SAISON 11 - EPISODE 6
MEURTRE PROGRAMME
Sex, Murder & Videotape
diffusion originale : 02/12/2002 - episode # 297 (#69)

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Scene 5
Miami - local répétition

A Miami, Eve ne supporte plus l'attitude de Cole Blameson, son copain musicien. Elle se met à lui dire ses 4 vérités après ce qu'il a osé lui faire.


COLE : - Est-ce que je peux te parler deux minutes ?
EVE : - (en rage) Sors d'ici immédiatement espèce de sale rat avant que je t'arrache les yeux !
COLE : - Je suis venu m'excuser de ce que j'ai fait. J'suis trop con, pardonne-moi.
Il tente de la serrer dans ses bras mais elle le giffle.
EVE : - Ne t'avise plus jamais te poser tes sales pattes sur moi sinon je ne réponds plus de ce qui pourrait t'arriver, et crois-moi j'ai de l'expérience dans ce domaine !
COLE : - (reculant) D'accord, très bien, je recule vois-tu, je ne touche plus. Ecoute, je suis venu m'excuser parce que je ne veux pas gâcher ce qui est en train de se passer entre nous.
EVE : - (colère) Ce qui est en train de se passer entre nous, tu dis ??? J'ai bien entendu ???
COLE : - Oui, c'est ce que j'ai dit.
EVE : - Non mais tu te fiches de moi espèce de malade ??? Tu m'as piqué avec ta sale seringue et t'as voulu me violer et tu oses me dire qu'il y a quelque chose à sauver entre nous ??? Tu es encore plus stupide que t'en as l'air alors.
On sent que petit à petit, Eve est en train d'agacer sérieusement Cole dont on voit la colère monter en lui...
EVE : - Si ça se trouve, ta putain de seringue était contaminée et ça se trouve que j'ai chopé le sida !
COLE : - Ne sois pas sotte, Eve, j'suis clean !
EVE : - Clean ??? T'as bien dit "clean" ?
Eve sort un sachet de cocaïne de la poche de la veste de Cole.
EVE : - (lui montrant sous le nez) C'est ça que t'appelle être clean, toi ?
Eve se dirige avec le sachet vers les toilettes de sa chambre.
COLE : - Où vas-tu avec ça ??? Rends le moi !
Il la suit jusqu'aux toilettes, elle s'apprête à vider le sachet dans la cuve des toilettes.
COLE : - Non fais pas ça !!!
Il lui reprend le sachet des mains.
EVE : - Je voulais vérifier quelque chose... Je me suis pas trompée...
COLE : - (s'énervant franchement) Putain mais qu'est-ce que t'essaye de prouver là ???!!
EVE : - Que tu n'es qu'un sale petit enfoiré de camé !
Cole lui assène un coup de poing magistral, Eve tombe à la renverse sur le carreau. Cole s'agenouille entre le corps de la jeune femme et lui serre fortement le cou.
EVE : - (faible) Pitié... Lâche-moi Cole... ça suffit, je t'en prie...
COLE : - (complètement stone) Tu m'as cherché, fallait pas m'chercher moi !!!
Cole laisse Eve à terre et part.

Scene 6
Centre d'adoption de Los Angeles

Kimberly est en rendez-vous avec madame Blanchard qui va lui révéler les résultats de   son test psychologique.


