SAISON 11 - EPISODE 11
UNE NURSE BIEN ETRANGE
The hand upon the craddle
diffusion originale : 18/05/2003 - episode # 302 (#74)

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Scene 5
Melrose Place

A Melrose Place, Pamela et Lucas se croisent sur le palier en allant chercher le courrier.
Mais ils ne se disent rien, se sentant coupables par rapport au baiser qu'ils
ont échangés. C'est alors que...


PAMELA : - Salut...
LUCAS : - Salut Pamela. Oh, je crois que le facteur s'est encore trompée, il a distribué ton courrier à la mauvaise porte.
Lucas s'approche de Pamela et lui rend son courrier.
LUCAS : - C'est un nouveau, il faut le pardonner.
PAMELA : - Tu as prit rendez-vous chez le psychiatre ?
LUCAS : - J'ai prit un rendez-vous au Wilshire Memorial Hospital. Je dois y aller cet après-midi.
PAMELA : - C'est bien. C'est ce qu'il y a de plus important à faire pour le moment. Je sais qu'au fond de toi, Lucas, il y a cette personne si gentille, si serviable que tout le monde connaît et apprécie. Je sais que cette partie de toi est encore là et celle-là que j'aime chez toi. Débarasse toi de ce qui te pousse à faire du mal aux autres, à Michael entre autres...
LUCAS : - Est-ce que tu m'aideras ?
PAMELA : - Je ne sais pas si je pourrai, tu me met dans une situation difficile Lucas. J'ai épousé Michael en jurant que c'est lui que j'épaulerai.
LUCAS : - Et alors ? Est-ce qu'il t'a aidé lui quand t'avais besoin de son aide ? NON ! C'est moi qui était là pour t'épauler, pour t'encourager à faire cette difficile opération. Parce que je t'aime.
C'est la première fois qu'il lui dit 'je t'aime'. Pamela est troublée.
PAMELA : - Non, ne dis pas ça...
LUCAS : - Tu as déjà oublié le baiser que nous avons échangé ?
PAMELA : - On a fait une erreur, on aurait jamais dû. Je m'excuse si tu as cru que ça signifiait autre chose qu'un simple baiser de remerciement pour m'avoir sauvé de la noignade.
LUCAS : - (en colère) Quoi ??? C'est tout ce que ça représentait pour toi alors ? Juste un baison de remerciement ??
PAMELA : - Je sais pas ! je sais pas ! Je sais plus quoi penser de ce que je ressens, je suis perdue en ce moment. Entre Michael et son attitude envers moi, entre mes douloureuses séances de rééducation, et toi, je ne sais plus où je vais. Je ne sais plus quelles sont mes prioritées actuellement. Ce que je veux par-dessus tout c'est que tu guérisses, que tu te délivres de tes pulsions de violence.
LUCAS : - S'il faut que je me soigne pour que tu me donnes une chance alors il n'y a pas à hésiter une seconde. Je ne regrette pas de t'avoir embrassé, je le voulais vraiment, j'en mourrais d'envie, je n'attends que ça depuis des semaines. Je suis fou amoureux de toi, tu ne le vois pas bon sang ? Et je sais que tu ressens la même chose pour moi alors pourquoi ne te l'avoues-tu pas à toi-même...
PAMELA : - Je ne peux pas...
LUCAS : - Pourquoi ?
PAMELA : - Parce que !
Lucas l'embrasse alors de force, Pamela le repousse.
PAMELA : - Ne fais pas ça, ma vie est déjà assez compliquée sans que tu me poses un cas de consience de plus !
LUCAS : - Je suis un cas de conscience pour toi ?
PAMELA : - Lucas, tu oublies que tu as voulu tuer celui qui est mon époux. Te rends-tu compte de la gravité de ton acte ?
LUCAS : - Tu crois pas que nos deux vies seraient plus belles sans lui ?
PAMELA : - (outrée) Qu'est-ce que tu insinues ? Que nous serions heureux si Michael mourrait ?
LUCAS : - Je ne parle pas de mort, bien sûr que non ! Mais si tu le quittais par exemple...
PAMELA : - Après tout ce qu'il a fait pour moi ? Non, je ne peux pas voyons ! Et puis je l'aime encore. Malgré tout.
LUCAS : - Et moi, tu ne m'aimes pas ?
PAMELA : - Si. Si, je crois que je t'aime également.
LUCAS : - Eh ben alors ? Qu'est-ce qui nous empêche de nous aimer ?
Lucas embrasse de nouveau Pamela qui, cette fois, se laisse emporter par les tourments de la passion dans les bras de Lucas.

