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Scene
4
Washington
- chez Ryan McBride
Kyle est arrivé à Washington, chez son frère Ryan.
RYAN
: - Je suis bien content de te voir, frangin. Ca fait plaisir de t'avoir
ici, ça faisait un bail !
KYLE : - Oui. J'avais besoin de prendre l'air, de quitter Los Angeles quelques jours. Et puis, j'avais quelque chose d'assez important à t'apprendre. RYAN : - Je t'écoute, qu'est-ce qui se passe ? KYLE : - C'est au sujet de Megan. RYAN : - J'espère sincèrement qu'elle va bien... KYLE : - Oui, ça peut aller t'en fais pas. RYAN : - Je dois t'avouer que j'étais soulagé de savoir que Megan était retournée à Los Angeles, à Melrose, je savais que là-bas elle serait bien épaulée par toi. KYLE : - Je ne sais pas comment tu vas prendre ça, mais je dois être honnête. Megan et moi avons une histoire. RYAN : - Une histoire ? Tu veux dire que vous couchez ensemble ? KYLE : - Nous sommes amoureux l'un de l'autre. Mais notre liaison est très compliquée, je tiens vraiment à elle, mais j'ai l'impression que certaines choses nous empêche de nous aimer comme nous le voudrions. RYAN : - Si pour toi je suis un obstacle, je te rassure, Megan et moi avons divorcés. KYLE : - C'est pas seulement ça, même si ça en fait partie. En fait, je... RYAN : - Tu veux mon approbation, c'est ça ? KYLE : - En quelques sortes ouais. RYAN : - (soudain furieux) Et quoi encore ??? Comment peux-tu avoir le culot de venir ici pour me parler de ta jolie love story avec celle qui a partagé ma vie pendant plusieurs années ? Tu voudrais que je te dise 'mais oui, entre frères, on peut bien se refiler nos femmes', c'est ça que tu veux entendre Kyle ? KYLE : - C'est pas ça du tout, et tu le sais ! Simplement, Megan et moi avons commencé à ressentir des sentiments très forts l'un pour l'autre. RYAN : - Tu la feras souffrir. Tu n'as jamais su garder une femme. Regarde, ton mariage avec Taylor a été un vrai fiasco. Celui avec Amanda n'a pas duré plus longtemps, et tu n'as pas réussit à retenir Jane. Combien de temps durera cette idylle de midinette avec Megan, hein ? Deux ? Trois mois ? KYLE : - Tu es mal placé pour me dire ça, Ryan. Après tout, c'est toi qui a tout gâché entre Megan et toi. RYAN : - Elle m'a trompé !!! Elle a fait un enfant avec un autre que moi ! KYLE : - Et tu l'as rejeté, tu as été immonde avec elle. J'étais là quand elle avait besoin de moi pour la soutenir, des liens se sont créés tu ne peux pas le nier ! RYAN : - J'ai besoin de prendre l'air. Ryan prend son ballon de basket et quitte l'appartement, laissant Kyle perplexe. |
Scene
5
Restaurant
Eve et Cameron déjeûnent ensemble sans remarquer qu'au fin fond du resto, Kimberly est elle aussi en train de déjeuner.. mais toute seule.
CAMERON
: - Alors, comment trouves-tu le restaurant ?
EVE
: - Très bon choix. J'ai lu qu'ils avaient reçu une excellente
note l'an passé. Dommage qu'il se trouve près de l'aéroport,
c'est loin de la ville mais bon !
CAMERON
: - Je voulais te dire que j'ai définitivement tiré un trait
sur mon passé, et que je suis prêt à me dévouer
corps et âme à toi, ma chérie.
EVE
: - Je suis ravie de l'entendre. Tu sais que j'ai souvent été
trahie par des hommes, je ne souhaîte pas que ça recommence,
je ne le supporterai pas.
CAMERON
: - J'en suis conscient, je ne te décevrai pas c'est juré.
D'ailleurs, pour la première fois de ma vie, je suis prêt
à réellement m'engager sérieusement avec une femme.
EVE
: - Je me sens prête également.
Eve
remarque Kimberly en train de déjeûner seule au fond du restaurant.
CAMERON
: - Qui est-ce ? Tu la connais ?
EVE
: - Oui, il s'agit de Kimberly Shaw... enfin Harper à présent.