MRS BLANCHARD : - Bonjour Madame Harper, je vous en prie entrez, installez-vous.
Kimberly entre dans le bureau un peu anxieuse par la solennité du ton de la voix de Madame Blanchard.
MRS BLANCHARD : - Bien, nous avons donc procédé à votre test psychologique pour permettre de déterminer si vous aviez réellement toutes les capacités à adopter un enfant au sein de votre foyer.
KIMBERLY : - (souriant avec anxiété) Oui ?
MRS BLANCHARD : - Malheureusement, je n'ai pas une très bonne nouvelle.
Kimberly baisse la tête.
MRS BLANCHARD : - Vos tests psychologiques ont révélé une grande fragilité psychologique. Une fragilité inquiétante, votre besoin d'être mère devient excessif selon le médecin-psychiatre qui vous a prit en consultation, et vous conduit dans un état de nervosité frôlant la dépression nerveuse. Suivez-vous une thérapie, madame Harper ?
KIMBERLY : - (s'obstinant) Oh mais je ne comprends pas, je suis sure qu'il y a une erreur, vous ne devez pas tenir compte de ces analyses...
MRS BLANCHARD : - Malheureusement, je suis obligée.
KIMBERLY : - (s'emportant) Mais elles sont fausses !!! Je suis sûre qu'elles ont été truquées !!! Quelqu'un les a trafiquées !
MRS BLANCHARD : - Allons, Madame, je vous en prie resaisissez-vous. Le test est fiable à 100%, il révèle que votre santé psychologique est en danger, vous avez déjà eu quelques petits soucis d'ailleurs de ce point de vue-là, que vous m'aviez cachés...
KIMBERLY : - (furieuse) Parce qu'en plus, vous êtes allée fouillée mon passé ??
MRS BLANCHARD : - C'était mon devoir de vérifier votre casier judiciaire, et il semble que vous ayiez eu souvent des problèmes avec la justice, vous avez été internée dans un établissement psychiatrique suite à l'explosion d'un immeuble dont vous étiez la kamikaze, je me trompe ?
KIMBERLY : - (folle de rage) C'est une honte, madame Blanchard ! Vous n'etes qu'une sale vermine qui ne sait faire que remuer la crotte !
MRS BLANCHARD : - Je vous demanderai de sortir immédiatement de mon bureau.
Kimberly change complètement d'attitude et se met à pleurer en se repliant sur son siège
KIMBERLY : - Je vous en prie, aidez-moi ! Il me faut cet enfant !!! Pour Ross... Pour moi ! Il me quittera si je ne suis pas capable de lui donner un enfant, je le sais !
MRS BLANCHARD : - Tout ce que je peux faire pour vous, c'est de vous conseiller l'adresse d'un bon thérapeute qui sera vous aider mieux que personne.
KIMBERLY : - Je ne suis pas folle !!! Je ne suis pas malade !!! Je veux juste qu'on me donne un bébé ! Est-ce que c'est trop demander, bon sang ??
MRS BLANCHARD : - Allons, Madame Harper, on ne confie pas un enfant comme on confie ses poissons à nourir quand on part en week-end ! La charge d'un enfant est une charge lourde de responsabilités et selon votre dossier que nous avons fait, vous etes - à ce jour - incapable d'en assumer la charge, de votre fragilité psyhcologique, votre état d'énervement. En gros, vous etes une bombe à retardemement, et j'ai peur pour vous madame Harper.
KIMBERLY : - (riant aux éclats) Vous avez peur pour moi ? Hein !
Kimberly approche son visage très près de celui de madame Blanchard et parle tout bas.
KIMBERLY : - Je te jure, espèce de grosse vache mal baisée, que je ne vais pas en rester là. Rien n'y personne ne pourra m'empêcher de donner un enfant à mon mari et si une personne ose se mettre en travers de ma route, je jure que ça va faire mal !!!
Madame Blanchard tremble et sue de peur.
MRS BLANCHARD : - (doucement) Je vous en prie maintenant, sortez...
Kimberly se lève et se rend vers la sortie tout en regardant Blanchard d'un regard de haine terrifiante et menaçante.
KIMBERLY : - ... Très mal !

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Scene 7
JWG - bureau de James

Lexi se rend à JWG, dans le bureau de James. Elle a été vérifiée l'authenticité des documents qu'il lui a donnés.



