que vous regrettiez d'être venu au monde, vous avez compris ? ENQUÊTEUR : - Je suis de la cellule anti-terroriste, Mademoiselle, je n'ai pas peur de Ben Laden, alors croyez-vous que vous, Mademoiselle Lexi Sterling, vous allez réussir à m'impressionner ? LEXI : - J'exige de parler à un de vos supérieurs. ENQUÊTEUR : - Vous n'avez rien à exiger. J'ai tous les pouvoirs au sein de la cellule, si je veux je peux vous boucler, vous trouver tous les crimes de la planète et vous faire passer sur la chaise électrique en un claquement de doigts, alors bouclez-la ! Lexi n'en mène pas large. |
Scene
6
Wilshire
Memorial Hospital
Lucas est en séance de psychothérapie. Il est allongé sur le sofa, les yeux rivés sur le plafond d'une blancheur épurée.
DR.BURKE
: - Quelle est la chose à laquelle vous pensez le plus dans la journée
ces derniers temps ?
LUCAS : - La chose ? Comment ça ? DR.BURKE : - Hé bien oui... Est-ce que vous pensez à votre travail, à vos relations personnelles ou à vos idées noires... ? LUCAS : - La chose à laquelle je pense le plus est une personne. Une personne merveilleuse, la plus belle rencontre de toute ma vie. DR.BURKE : - C'est de Pamela dont il s'agit, Lucas ? La femme dont vous m'avez parlé la dernière fois ? LUCAS : - Oui. Mais elle n'est pas libre... DR.BURKE : - Elle est mariée. Pensez-vous qu'elle est amoureuse de son mari ? LUCAS : - Je n'en sais plus trop rien, je sens qu'elle a des sentiments pour moi mais qu'elle reste avec son mari par devoir. Pamela a été élevée dans une famille riche, avec des traditions selon lesquelles on ne doit pas quitter celui qu'on épouse. Son premier mari est d'ailleurs mort... DR.BURKE : - Ressentez-vous le mari de Pamela comme un obstacle dans votre possible relation avec elle ? LUCAS : - Oui. DR.BURKE : - Ressentez-vous parfois l'envie de vous en débarasser ? LUCAS : - Oui. DR.BURKE : - Ces idées vous viennent-elles souvent à l'esprit ? LUCAS : - Relativement. DR.BURKE : - Et de là à passer à l'acte, pensez-vous qu'il y a une grande marge ? LUCAS : - Non. Je sens des pulsions de plus en plus fortes monter en moi... Parfois je me dis que tout serait plus simple si son mari n'était plus entre nous deux... DR.BURKE : - Comment parvenez-vous à réfreiner ces pulsions justement ? LUCAS : - En pensant à Pamela, et au mal que je lui ferais si je faisais du mal à Michael. DR.BURKE : - Que se passe t-il en vous lorsque vous avez ces pulsions ? LUCAS : - Je vois des images... J'entends également une voix, une voix qui ressemble à la mienne mais en plus malsaine. DR.BURKE : - Que vous dis cette voix ? LUCAS : - Elle me dit de poignarder Michael d'un énorme coup de couteau et d'enterrer son corps dans un endroit désert. DR.BURKE : - Vous diriez que ces voix sont de plus en plus fréquentes ou commencent à être moins présentes ? LUCAS : - Moins présente depuis que je suis sous traitement. DR.BURKE : - Nous arrivons à terme de cette séance. Je vais vous prescrire à nouveau du lithium. C'est le médicament le plus efficace à ce jour pour vivre normalement avec la schizophrénie. LUCAS : - Merci docteur. Merci pour tout. |
Scene
7
Appartement
de Maggie Collins
Au même moment, Michael est en train de faire l'amour avec la jeune infirmière, Maggie Collins.
MAGGIE
: - (essoufflée) Oh Dieu, c'était tellement bon Mickey !
Tu es vraiment comme on raconte...
MICHAEL
: - Ah oui, et qu'est-ce qu'on raconte justement ?
MAGGIE
: - Que tu es le meilleur coup du Wilshire Memorial.
MICHAEL
: - C'est vrai on dit ça ?
MAGGIE
: - Absolument. Alors, qu'est-ce que ça te fait d'avoir 75 000 dollars
?
MICHAEL
: - Disons que je me sens... disons... plus riche !
MAGGIE
: - Et ça ne fait que commencer, Mickey, tu vas voir. On forme une
sacrée équipe toi et moi.
MICHAEL
: - Tu me rend dingue, tu sais ?
MAGGIE
: - Ah oui ? Prouve-le !
MICHAEL
: - Encore ? Tu sais que tu es une petite coquine, toi ?
MAGGIE
: - Ne me dis pas que ça te plait pas...
Michael
et Maggie retournent sous les draps.
Scene
8
Cleveland
- appartement de July
Ross entre chez July avec son sac de voyage sous le bras, près à quitter la ville.