C'est mon ancienne psychothérapeute, et amie.
Eve
fait un signe à Kimberly, l'invitant à venir les rejoindre.
Kimberly prend alors son assiette de crudités et s'installe à
leur table.
KIMBERLY
: - Salut Eve ! Comment vas-tu en ce moment ?
EVE
: - Plus que bien, je dois dire. Je te présente Cameron, mon fiancé.
Kimberly
lui serre la main avec retenue.
KIMBERLY
: - Enchantée de faire votre connaissance.
EVE
: - Alors, ça se passe bien avec ton mari ?
KIMBERLY
: - (sur la défensive) Pourquoi ça se passerait mal ?
EVE
: - Je demandais juste par politesse.
KIMBERLY
: - ça se passe très bien, mis à part ce drame qui
est survenu. L'ex-femme de mon mari s'est suicidée, et nous allons
devoir recueillir R.J, leur fils.
CAMERON
: - Quelle horreur ! Ca ne doit pas être facile pour cet enfant...
KIMBERLY
: - Oh, je pense qu'il s'en remettra très vite, il est jeune !
EVE
: - Oui mais quand même... Il vient de perdre sa mère...
KIMBERLY
: - Je serai là moi ! Je vais l'aider à surmonter son chagrin.
Mais dites-moi, tous les deux, ça fait longtemps ?
EVE
: - Non, pas tellement. Cameron m'a sauvé la vie et depuis on ne
se quitte plus.
KIMBERLY
: - Je suis ravie pour toi, Eve. Bon, je serai bien restée bavarder
avec vous plus longtemps mais je dois passer à l'aéroport
chercher R.J. Ross va rester quelques temps de plus à Cleveland
pour régler les dernières affaires. Ce qui va nous laisser
du temps, à RJ et moi, de nous connaître un peu plus !
Kimberly
boit une dernière gorgée de son café et quitte le
restaurant toute guillerette.
EVE
: - (à Cameron) Je la trouve bizarre...
CAMERON
: - Non, pourquoi ? Que vas-tu chercher par là ?
EVE
: - Je la connais. Elle n'est pas dans son état normal là...
Scene
6
Venice
House
Amanda, de son côté, fait plus ample connaissance avec Miranda, avec qui elle boit un thé dans le salon.
AMANDA
: - Alors Miranda, est-ce que la maison vous convient ?
MIRANDA : - Oh, tout à fait Madame Burns. Votre propriété est absolument exquise. Vous avez beaucoup de chance de posséder une si belle maison. AMANDA : - Et votre chambre, vous y etes assez à l'aise ? MIRANDA : - J'espère que vous ne vous moquerez pas de moi mais elle est deux fois plus grandes que mon dernier appartement en date ! AMANDA : - Sur vos références, vous dites que vous vous etes occupée dernièrement d'une fillette de 7 ans. Le fait que mes enfants soit nourissons ne vous pose pas de problème ? MIRANDA : - Non, absolument pas ! Bien au contraire, je préfère les nourissons. Je suis quelqu'un de très maternelle, de très chaleureuse. J'ai élevé mes cinq frères et soeurs, j'ai donc beaucoup d'entraînement. AMANDA : - Mon mari et moi sommes débordés en ce moment, c'est pour ça qu'il nous fallait absolument quelqu'un sur qui nous puissons compter 24 heures sur 24. Mon mari est très prit par son nouveau poste à la mairie, et moi par mes obligations de chef d'entreprise. MIRANDA : - Je suis ravie d'être ici, et ravie de pouvoir vous venir en aide. C'est un grand honneur pour moi de travailler pour une famille comme la vôtre. Soudain les bébés se mettent à pleurer, et Amanda s'apprête à se lever. MIRANDA : - Vous permettez ? Miranda se lève. AMANDA : - Heu... Oui... MIRANDA : - Je voudrais me familiariser avec eux. AMANDA : - Très bien, allez-y. Miranda part en direction de la chambre à coucher d'où les enfants pleurent. Miranda prend d'abord Holly. MIRANDA : - Chhhuut bébé... Je suis là... Tout va bien... Elle le berce et se met à chanter une berceuse en langue espagnole. Holly se calme. Puis elle prend Jesse et fait de même. MIRANDA : - Très bien les enfants... Rendormez-vous, la sieste n'est pas terminée. Je reviendrai tout à l'heure. Amanda regarde à la porte, vérifiant que tout se passe bien. Miranda vient la rejoindre. AMANDA : - Bravo. Vous etes exactement ce qu'il nous fallait. Vous savez très bien vous y prendre, j'en serais presque jalouse. MIRANDA : - Il n'y a pas de quoi, rien ne peut remplacer une mère vous savez. Mais si je peux aider les enfants et vous en même temps, alors tant mieux. |
Scene
7
Wilshire
Memorial Hospital
Michael
vient chercher Pamela à l'hôpital afin de la ramener chez
eux. Mais il semble
distant
avec elle, et Pam ne sait pas quoi faire pour recoller les morceaux.