Scene 6
Cleveland - appartement de Doris

A Cleveland, Ross s'entretient avec Doris, la mère de Phyllis. Celle-ci garde les poings fermés durant toute l'entrevue.

ROSS : - Madame Patrick, je voudrais vous dire à quel point je suis navré pour Phyllis.
DORIS : - Merci, ça me fait du bien de vous l'entendre dire. Phyllis était tout pour moi.
ROSS : - Je le comprend. Sa mort nous bouleverse tous. July m'a parlé de la mort de votre amie également.
DORIS : - Maryvonne est morte la même nuit que Phyllis. Ce qui est étrange, c'est vrai. Mais ce n'est surement qu'une coïncidence.
ROSS : - July, elle, ne croit pas aux coïncidences.
DORIS : - Je sais, elle m'en a parlé également. Mais Maryvonne est décédée d'une crise cardiaque, elle ne s'est pas suicidée comme ma pauvre petite fille. Maryvonne était déjà assez âgée et souffrait du coeur...
ROSS : - Alors vous pensez que la mort de Phyllis et celle de Maryvonne n'ont aucun rapport entre elles ?
DORIS : - Pourquoi en auraient-elles ? Je ne comprend pas Ross. Où voulez-vous en venir ?
ROSS : - Je vais être franc avec vous, July m'a demandé d'enquêter sur la mort de Phyllis. Elle ne croit pas à la thèse du suicide.
DORIS : - Seigneur, pourquoi fait-elle ça ? C'est déjà tellement dur de devoir faire son deuil de la perte de son enfant, alors pourquoi ne laisse t-elle pas Phyllis repose en paix hein ?
ROSS : - Parce qu'elle considérait Phyllis comme sa soeur.
DORIS : - Je vous en prie, Ross, abandonnez tout ça. Partez retrouver votre nouvelle épouse et RJ, il a besoin de vous là-bas.
ROSS : - July et Phyllis ont besoin de moi ici également. S'il y a vraiment un lien entre la mort de Phyllis et celle de Maryvonne, alors je dois le découvrir.
Après le départ de Ross, Doris ouvre sa main et regarde une pellicule de photos qu'elle dissimulait dedans.

Scene 7
Malibu Beach

Au même moment, à Malibu, Kimberly emmène R.J faire une ballade sur la plage.