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

JAMES : - Que viens-tu faire ici, pourriture ?
LEXI : - C'est à moi que tu parles ?
JAMES : - Qui d'autre porte si bien ce nom que toi ?
LEXI : - Fais attention à ce que tu dis, n'oublie pas que j'ai encore le moyen de te faire boucler ta jolie p'tite gueule de minet pour homos refoulés !
JAMES : - Parle moins fort !!!
James vérifie du regard si personne n'entend leur conversation.
JAMES : - Dis-moi ce que tu veux encore qu'on en finisse !
LEXI : - Je suis allée vérifier la véracité et l'autenticité de la liste que tu m'as gentiement fournie, et je suis vraiment très surprise que tu n'ai pas cherché à tricher, c'est déroutant je dois dire, moi qui m'attendais à devoir te menacer encore un peu - j'adore ça !!! - je suis déçue. Cela montre au moins à quel point tu tiens à ce que tes parties de billard nocturnes avec le beau Cameron ne soient pas connues de tes clients ! Tu penses, moi je serai morte de peur à ta place, quelle horreur !!! Brrrr... rien que d'y penser ça me donne la gerbe !
JAMES : - Les toilettes sont au bout du couloir...
LEXI : - Non, c'est bon, ça va aller. Je tiendrai le choc, j'ai assisté à pire en te voyant sur ce bureau en train de...
JAMES : - (la coupant) Oui bon bah c'est bon, on s'en fiche !
LEXI : - Tu permets que je me serve un verre de martini, j'ai toujours envie de boire lorsque je me sens aussi bien !
JAMES : - Oh mais vas-y...
Lexi se sert un verre de martini blanc et le boit, savourant sa victoire.
LEXI : - Vu que les documents sont vrais, je suis venue t'apporter 2 vidéo-cassettes supplémentaires.
JAMES : - Comment ça, deux ? Je veux TOUTES les vidéos !
LEXI : - Tu rêves mon p'tit cochon bien dodu, je te les donnerai lorsque tu m'auras donné tout ce que je t'ai demandé sans aucune exception, il suffit qu'il manque un seul nom, une seule société, et je fais voler ta petite vie misérable en éclats. Pigé, chéri ?
James s'approche de Lexi et la bloque contre le bureau
JAMES : - Tu es encore plus retorde qu'une louve protégeant ses louveteaux, tu es diabolique !!
LEXI : - Si tu tiens à ta vie, tu ferais mieux de ne pas me frapper, tu le regretterai amèrement !
James déboutonne un seul bouton du chemisier de Lexi.
JAMES : - Je n'ai aucunement l'intention de te frapper, voyons... Je ne suis pas un bourreau.
LEXI : - (gênée) Qu'est-ce que tu fais là ?
James continue à déboutonner le chemisier de Lexi et l'embrasse dans le cou.
JAMES : - Je te trouve particulièrement excitante lorsque tu fais ton petit chantage malhonnête, j'ai toujours été excité par ce côté démoniaque en toi, ça me donne des envies...
LEXI : - C'est le côté démoniaque de Cameron qui t'a donné les mêmes pulsions ? Parce que je ne possède pas le petit plus de Cameron, si tu vois ce que je veux dire...
JAMES : - (souriant) On pourra s'en passer !
James continue d'embrasser la peau de Lexi
JAMES : - Dis-moi... Dis-moi où tu as mit ces cassettes...
LEXI : - (exaltée) Humm tais-toi et continue de faire ce que tu fais là...
JAMES : - Si tu me dis où elles sont, je te promet qu'on pourra faire de tas de choses cochonnes tous les deux comme au début, tu te souviens ?
LEXI : - (fermant les yeux) Oh oui je m'en rappelle !
JAMES : - Alors dis-moi... Allez... Je t'en prie...
Tout à coup, Lexi sort de son emprise et reboutonne son chemisier.
LEXI : - C'était bien bon, Jimmy, mais ce n'est pas exactement ce que j'attends de toi !
JAMES : - Garce !! Dis-moi où tu as caché ces satannées vidéo ou bien...
LEXI : - Ou bien ?
James n'a pas l'avantage et ne peut rien dire.
LEXI : - J'attends le reste des documents demandés d'ici 48 heures, pas une minute supplémentaire ne te sera accordée, je veux toutes les listes sur mon bureau dans ce délai. Passé ce délai, tu pourras tirer un trait définitivement sur ta vie personnelle et professionnelle, je détruirai tout d'un simple revers de la main, comme on balaye un chateau de cartes...
Elle joint le geste à la parole en renversant l'amas de dossiers empilé sur le bureau du jeune homme.

Scene 8
Miami - chambre d'hôtel Eve

Dans sa chambre d'hôtel, Eve est en train de faire ses bagages quand soudain Cole entre.

COLE : - Salut... Je peux entrer ?
EVE : - (folle de rage) Fais un seul pas de plus dans ma chambre et tu pourras aller t'acheter des yeux de verre espèce de sale malade de junkie !
Cole entre quand même, à ses risques et périls.
COLE : - Je suis venu m'excuser, je me suis comporté comme un con, je te demande pardon.
Eve rit nerveusement.
COLE : - Alors, tu me pardonnes ?
EVE : - (se retournant, face-à-face avec lui) Eh ben voyons !
COLE : - Je n'aurais pas du te frapper, je le reconnais, je suis allé trop loin...
EVE : - Tu n'aurais pas du en effet, car à présent je suis encore plus folle de rage que jamais et je peux déjà t'avertir que tu ferais mieux de trouver un autre centre d'intérêt que la musique pour les cinquante prochaines années de ta misérable éxistance car dans la musique, tu es foutu !
COLE : - Comment ça, qu'est-ce que tu veux dire ?
EVE : - Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir du haut de ma hiérarchie de productrice de musique que tu ne trouves plus jamais un seul contrat de ta vie, que ta carrière soit anéantie à jamais.
COLE : - Je t'en prie, tu ne peux pas me faire ça ! J'ai fait une connerie, je la regrette...
EVE : - Crois-moi, les hommes qui m'ont fait souffrir dans mon passé en ont toujours payé le prix un jour ou l'autre, que ce soit Tony, Peter ou Chris... Et crois-moi ou pas, Cole, mais tu vas payer encore plus que les trois réunis !