Michael
entre dans la chambre de Pamela, qui finit de préparer ses bagages.
L'ambiance est glaciale.
MICHAEL
: - Tu es prête ?
PAMELA
: - Une petite minute, je termine.
Pamela
parvient à se déplacer avec des béquilles.
PAMELA
: - Comme tu peux le voir, je ne suis pas morte Michael.
MICHAEL
: - Je vois en effet. Tu m'en vois soulagé pour toi, Pammy.
PAMELA
: - C'est tout ce que ça te fait ?
MICHAEL
: - J'avais simplement peur pour toi.
PAMELA
: - Sans cette décision, je ne pourrais pas me tenir debout devant
toi et te tenir tête pour la première fois depuis des mois.
MICHAEL
: - Me tenir tête ? Je ne vois pas pourquoi tu devrais me tenir tête.
PAMELA
: - Depuis que je suis handicapée, je me sentais rabaissée
par rapport à toi, et depuis l'opération j'ai pris conscience
de plusieurs choses.
MICHAEL
: - Peut-on savoir lesquelles ?
PAMELA
: - Que tu ne m'aimes pas comme t'avais beau le dire et le répéter.
MICHAEL
: - C'est faux, je t'aime ! Je n'étais pas d'accord avec cette opération
parce que justement je t'aime et que je ne voulais pas te perdre.
PAMELA
: - Tu aimes avoir l'ascendant sur les femmes de ta vie, je le sais, Jane
me l'a confirmé à plusieurs reprises d'ailleurs. Je ne la
croyais pas vraiment, mais à présent j'en suis moi aussi
convaincue. Tu ne voulais pas que je subisse cette opération parce
que tu avais peur que je me détourne de toi, n'est-ce pas ?
MICHAEL
: - Ne sois pas ridicule !
Michael
et Pamela quittent l'hôpital. Michael n'aide même pas Pamela
à se déplacer, celle-ci ne pouvant compter que sur elle-même
et ses béquilles, difficilement. Arrivés vers leur voiture,
Michael vient en aide à Pamela pour rentrer dans le véhicule
quand soudain, un individu habillé tou de noir et cagoulé
se met à frapper Michael par surprise, de derrière, avec
une barre de féraille. Michael s'écroule à terre.
PAMELA
: - (hurlant) Michael !!!!
Pamela
sort de la voiture avec peine tandis que l'individu continue de frapper
Michael. Puis il sort un énorme couteau de sa poche et s'apprête
à poignarder Michael quand Pamela s'interpose entre les deux.
PAMELA
: - Je vous en prie, ne faites pas ça !!!
L'individu
stoppe net, comme paralysé par la détresse de la jeune femme.
PAMELA
: - Prenez la voiture si c'est ce que vous voulez mais ne faites pas ça,
je vous en prie !
L'individu
ne se contrôle plus et s'apprête à poignarder Michael
quand Pamela, de toutes ses forces, frappe l'individu avec une de ses béquilles,
le pied de la béquille se plantant dans l'épaule de l'individu.
L'homme hurle et la voix ne semble pas être indifférente à
Pamela.
PAMELA
: - Oh mon Dieu !!!
L'individu
prend alors la poudre d'escampette tandis que Pamela appelle au secours
pour qu'on vienne l'aider à relever Michael, blessé.
PAMELA
: - Michael, est-ce que ça va ?
MICHAEL
: - (blessé) Ouais... ça va aller... Appelle un taxi pour
rentrer, je ne veux pas retourner dans cet hôpital. Je peux plus
me le voir !
PAMELA
: - Tu es blessé il faut te soigner.
MICHAEL
: - Un pansement, un steak et ça ira !