RJ : - Môman ? Môman ?
KIMBERLY : - Oui mon chéri ?
RJ : - Est-ce que tu crois que mon autre maman nous voit d'où elle est ?
KIMBERLY : - Evidemment, mon grand. Je suis sure que Phyllis est très heureuse de voir à quel point tous les deux nous nous entendons bien, tu ne crois pas ?
RJ : - Hein hein.
KIMBERLY : - Mais tu sais, Phyllis doit se reposer maintenant. Si tu n'arrêtes pas de parler d'elle à longueur de journées, elle ne va pas être contente car il faut lui laisser le temps de reconstruire sa vie au Ciel...
RJ : - Tu crois qu'elle est heureuse au ciel ?
KIMBERLY : - Bien sûr.
RJ : - Je peux aller jouer dans le sable dis ?
KIMBERLY : - Bien sur mon chéri. Mais ne t'éloigne pas trop, d'accord ?
RJ : - Oui maman.
RJ court jusqu'à la plage et se met à jouer avec d'autres enfants autour d'un chateau de sable, c'est alors qu'une personne survient derrière Kimberly.
UNE VOIX MASCULINE : - Maman ?
Kimberly se retourne en sursautant. C'est Peter.
KIMBERLY : - (surprise) Peter !! Tu m'as fait une de ces peurs !
PETER : - Qui est ce petit avec toi ?
KIMBERLY : - C'est RJ, le fils de Ross. Il habite avec nous maintenant. Mais dis-moi, je crois que des félicitations s'imporsent non ? Monsieur le Maire !
PETER : - Merci. Eh oui, qui l'aurait crû il y a encore quelques années, n'est-ce pas ?
KIMBERLY : - Moi. A l'époque où l'on sortait ensemble, j'ai tout de suite détecté chez toi un sens politique aigu.
PETER : - Ai-je rêvé où ce bambin t'a appelé 'maman' ?
KIMBERLY : - (mal à l'aise) Tu as du mal entendre Peter.
PETER : - (sérieux) J'ai très bien entendu, Kim. Il t'a appelé Maman. Comment ça se fait ? Ce gamin n'a t-il pas déjà une mère ?
KIMBERLY : - (chuchottant) Ecoute Peter... sa maman vient de se suicider, alors le petit a besoin d'une personne qui lui donne l'affection que sa mère ne pourra plus jamais lui donner, alors c'est plus facile pour lui de m'appeler maman...
Peter ne semble pas convaincu.
KIMBERLY : - Quoi ? Pourquoi fais-tu cette tête ?
PETER : - Est-ce que tout va bien ?
KIMBERLY : - Mais oui, pourquoi me poses-tu cette question ?
PETER : - Je ne sais pas, tu me semble être sur la défensive.
KIMBERLY : - (s'énervant) C'est toi aussi, avec tes questions stupides ! Qu'est-ce qu'il y a ? Ca te dérange de me voir m'occuper de l'enfant de mon propre mari ou quoi ?
PETER : - Pourquoi t'énerves-tu ainsi ? J'ai juste trouvé ça bizarre que cet enfant qui te connait à peine t'appelle déjà maman c'est tout ! Je trouve cela bizarre...
KIMBERLY : - Bizarre ou malsain ? Ben vas-y, dis-le !
PETER : - Malsain oui... Je sais pas mais sa mère vient de mourir, et il t'appelle déjà maman, je toruve ça malsain, c'est pas bien.
KIMBERLY : - (s'énervant) Oh oh oh !!! Voici le grand chevalier Peter Burns, nouvellement maire de Los Angeles, qui vient me prodiguer ses bons conseils ! (chuchottant) Tu sais où tu peux te les foutre tes bonnes manières mon cher Peter ?
PETER : - Je préfère pas l'entendre, ça risquerait de choquer mon âme sensible.
KIMBERLY : - Alors fiche-moi la paix et va t'occuper d'élever tes propres enfants au lieu de t'occuper du mien !
PETER : - (soupçonneux) Du tien ? Tu considères cet enfant déjà comme le tien ?
KIMBERLY : - C'est pas ce que j'ai voulu dire, oh eh puis tu m'agaces !
Kimberly pars en direction de RJ, qui joue avec d'autres enfants.
KIMBERLY : - (l'appelant) RJ, mon chéri, tu viens ? On rentre !
RJ : - Pô tout de suite maman, s't'eu plaît !
Le visage de Kimberly se crispe tandis que non loin d'elle, Peter, qui a entendu, semble soucieux.
PETER : - C'est bien ce que je pensais...

Scene 8
Wilshire Memorial

A l'hôpital, Michael renverse du café par  inadvertance sur une jeune et jolie nouvelle infirmière (Krista Allen).

UNE JEUNE INFIRMIERE : - Vous pourriez pas faire attention non ?
MICHAEL : - Oh excusez-moi (troublé par sa beauté) mada...mad...mademoiselle
L'INFIRMIERE : - Comment vais-je faire partir tout ça moi maintenant ?
L'infirmière quitte sa blouse et son chemisier tâché et se retrouve en soutien-gorge devant un Michael médusé.