JULY
: - Ross ?
ROSS : - Salut July. JULY : - Qu'est-ce que tu fais avec ton sac sous le bras, tu t'en vas ? ROSS : - Je suis venu te dire au revoir. JULY : - Tu pars ? Déjà ? ROSS : - Je retourne à Los Angeles. J'ai tout fait pour t'aider mais rien n'est venu vraiment contredire la thèse du suicide de Phyllis. Je ne peux rien faire de plus, et je dois aller réconforter mon fils. Il a besoin de moi. JULY : - Tu peux pas partir maintenant ! C'est beaucoup trop tôt !!! ROSS : - Ecoute July, j'ai tout mis en oeuvre pour te venir en aide, j'ai interroger le légiste qui a fait le rapport, interrogé les enquêteurs, je peux t'assurer que Phyllis a mit fin à ses jours après avoir absorbé trop de médicaments. L'affaire est close. JULY : - (s'énervant) Non ! Non ! Et non ! Je n'abandonnerai pas ! ROSS : - Tu es surmenée, July, tu devrais vraiment songer à partir d'ici quelques jours, prendre quelques vacances, çe te reposerait et à ton retour, tu aurais certainement les idées plus claires. JULY : - Je ne te comprends pas, Ross, il y a encore quelques heures tu étais toi aussi soupçonneux et tu comptais continuer l'enquête, et à présent tu veux tout abandonner, d'un coup ? Pourquoi ? Je suis en droit de m'interroger. ROSS : - Pour ma part, j'ai décidé de m'arrêter là. Je suis navré. Ne m'en veux pas. Tout à coup, July saute au cou de Ross et l'embrasse sur les lèvres. JULY : - (chuchottant) Je ne veux pas que tu repartes... Reste avec moi... Je ne peux pas me passer de toi... Je crois que... que je suis retombée amoureuse de toi... July continue de le serrer contre elle et l'entraîne jusque sur le lit. A cet endroit, Ross et July continuent de s'embrasser tout en s'allongeant l'un sur l'autre. Ross relève les vêtements de July et l'embrasse sur le nombril en descendant petit à petit. JULY : - Fais-moi l'amour Ross... Comme autrefois... Ross et July font l'amour avec fougue dans la chambre de la jeune femme. |
Scene
9
Venice
House - chambre d'Amanda
Amanda se lève de son lit mais elle est victime de nouvelles hallucinations.
AMANDA
: - Qui est là ??? Qui me parle ? Qu'est-ce que vous voulez ?
UNE VOIX MASCULINE : - Que je suis content de te revoir. Tu es toujours aussi en beauté, c'est incroyable ! AMANDA : - Qui c'est ? Montrez-vous !!! C'est alors que Rory Blake apparait derrière Amanda, qui sursaute de peur. RORY : - Et toi, tu es heureuse de me revoir ? AMANDA : - Rory ??? C'est impossible ! RORY : - C'est comme ça qu'on acceuille son mari ? AMANDA : - Ne sois pas ridicule, notre mariage n'a duré que quelques heures. Tu as voulu me tuer. Tu voulais prendre mon argent. RORY : - Oui, et tu as été très vilaine, par ta faute je suis mort. Sais-tu ce que ça fait de mourir ? AMANDA : - Tu n'existes pas... C'est une imagination de mon esprit... Tu n'es pas réél... RORY : - Crois-tu ? AMANDA : - Vas t-en ! Laisse-moi en paix. RORY : - C'est trop tard, Amanda, tu ne connaîtras plus jamais la paix désormais. Tu vas devoir payer tout le mal que tu as causé autour de toi. AMANDA : - Pourquoi faites-vous tous ça ? Pourquoi voulez-vous me rendre folle ? Je n'ai pas mérité ça. RORY : - Oh que si ! Dans la vie on récolte toujours ce que l'on a semé, et dois payer pour toutes tes erreurs, tes tricheries, tes manipulations, et tes mensonges. AMANDA : - C'est le monde à l'envers ! C'est toi qui m'a séduite pour me voler ma fortune. Tu as profité de ma séparation d'avec Kyle, à l'époque, pour m'attirer dans tes filets et une fois qu'on a été mariés, tu as tenté de te débarasser de moi. RORY : - Oui, malheureusement je n'y suis pas parvenu, à cause de ce boyscoot de Kyle McBride. Kyle... A ce que j'ai su, ça n'a pas marché fort longtemps ensuite... AMANDA : - Parce que je me suis rendu compte que Peter était vraiment l'homme de ma vie. Nous nous aimons comme jamais tu ne comprendras qu'on puisse aimer. RORY : - Et vous vous aimez tellement qu'il t'a laissé seule dans cette maison... Si ça se trouve, en ce moment, il est en train de s'envoyer en l'air avec une assistante ou une secrétaire... AMANDA : - Tu racontes n'importe quoi, tais-toi ! Tu cherches à me rendre dingue... Rory avance de plus en plus vers Amanda, jusqu'à ce que la jeune femme tombe à la renverse et se cogne le crâne contre une table de chevet. Amanda s'effondre, du sang coule de son crâne. |
Scene
10
Venice
House - living-room
En bas, dans le living-room, Miranda est au téléphone avec une mystérieuse personne.