Plus
loin, derrière le bâtiment, l'agresseur retire sa cagoule
et on découvre le visage de Lucas, essouflé et souffrant
de l'épaule.
LUCAS
: - Eh merde !!! Pourquoi tu m'as fait ça Pamela ??? Pourquoi ???
Scene
8
JWG
Lexi rend visite à James à son bureau et le nargue de nouveau.
LEXI
: - Salut beau gosse !
JAMES : - Que viens-tu faire dans mes bureaux ? J'avais pourtant dit à la sécurité que les guenons étaient interdites dans le bâtiment ! LEXI : - 5 secondes et 38 centièmes, record battu ! JAMES : - De quoi tu parles ? LEXI : - Tu m'as insulté après seulement 5 secondes 38 de conversation, un record dans le genre ! Bravo, on devrait te décerner la médaille du plus gros couillon ! JAMES : - Si c'est pour ce genre de joutes verbales que tu es venue, je te conseille d'aller directement t'acheter des playmobiles, au moins vous serez du même niveau ! LEXI : - Et si on parlait plutôt de ton playmobile à toi, hein ? Ce cher Cameron Williams ! JAMES : - Si tu es revenue pour me faire chanter avec tes précieuses cassettes, tu peux t'en servir comme placebo. LEXI : - Arrête, c'est beaucoup trop gros. Même pour moi ! Non, je ne suis pas venue dans ce but quoique t'en penses. JAMES : - D'ailleurs, je suis surpris que tu n'ai pas encore été montré la vidéo à Monica. Qu'est-ce que tu attends ? Je n'ai plus peur de toi, Lexi. LEXI : - Intéressant, ça veut dire que tu as DEJA eu peur de moi alors ?! JAMES : - Pas du tout. LEXI : - A vrai dire, j'ai décidé de laisser tomber avec ces vidéos. J'ai compris que je n'en tirerai rien du tout, je pense que je n'ai pas besoin de ce genre de stratagèmes pour avoir ce que je veux. JAMES : - (intrigué) Comment ça ? Tu vas tout de même pas me faire croire, à moi, qui ai été ton mari, qui te connait comme personne, que tu vas arrêter de me faire chanter ? LEXI : - J'ai beaucoup mieux qu'un pauvre petit chantage de débutante. Non, j'ai en ma possession l'arme fatale. Même Mel Gibson serait tout retourné s'il savait ! JAMES : - (de plus en plus intrigué) Et peut-on savoir quelle est cette arme ? Tu comptes acheter une cargaison de kalachnikof et tirer sur tous les clients qui refuseront de venir dans ta compagnie ? LEXI : - Quelle bonne idée !!! Mais non, c'est pas ça. En fait, j'ai un énorme projet qui va faire beaucoup parler. JAMES : - De quoi s'agit-il ? LEXI : - Ma société vient de mettre au point un genre de publicité révolutionnaire. Nous allons véritablement révolutionner le monde du marketting et de la pub avec un spot publicitaire qui utilise des technologies encore jamais utilisées dans la publicité. Je crois qu'avec ça, "Sterling" va devenir la plus grande et la plus renommée des entreprises publicitaires du monde entier. JAMES : - (tentant de cacher son appréhension) Tu vois grand ma chérie, n'aurais-tu pas les yeux plus gros que le ventre ? Attention de ne pas être mangée avant ! LEXI : - Cela ne risque pas d'arriver puisque j'ai déjà convié toute la presse, tous les clients et tous les médias à la première mondiale de cette publicité qui aura lieu au L.A Bowl ce soir à 20 heures. Si tu es aussi intrigué que ça, je laissera un carton d'entrée pour toi. Mais je sais que tu n'as pas le cran suffisant pour venir assister à mon triomphe... JAMES : - Ton triomphe ? Laisse-moi rire, tu as autant de créativité qu'un ramasseur d'ordures ! Tu vas te planter en beauté, ma jolie, comme tu nous en as donné l'habitude. LEXI : - (quittant le bureau) C'est ce qu'on verra ! Dors bien mon amour, dors bien. |
Scene
9
Melrose
Place - appartement de Monica et James
Quelqu'un sonne à la porte des Wenworth. Monica ouvre.
UN
JEUNE HOMME : - Bonjour, vous etes Madame Wenworth ?