MICHAEL : - (regardant sa poitrine) Vous...vous...etes nouvelle ici ? Je les avais jamais vus... euh j'veux dire j'vous avais jamais vue ici pardon...
L'INFIRMIERE : - Je viens d'arriver, c'est mon premier jour, et il commence bien ! Je me présente, Maggie Collins, et vous quel est votre nom que j'aille faire un rapport auprès du chef de clinique ?
MICHAEL : - (souriant) Ce ne sera pas la peine je crois...
MAGGIE : - Pourquoi ?
MICHAEL : - Parce qu'il est devant vous, jeune demoiselle.
MAGGIE : - (gênée) Oh, vous etes le Docteur Michael Panini, c'est ça ?
MICHAEL : - (bougon) Mancini... Michael MANCINI, pas Panini ! Mancini ! M - A - N - C - I - N - I
MAGGIE : - J'ai beaucoup entendu parler de vous, vous savez Docteur Mickey !
MICHAEL : - Mickey ??? Quelle horreur !!
MAGGIE : - C'est le surnom que les médecins dans lequel je travaillais avant vous donnent...
MICHAEL : - Et peut-on savoir de quel hopital il s'agit ?
MAGGIE : - L'hôpital Ste Sophie...
MICHAEL : - (tentant de se souvenir) Ste Sophie...Ste Sophie... ça me dit quelque chose ce nom... Il n'y a pas eu une histoire de détournement de fonds un truc comme ça ?
MAGGIE : - (gênée) Si si...
MICHAEL : - Oh Mon Dieu, j'y suis !! Je vous ai vu dans le journal, c'est vous qui avez été licenciée parce que vous piquiez dans la caisse, c'est ça ?
MAGGIE : - Parce que vous lisez les journaux vous ?
MICHAEL : - Si vous etes venue dans ma clinique pour essayer de recommencer, je vous garantis que je vous ai à l'oeil, mademoiselle Collins !
MAGGIE : - Ce n'est absolument pas mon intention, Mickey.
MICHAEL : - Ah bah tant mieux parce que je m'en serais voulu de vous mettre à la porte, une si ravissante jeune femme que vous, ça donne envie aux médecins de venir travailler croyez-moi !
MAGGIE : - Enfin... je ne projette pas de le faire ici...
MICHAEL : - Qu'est-ce que vous essayez de me dire, Maggie ? Je peux appeler Maggie puisque vous m'appelez Mickey !
MAGGIE : - J'ai appris pas mal de choses sur vous, Mickey, vous avez été impliqué dans pas mal de petites combines si je ne m'abuse, n'est-ce pas ?
MICHAEL : - Vous m'avez l'air bien renseignée sur mon compte, me trompe-je ?
MAGGIE : - (soudain sérieuse) Ecoutez-moi Michael, si je suis ici ce n'est absolument pas le fruit du hasard. J'ai fais des recherches sur vous, je sais que vous etes quelqu'un d'efficace, de malin, rusé comme un renard et vénal comme une veuve de riche banquier. J'ai besoin de vous pour une opération importante.
MICHAEL : - Une opération importante ? Quelle genre d'opération ? C'est légal au moins ?
MAGGIE : - Comme si c'était important que ce soit légal ou pas ! Il y a un méga paquet de fric à se faire, Mickey.
MICHAEL : - (secouant la tête) Non, non, non, j'ai dépassé ce stade, je suis passé à autre chose. Je suis un médecin respectacle et chef de clinique.
MAGGIE : - Et votre salaire de médecin et chef de clinique vous permet-il de vous payer cette sublime corvett rouge dont la pub est affichée partout dans la ville ? Vous permet-il de vous payer des voyages aux Bahamas ou à Cancun ?
MICHAEL : - (hôchant la tête pour faire non) Je sais pas...
MAGGIE : - Vous n'avez donc pas envie de gagner 3-4 millions ?
MICHAEL : - De centimes ?
MAGGIE : - De dollars, Mickey, de dollars ! 4 millions de dollars ! 50-50
La séquence se termine sur un plan du visage de Michael, hésitant...

Scene 9
Melrose Place - appartement d'Eve

Eve se réveille dans les bras de Cameron.