MIRANDA : - (au téléphone) Oui c'est moi (...) Tout se passe à merveille, le plan B fonctionne parfaitement (...) Je suis prête pour l'étape supérieure, je n'attends que votre feu vert pour passer à l'action.
Scene
11
Sur
la route, dans une voiture.
Eve et Cameron partent à Oakhurst où Eve compte lui présenter sa mère.
EVE
: - Je suis tellement impatiente de te présenter à ma mère.
CAMERON
: - Je suis heureux de rencontrer enfin ta famille. Mais dis-moi, tu crois
qu'elle est au courant pour ce qui s'est passé, James et toute cette
histoire... ?
EVE
: - Ma mère n'est pas une fana de la presse. Et quand bien même
elle était courant, je m'en fiche royalement puisque je sais que
c'est moi que tu aimes.
CAMERON
: - Tu as raison. En tout cas, c'est cool que vous soyiez réconciliées
toutes les deux. Mon plus grand rêve, tu vois, a toujours été
de faire partie d'une vraie famille. La mienne est un peu débridée,
on est tous plus ou mains demi-frères et demi-soeurs. Partager les
gênes de Monica n'est pas évident tous les jours.
EVE
: - Je ne t'ai jamais posé la question mais, bon c'est pas pressant
je n'en veux pas tout de suite, mais tu as envie d'avoir des enfants ?
CAMERON
: - Absolument. Surtout s'ils héritent de la beauté de tes
yeux et de ta grâce...
EVE
: - Tu es si merveilleux, j'ai rencontré quelques hommes dans ma
vie mais je crois que j'ai enfin trouvé en toi l'homme de ma vie.
C'est tout ce dont je désire réellement dans la vie. Que
l'on m'aime... Je peux tout faire par amour. Et à tes côtés,
je me sens prête à affronter n'importe qui.
CAMERON
: - Tiens, il y a une pancarte indiquant Oakhurst à 15 miles, je
tourne ?
EVE
: - Oui. C'est plus très loin maintenant...
Scene
12
Cleveland
- appartement de July
Ross et July viennent de faire l'amour. Ross se lève subitement et commence à se rhabiller.
JULY
: - C'était si intense, Ross ! ça m'a rappelé tellement
de bons souvenirs quand on était ensemble...
ROSS : - Je suis désolé, je n'aurais jamais dû faire ça. C'était une erreur. JULY : - Ah bah merci pour l'erreur ! ROSS : - On aurait pas dû faire l'amour. Je suis marié. JULY : - Je ne t'ai pas forcé, je te le rappelle, eh puis tu avais l'air d'être heureux ! ROSS : - J'aime ma femme, je veux former une vraie famille avec elle et RJ, je m'en veux de lui avoir fait ça. JULY : - A quoi tu joues avec elle ? Nous savons tous les deux que tu n'es pas amoureux d'elle. ROSS : - Bien sur que si, je l'aime ! Ross se lève du lit et remet sa chemise. JULY : - (en colère) Alors quoi ? Tu as tiré ton coup, ça y est, alors maintenant tu peux t'en aller tranquille ? Tu me prends pour quoi ? Une poule de luxe ? ROSS : - Tu sais très bien que non. Mais tous les deux ça n'a pas marché une première fois, alors pourquoi ça marcherait maintenant ? JULY : - Parce que tout a changé. Phyllis n'est plus de ce monde, nous pouvons nous aimer librement. ROSS : - Phyllis n'est plus... Mais Kimberly est ! Je ne peux pas lui faire ça. JULY : - J'en ai marre d'être toujours la dernière roue du carosse ! Je l'étais à l'époque où tu étais marié avec Phyllis, je n'ai plus envie de l'être maintenant que tu es avec une autre femme. Je veux une véritable place dans ta vie. Tu sais aussi bien que moi que nous sommes faits l'un pour l'autre, Ross, alors ose affronter tes sentiments pour une fois et prend une décision. ROSS : - Ma décision est prise, July, l'affaire est rompue. JULY : - Quelle affaire ? L'enquête ou nous ? ROSS : - Les deux, July, les deux... Ross se lève et quitte la chambre. Avec un regard de haine, July refuse d'abandonner là. JULY : - Moi je n'arrête pas. Ni l'enquête, ni à toi Ross... Et je te fais la promesse, que très bientôt, nous serons enfin réunis pour toujours! |
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Suite
de l'épisode ---
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