MONICA
: - (intriguée) Oui, je suis Monica Wenworth.
JEUNE
HOMME : - J'ai un télégramme pour vous.
MONICA
: - Un télégramme ?
Le
jeune homme sort le télégramme de sa sacoche et le lui tend.
JEUNE
HOMME : - Le voici. Pouvez-vous signer en bas, s'il vous plait ?
MONICA
: - Bien sûr.
Elle
signe.
JEUNE
HOMME : - Bonne journée madame.
Il
s'en va. Monica referme la porte et lit le télégramme à
voix haute.
MONICA
: - (lisant) Votre mari va recevoir une récompense surprise pour
sa carrière ce soir STOP L.A Bowl 20h ce soir STOP Soyez présente
STOP Pas un mot à votre mari STOP Grand évènement
STOP Grande surprise.
Monica
range le télégramme dans sa poche.
MONICA
: - Qu'est-ce que c'est que cette histoire ??? James va être récompensé
ce soir ? Une récompense surprise ? Mais c'est formidable ça
!!! James va être étonné, il mérite tellement
d'être récompensé pour tout ce qu'il fait pour ce monde
! Il faut que je lui fasse honneur et que je sois la plus resplendissante.
Monica
va dans sa chambre et regarde dans son armoire pour choisir quelle robe
de soirée elle portera. Pendant ce temps, la porte d'entrée
de son appartement s'ouvre. On voit seulement la main d'un homme ouvrir
puis on voit ses pieds, il se dirige vers la chambre. On le suit en caméra
subjective. On voit ce qu'il voit, il arrive dans la chambre, Monica est
de dos elle n'a rien entendu. Il met ses mains sur ses yeux. Monica, surprise,
sursaute.
MONICA
: - Oh mon Dieu chéri, tu m'as fait une de ces frousses ! J'étais
en train de chosir une robe car ce soir je t'emmène à une
soirée très spéciale...
LA
VOIX DE L'HOMME : - Où m'emmènes-tu ?
Ce
n'est pas la voix de James. Monica se retourne et découvre qu'il
s'agit de Vince.
MONICA
: - Encore toi ??? Mais t'es malade ! Je t'ai déjà dit de
ne plus jamais revenir ici ! Comment es-tu rentré d'abord ?
VINCE
: - La porte était ouverte.
MONICA
: - ça ne te suffit pas de m'avoir fait la frayeur de ma vie à
la sortie du Melrose Night, il faut que tu remettes ça ? Je ne sais
pas ce qui me retient de te tuer ! Je t'ai déjà dit qu'entre
nous, c'était juste sexuel.
VINCE
: - Très bien, alors qu'est-ce qu'on attend.
Vince
tente de déshabiller Monica mais elle le repousse.
MONICA
: - Va te faire voir oui !! Ne me touche pas ! T'as rien compris ou quoi
? C'est fini entre nous, fini !!! James et moi nous entendons de nouveau
parfaitement et niveau sexuel, ça n'a jamais été aussi
passionnel ! Alors repars d'où tu viens et surtout oublie moi !
VINCE
: - Je ne peux pas t'oublier, Monica, je n'ai jamais autant aimé
une femme de ma vie depuis que nous nous sommes rencontrés. Et tu
portes peut-être en ce moment mon futur enfant...
MONICA
: - (sous le choc) Oh Seigneur, comment est-ce que tu peux être au
courant ? Qui te l'a dit ?
VINCE
: - Peu importe comment je l'ai appris, tu viens de me le confirmer. C'est
merveilleux ! Nous allons avoir un bébé !
MONICA
: - T'es malade ou tu te fous ma gueule, Vince ? Cet enfant n'est pas de
toi, il est de James.
VINCE
: - C'est pas si sûr...
MONICA
: - Sors de ma vie, bon dieu ! Je ne veux plus de toi, ok ? Si tu veux
tout savoir, je me suis servi de toi, j'avais besoin de faire l'amour,
je t'ai trouvé dans un bar, rien de plus, alors fiche le camp d'ici,
trouves-toi une autre poule, ou achète-toi une poupée gonflable,
fais ce que tu veux, toutes manières j'en ai rien à foutre,
ce que je veux c'est que tu sortes de ma vie, compris ?
VINCE
: - (les yeux mouillés) Ne va pas trop loin, Monica, ne va pas trop
loin.