EVE : - Bonjour mon amour... Passé une bonne nuit ?
CAMERON : - (l'embrassant) Oui, excellente, car on a pas dormit de la nuit !
Eve regarde le journal du matin et reste scandalisée devant la première page qui raconte en détails la projection de la vidéo des ébats de James et Cameron devant la presse et les plus importants industriels de la ville hier soir.
EVE : - (sous le choc) Oh mon Dieu, Cameron, regarde-moi ça !!!
Elle tend le journal à Cameron qui regarde l'article, impassible.
EVE : - Lexi a osé montré cette cassette ?? Quelle sale petite garce !
CAMERON : - Oui.
EVE : - (outrée) C'est tout ce que ça te fait ? On montre ta partie de jambes en l'air avec...avec... ce... bouuh j'arrive pas à le dire... et c'est tout l'effet que ça te fait ? Tu n'es pas en colère, furieux, hors de toi, outré, effondré, fou de colère ???
Cameron serre Eve dans ses bras.
CAMERON : - Hey, calme-toi ma chérie, ce n'est rien, c'est pas grave, de toutes manières il était évident que Lexi Sterling ne laisserait pas passer cette occasion de damner le pion à James. Il a été naïf de croire qu'elle ne ferait rien de cette petite bombe.
EVE : - Oui mais quand même, qu'est-ce que les gens vont penser de toi maintenant ? De nous ?
CAMERON : - Ah je vois ! Tu te fais plus de soucis au sujet de ta réputation que de la mienne en fait !
EVE : - C'est ridicule ! Pas du tout.
CAMERON : - C'est vrai, après tout, Eve Cleary qui est fiancée avec un homme qui a couché avec James Wenworth ! C'est vrai que ça fait tâche sur un CV, n'est-ce pas ?
EVE : - Je ne te comprend pas, Cam', dans cette histoire c'est toi qui est salis, alors pourquoi ne ressens-tu aucune haine envers Lexi ? Tu te rend compte qu'hier, le Tout Hollywood t'a en train de baiser avec Wenworth ??
CAMERON : - Si tu savais comme je m'en fiche ! Je n'ai jamais eu à cacher qui j'étais, qu'Hollywood ou Salem sache que j'ai eu des aventures aussi bien féminines que masculines je m'en contrefous ! Si ça amuse les gazettes débiles tant mieux pour elles, mais moi je m'en fous. Le plus à plaindre dans cette histoire ce sera James.
EVE : - (réfléchissant) C'est vrai ce que tu dis, j'y avais pas pensé, mais c'est vrai que c'est lui qui va s'en prendre plein la tête !
CAMERON : - Les médias vont s'acharner sur lui, ils vont le réduire en miettes. Ils se fichent de moi, je ne suis qu'un petit cadre, alors que lui, c'est l'un des plus grands patrons de société du pays, il a beaucoup plus à perdre que nous tu ne crois pas ?
EVE : - Correct ! Et je suis heureuse qu'il puisse enfin en baver... Mais on va être harcelé pendant les permiers jours, je vais appeler ma mère pour lui demander si on peut pas venir passer quelques jours chez elle d'accord ? ça me permettra de te présenter enfin à elle... Ok ?
CAMERON : - Avec plaisir. Je suis impatient de la connaître.
Ils s'embrassent.

Scene 10
Cleveland Hospital - Morgue

Le médecin légiste qui a autopsier Phyllis s'entretient avec Ross.