Vince
quitte l'appartement de Monica au bord des larmes. Monica respire un bon
coup, soulagée.
MONICA
: - J'ai trouvé pire que la glue, les hommes !
Scene
10
Washington
- chez Ryan McBride
Ryan revient après avoir couru et fait le vide.
KYLE
: - Alors, combien de kilomètres ?
RYAN
: - J'ai pas compté mais j'ai bien du en faire quatre ou cinq, mais
ça m'a fait du bien, ça m'a permit de réfléchir.
KYLE
: - Tant mieux. Ecoute, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise
à cause de cette situation. Tu as le droit de le prendre mal, mais
je voulais être honnête avec mon frangin, je voulais pas lui
faire ça derrière son dos.
RYAN
: - Je comprends. J'ai mal réagit, je te dois des excuses. Je ne
suis plus amoureux de Megan, je l'ai oublié depuis quelques temps
déjà, c'est injuste de ma part de t'en vouloir alors que
Megan et moi sommes séparés depuis de longs mois.
KYLE
: - Je suis profondément amoureux d'elle, je voudrais que tu ne
t'opposes pas à notre relation.
RYAN
: - Je le ferai pas. En fait, je suis plutôt soulagé que Megan
soit amoureuse d'un homme comme toi, je n'aurais pu rêver mieux pour
veiller sur elle.
KYLE
: - Merci. Ca comptait beaucoup pour moi d'avoir ton approbation. Je ne
voulais pas m'engager plus sérieusement avec Megan sans l'avoir.
RYAN
: - Tu comptes lui demander sa main ?
KYLE
: - Oui. Oui, je me sens prêt à me remarier. Megan est la
femme de ma vie. Elle est tellement douce, simple, naturelle. Elle est
franche aussi, ce que j'apprécie chez les femmes. Elle ne fait de
mal à personne, un homme ne peut rêver mieux que Megan. Elle
est tout à elle seule.
RYAN
: - Tu sembles très amoureux. Dis-moi, tu avais déjà
des vues sur elle lorsque j'étais avec elle ?
KYLE
: - Non, pas du tout. J'aimais Amanda, j'aimais Jane ensuite... Comme quoi,
on peut vivre en face d'une personne pendant trois ans et ne pas se rendre
compte qu'il s'agit de la femme de sa vie !
RYAN
: - Tu as l'air très amoureux. Tu devrais aller la rejoindre dès
maintenant et lui demander sa main. Dis-lui que j'approuve votre relation
et que je lui souhaîte d'être heureuse avec toi.
Scene
11
Maison
de la Plage
Pendant ce temps, Kimberly rentre à la maison de la plage et s'occupe de R.J, qui vient d'arriver à Los Angeles.
KIMBERLY
: - Eh voilà R.J, nous sommes à la maison. Je vais te préparer
un bon chocolat chaud, le voyage en avion a dû te paraître
long...
Le petit bonhomme ne répond pas, il n'ose à peine rentrer dans le salon qu'il regarde avec ses yeux d'enfant innocent. KIMBERLY : - La maison te plaît ? RJ : - (sortant du silence) Oui madame. KIMBERLY : - (très sèche) Non, RJ, ne m'appelle pas madame voyons. Appelle-moi... Maman ! RJ : - J'ai déjà une maman, je peux pas t'appeler comme ça. KIMBERLY : - Oui mais ta première maman n'est malheureusement plus là... Qui va s'occuper de toi à présent ? Ton père et moi. Moi, sa nouvelle femme. Ta nouvelle maman donc. Allez, va t'installer sur la table, je t'emmène ton chocolat. Kimberly va à la cuisine préparer le chocolat chaud quand soudain elle se rend compte que RJ est en train de pleurer. KIMBERLY : - Oh non... Bout de chou, ne pleure pas... Kimberly accourt vers lui et le serre contre elle. KIMBERLY : - Ne pleure pas, je suis là moi ! Hein ? Je vais bien m'occuper de toi, tu verras. Avec ton papa, nous allons former une vraie famille. Comme tu la mérites. RJ : - Moi j'veux revoir ma maman moi ! KIMBERLY : - Chéri, c'est pas possible. Ta maman ne voulait plus vivre. C'est son choix, je sais que c'est