ROSS : - Vous etes sur de ce que vous avancez docteur ?
MEDECIN LEGISTE : - Absolument. La victime a reçu un coup sur la tête, ça ne fait aucun doute.
ROSS : - Et quoi d'autre s'il vous plait ?
LEGISTE : - Elle a également des hématomes, je pense qu'elle a dû se fracasser le crâne sur la table de chevet lorsqu'elle a perdu connaissance après la prise de médicaments qui lui a été fatale.
ROSS : - Vous ne pouvez pas en être sûr, n'est-ce pas ?
LEGISTE : - C'est ce qui est le plus probable à 95%, Monsieur.
ROSS : - C'est ce que vous avez indiqué sur votre rapport, je sais, j'ai pu le lire mais il y a quelques zones d'ombre que j'aimerais éclaircir avec vous, si ça ne vous dérange pas.
LEGISTE : - Lesquelles ?
ROSS : - Est-ce qu'il y a une possibilité pour que Phyllis ait été agressée ou qu'elle se soit battue ?
LEGISTE : - Je ne sais pas quoi vous répondre... Probablement... Les 5% qui restent... Mais, entre nous, c'est pas très crédible. Si vous voulez mon avis, vous devriez arrêter cette enquête, Phyllis Harper est morte d'une overdose de médicaments et s'est fracassée le crâne en tombant. Le cas est clos pour moi.
ROSS : (partant) Pas pour moi ! Merci pour tout docteur.
Après le départ de Ross, le légiste prend don téléphone et compose un numéro.
LEGISTE : - (au téléphone) C'est moi. Il vient de sortir d'ici, j'ai fais ce que vous m'aviez demandé. A présent, je veux l'assurance que vous me ferez plus chanter. (...) Très bien. (...) C'est ça, bonne journée à vous !
Il raccroche. A l'autre bout, le téléphone raccroché, on découvre qu'il s'agit de Kimberly.
KIMBERLY : - Oh Ross, Ross, Ross, pourquoi cherches-tu à enquêter bon sang ?

Scene 11
Cleveland - appartement de Phyllis

Plus tard, Ross retrouver July dans l'appartement de Phyllis.


JULY : - Ross, c'est toi ?
Ross arrive dans la chambre du drame.
ROSS : - Oui, je reviens de chez le légiste.
JULY : - Alors, qu'est-ce qu'il a dit ?
ROSS : - Il confirme la thèse de l'overdose et des hématomes dûs à la chute.
JULY : - Qu'est-ce que t'en penses toi ?
ROSS : - Que ce gentil docteur était pressé que je m'en aille...
JULY : - Tu devrais venir voir là...
July emmène Ross jusqu'au lit de Phyllis et commence à gratter la peinture sur le mur et lui montre son doigt.
JULY : - C'est de la peinture fraîche.
ROSS : - Mais ç n'a aucun sens !
JULY : - Aucun non, à moins que Phyllis ait décidé de refaire la peinture de sa chambre juste avant de nous quitter pour laisser l'appartement neuf aux futurs locataires...
Ross continue de gratter sous la peinture, et découvre un petit trou.
ROSS : - Qu'est-ce que c'est que ça ?
JULY : - Un trou.
ROSS : - Tout s'explique, Phyllis voulait clouer quelque chose au mur et comme ce n'était pas joli, elle a décidé de cacher le trou...
JULY : - Qui espères-tu convaincre avec ça ? Un débile ?
ROSS : - A quoi penses-tu July ?
JULY : - Je trouve que ça ressemble à un impact de balles, pas toi ?
ROSS : - Je sais pas, tu sais, y a des balles de calibres tellement différents que ça peut être ça comme tout autre chose. Je persiste à dire que c'est simplement un mauvais trou qu'elle a voulu cacher.
JULY : - Juste avant de se tuer ???? Mais n'importe quoi ! Si tu voulais mettre fin à tes jours, tu crois que tu t'occuperais de savoir s'il faut cacher les défauts de ta chambre ? Franchement ???
ROSS : - Je sais pas. Je crois juste que tu devrais arrêter de trop te focaliser sur cette histoire, ça va te rendre malade. Tu devrais te reposer, tu n'as pas dormis depuis deux jours...
JULY : - Comment veux-tu que je me repose alors que ma meilleure amie est morte ? Je ne dormirai que lorsque toute la lumière sera faite sur cette affaire. Pas avant ! Alors sois tu me viens en aide comme tu me l'a promis, soit tu retournes en Californie ! Mais moi je ne lâcherai pas le morceau. Hors de question.

Scene 12
Venice House

Amanda se sent très mal. Elle a bu le café de Miranda et commence à tout voir tourner.