dur pour toi, mais ça s'atténuera avec le temps tu verras... RJ : - Et je la reverrai un jour ? KIMBERLY : - Oui, un jour viendra où toi aussi tu partiras au Ciel comme ta maman. Mais tu es trop jeune encore, tu es un petit garçon. Et ton père et moi nous devons prendre soin de toi. C'est ce que Phyllis aurait voulu par-dessus tout, tu sais. Elle aurait aimé que je sois une deuxième maman pour toi. RJ : - Mais on peut pas avoir deux mamans ! KIMBERLY : - Bien sûr que si RJ ! Comme on a toujours deux chances dans la vie. RJ : - Mais tu préfères pas avoir tes enfants à toi ? KIMBERLY : - Eh bien j'aurais aimé oui... Mais dans la vie on ne choisit pas toujours tout. Et je suis la plus comblée d'avoir un adorable petit garçon tel que toi, que je considère déjà comme mon propre enfant. Ecoute, je te propose un marché, nous allons vivre ensemble de longues années tous les deux, alors si tu m'appelles maman ce sera plus simple tu ne crois pas ? RJ : - D'accord. Je veux bien. Kimberly l'embrasse sur le front. KIMBERLY : - Je t'adore !! Ooops j'ai oublié le chocolat sur le feu ! |
Scene
12
Melrose
Place
Michael s'apprête à retourner travailler à l'hôpital malgré ses blessures. Pamela tente de le retenir, voulant passer un peu de temps avec lui.
PAMELA
: - Tu es sur que c'est raisonnable d'aller travailler alors que tu es
encore blessé ?
MICHAEL
: - Oui, de toutes manières c'est tout ce que je sois bien capable
de faire. Je n'ai pas envie de tourner en rond dans cet appartement, et
puis tu n'as plus besoin de mon aide que je sache !
Michael
quitte l'appartement, laissant Pamela avec un gout amer après cette
ultime remarque. C'est alors qu'elle se rend compte que Michael a oublié
son beeper sur la table à manger. Pamela quitte l'appartement avec
ses béquilles et tente de le rattraper, mais, passant près
de la piscine, elle glisse et tombe dedans. Elle est en train de se noyer
quand soudain, Lucas sort de chez lui et plonge tout habillé dans
la piscine pour sortir Pamela de l'eau. Il ramène le corps à
la surface, la sort de la piscine et allonge Pamela. Il lui fait du bouche-à-bouche.
Pamela revient à elle, crache de l'eau. Lucas lui a sauvé
la vie.
LUCAS : - Pam, est-ce que ça va ? PAMELA : - J'ai glissé dans la piscine !! Je voulais rattraper Michael et j'ai glissé !!! LUCAS : - Oui c'est ce que j'ai vu par ma fenêtre. PAMELA : - Merci de m'avoir sauvé la vie Lucas. LUCAS : - (avec humour) Oh, j'ai dû être sauveteur dans une autre vie ! PAMELA : - Tu peux m'aider à me ramener chez moi, je voudrais me sécher et me changer... LUCAS : - Bien sûr. Lucas la porte jusqu'à son appartement. Pamela parvient à récupérer ses béquilles et à aller se changer dans la salle de bains. Lorsqu'elle revient dans le salon, où l'attend Lucas, elle veut le remercier à nouveau. PAMELA : - Je te dois une vie. Pamela le serre dans ses bras mais Lucas ne peut cacher sa douleur à l'épaule lors qu'il émet un petit cri de douleur et un mouvement de recul. PAMELA : Tu es blessé Lucas ? Pamela touche l'épaule de Lucas, qui souffre encore plus. PAMELA : - Retire ton t-shirt, s'il te plait. LUCAS : - Non !! C'est rien, ça va aller, c'est rien du tout ! PAMELA : - Laisse-moi regarder, je t'en prie. |
Scene
13
L.A
Bowl
Au "L.A Bowl", le soir de la grande première de la publicité exceptionnelle de Lexi, James a la désagréable surprise d'y retrouver Monica qu'il ne s'attendait pas à voir.
JAMES
: - Monica ?? Mais qu'est-ce que tu viens faire ici ? Comment sais-tu que
j'étais là ?
MONICA : - On m'a avertit de l'importance de cette soirée alors je me suis dis que ma place était au côté de mon cher mari. JAMES : - Qu'est-ce que tu racontes ? MONICA : - J'ai promis de garder le secret mais cette soirée va être ta soirée mon chéri. Monica et James prennent place à une table. Un serveur vient leur servir une coupe de champagne. Leur table est installée au milieu comme si ils étaient invités d'honneur. La salle est bondée de clients et de leurs épouses, de représentants des plus grandes entreprises du conté, de journalistes et de reporters venus assister à ce qui semble être un évènement dans le monde de la publicité. JAMES : - Je me demande ce qui m'a prit de venir ici. Viens on s'en va ! James s'apprête à se lever mais Monica le retient. MONICA : - Oh James, je crois que je ne vais pas pouvoir garder le secret... Si on est là, c'est parce que tu vas être récompensé pour ta carrière de chef d'entreprise, pour tout ce que tu as accomplit depuis toutes ces années... JAMES : - (choqué) Quoi ??? Tu rigoles j'espère ? Qui t'a raconté ces balivernes ? MONICA : - Tiens, regarde ça. Monica sort le télégramme qu'elle a reçu de sa poche et le montre à James qui le lit. JAMES : - (sous le choc) Oh mon Dieu !!! MONICA : - Quoi ? Quelque chose ne va pas ? JAMES : - Regarde le numéro émetteur !!! Monica regarde le papier. MONICA : - Oui, eh ben ? JAMES : - (fou de rage) Ce numéro te rappelle rien ?? MONICA : - Ben heu... JAMES : - C'est le numéro de fax de... |
James
est interrompu par Lexi, qui a prit place sur scène et qui se met
à parler dans le micro à toute la salle bondée.
LEXI : - Bienvenue à tous. Je suis très heureuse que vous ayiez répondu présent à cette conférence publicitaire d'un genre nouveau. La salle applaudit Lexi en masse. Amanda et Peter sont à une table également. A la table de James et Monica, c'est l'effarement. JAMES ET MONICA : - (en choeur) LEXI !!!! Lexi leur fait un clin d'oeil LEXI : - Je vois qu'il y a des têtes connues dans la salle. Merci d'être venus, chers amis. Ce que je vais vous montrer n'est pas tout à fait une publicité. J'avoue que j'ai mentit pour vous faire venir tous ici ce soir. Mais après tout, ce sont les affaires ! On triche... On ment... On couche aussi parfois ! |
LEXI
: - Je t'avais dit, mon amour, que je te détruirai. Je crois avoir
bien réussit mon coup, tu trouves pas ? Tous tes clients étaient
dans la salle, maintenant ils doivent avoir une bonne idée de l'objet...
enfin je parle pas de ce qu'il y a dans ton slip bien sûr, mais de
toi !
JAMES : - Je sais pas ce qui m'empêche de te tuer !!! LEXI : - Parce que tous ces gens devant nous seront témoins peut-être ? JAMES : - Tu perds rien pour attendre, je te promet qu'à partir de cet instant je ne te lâcherai plus Lexi, tu vas souffrir comme jamais tu ne pensais que la souffrance pouvait mener. Tu t'en mordras les doigts, Lexi ! James quitte la salle en courant, laissant Monica seule à la table, toujours sous le choc des images présentées. Il n'y a presque plus personne dans la salle. Lexi marche lentement vers Monica avec un sourire démoniaque. LEXI : - Je pensais pas que tu serais aussi idiote au point de croire qu'on décorerait James pour son travail. Monica ne répond pas. LEXI : - Remarque, le spectacle a été tout de même plus rigolo, non ? Est-ce que les prouesses de James avec ton frangin te rendent jalouse ? Ou malade peut-être ? Ou plutôt envieuse ? C'est vrai qu'à part avec moi, James n'a jamais été aussi... fougueux... aussi ravageur, ténébreux, sensuel... HOT ! Tout à coup, Monica décroche un énorme coup de poing à Lexi qui tombe à la renverse. Monica se lève et lui piétine la main, Lexi hurle de douleur. Monica la prend par les cheveux et la traîne sur une dixaine de mètres avant de frapper son crâne contre les carreaux de la salle. Lexi tente de se débattre mais Monica semble complètement folle, hors d'elle. MONICA : - (menaçante) Fais attention à toi, Lexi, tu vas devoir être très prudente à partir de ce soir... Monica quitte la salle, laissant une Lexi sur le carreau mais... victorieuse. |
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