AMANDA : - (étourdie) Oh... Je... Je... me sens... pas bien du tout...
MIRANDA : - (souriant) Amanda ??? Amanda que se passe t-il ? Vous ne vous sentez pas bien ?
Amanda voit tout trouble, tout tourne autour d'elle...
AMANDA : - Je vois tout tourner, il... il faut que... que je me repose... que je m'allonge...
MIRANDA : - Allons allons, un peu de courage voyons, vous voulez un autre café peut-être ?
AMANDA : - NON ! Il... (tout tourne de plus en plus vite) faut appeler... appeler... Pe...
Amanda s'écroule tout à coup à terre.
MIRANDA : - Appeler qui Amanda ? Peter ? Eh puis quoi encore ma chérie ? Ma pauvre Amanda !! Je suis là moi, tu verras, je vais très bien m'occuper de toi...
Miranda se penche sur Amanda, lui soulève la tête pour vérifier qu'elle est bien évanouie. Puis lâche la tête qui cogne contre le sol. Puis, Miranda sort une boite de pillules de sa poche et en dissimule dans le sac à main d'Amanda.
MIRANDA : - Eh ben, il était temps ! Que la fête commence !

Scene 13
Wilshire Memorial

Lexi rend visite à Michael à l'hôpital.

LEXI : - Michael, il faut que je te parle.
MICHAEL : - Tiens une revenante ! Que me vaut cet honneur ?
LEXI : - J'ai absolument besoin de ton aide, Michael. C'est plus qu'important. C'est une question de vie ou de mort.
MICHAEL : - Décidément, elles ont toutes besoin de moi aujourd'hui. Sauf une, ma femme !
LEXI : - Désolée pour tes problèmes de couples mais j'ai plus urgent.
MICHAEL : - Certaines personnes pensent vraiment que nous, médecins, avons que ça à faire que d'écouter les gens ! C'est fou ça !
LEXI : - Je t'en prie, donne-moi au moins deux minutes, le temps de t'expliquer la situation. Au nom de ce qu'on a vécu tous les deux...
MICHAEL : - Tu parles ! T'as refusé ma demande en mariage dans la piscine, j'avais l'air fin moi !
LEXI : - Oh tu vas pas me râbacher cette vieille histoire à chaque fois, non ?
MICHAEL : - Bon vas-y je t'écoute, qu'est-ce que tu veux de moi ?
LEXI : - J'ai besoin de ton aide.
MICHAEL : - Si c'est pour faire un bébé, c'est non. J'ai assez donné !
LEXI : - Un bébé ??? Quelle horreur, non ! Dieu merci. J'ai besoin de toi pour la cerise sur le gateau dans mon plan contre James et Monica.

MICHAEL : - Ah bon, parce que ça ne te suffit pas d'avoir montré cette vidéo de lui devant le tout Los Angeles hier soir ?
LEXI : - Non ! Mon but était de séparer cette garce de Monica et James, mais j'ai l'impression qu'au contraire ça a ressoudé leur couple, tu te rend compte ?
MICHAEL : - (se moquant d'elle) Ah oui c'est horrible !
LEXI : - Ne te moque pas de moi, c'est sérieux. Je dois absolument faire quelque chose, je ne peux pas les laisser gagner, pas après tout ce que j'ai mis en oeuvre.
MICHAEL : - Et qu'est-ce que je viens faire là-dedans moi ?
LEXI : - Monica est enceinte. Je suis sure que James n'est pas le père, mais je peux pas le prouver. C'est peut-être lui après tout, je sais plus...
MICHAEL : - Eh alors, tu veux lui envoyer une carte de félicitations et t'as peur de faire des fautes ?
LEXI : - Non ! Arrrrêêêêtttte !!! Monica a couché avec un type, Vince. Je veux que la date de conception se situe dans la date où cette nymphette se tapait Tarzan, compris ? Je veux que tu falsifies les documents pour faire en sorte que la date coïncide avec la date où Monica et James n'avaient plus de rapports physiques et qu'elle est allée voir ailleurs. Tu peux faire ça ?
MICHAEL : - Je pourrais, mais comment, vu que je ne suis pas son médecin !
LEXI : - (souriant) Ah ça j'ai ma p'tite idée là-dessus...


--- Suite de l'épisode ---
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