Scene 9
Plateau de Télévision

Afin de rectifier le tir, Peter passe de nouveau dans une interview télévisée et
il s'explique sur les accusations portées contre lui par son rival Bill Ryder


JOURNALISTE : - Monsieur Burns, vous nous avez demandé d'organiser cette entrevue télévisée suite à l'incident qui s'est produit entre vous et Monsieur Ryley la fois précédente. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?
PETER : - Tout à fait. Effectivement, je pensais qu'il fallait que je vienne m'expliquer sur ce qui s'est passé l'autre jour lors du face-à-face avec mon adversaire Bill Ryley.
JOURNALISTE : - Oui, vous aviez quitté le plateau soudainement, refusant de répondre à ses questions...
PETER : - Effectivement, je pense que mon devoir d'homme politique n'est absolument pas de m'expliquer sur ma vie privée et Monsieur Ryley s'est engagé sur une voie qui n'avait rien à voir avec de la politique, c'est pourquoi j'ai pris la décision de quitter le plateau.
JOURNALISTE : - Quitte à passer pour un lâche...
PETER : - Possible, oui, mais je n'ai pas à m'expliquer sur ce que je fais de mes week-ends. Effectivement, je suis allé à las Vegas pour la conférence mais aussi pour le mariage d'un ami pour lequel j'étais le témoin. Je n'apprendrais à personne, surtout pas à vous, que lors d'un mariage il y a du champagne, on fait la fête, je suis avant tout un citoyen comme les autres. Si je me mettais à enquêter sur la vie privée de cher Bill Ryley, je ne m'étonnerais pas de constater qu'il a été arrêté dans sa jeunesse pour consommation de drogues ! Mais je ne suis pas de ce genre-là, et je laisse d'autres politiciens s'en charger. Ce que je veux faire, c'est de la politique. Pas de la dellation. Or, c'est précisément ce que Monsieur Ryley s'est acharné à faire lors du face-à-face, ce que je trouve inacceptable, et montre un profond irrespect aux citoyens en ne se préoccupant pas un seul instant d'eux mais plutôt de ce que j'ai fait à tel ou tel moment.
JOURNALISTE : - Ne coyez-vous pas que les gens ont le droit de savoir que leur candidat s'est ennîvré tout un week-end ?
PETER : - Ne croyez-vous pas qu'un candidat, a comme tout citoyen, droit au respect de sa vie privée ? Je suis profondément écoeuré par l'attitude de Ryley qui pense remporter l'élection en salissant ses adversaires, et c'est ça que je trouve condamnable. Ryley a montré qu'il n'était qu'un candidat retord, près à toutes les magouilles frauduleuses pour remporter l'élection. Pour ma part, j'ai fait le pari de l'honnêteté.
JOURNALISTE : - monsieur Burns, merci d'avoir fait cette mise au point. Passons maintenant à l'actualité internationale...
Peter retire son oreillette, remercie le journaliste et part retrouver Amanda en coulisses.
PETER : - Alors, comment j'étais ?
AMANDA : - Tu as été parfait.
PETER : - Où sont les jumeaux ?
AMANDA : - Ils sont dans la garderie de la chaîne. Trish s'en occupe.
PETER : - Je suis assez content de ce que j'ai fait.
AMANDA : - Tu était merveilleux, je crois que Ryley doit être en train d'enrager devant son poste le pauvre !
PETER : - Tout le mérite t'en reviens, chérie, après tout c'était ton idée.
AMANDA : - J'ai de l'expérience dans ce domaine, je me souviens de la cérémonie des oscars de la publicité où Lexi avait lancé une rumeur à mon sujet et j'avais su répliquer de cette manière, et ça avait plutôt bien fonctionné !

Scene 10
Melrose Place

Lexi rentre à Melrose chercher des documents qu'elle a oubliés tandis qu'un homme blond, qu'on voit de dos, et qui en fait n'est autre que Vince, est en train de monter les escaliers...


LEXI : - J'ai encore oublié ces maudits documents ! Décidément, je vais finir par perdre la tête, si ce n'est pas déjà fait !
Lexi monte les escaliers quand elle observe un jeune homme beau, blond et musclé monter les escaliers menant à l'appartement de James et Monica. Intriguée, Lexi se cache et attend.
LEXI : - Tiens donc ! James s'est lassé de Cameron et vise plus haut maintenant ?
A l'appartement des Wenworth, on découvre que c'est Vince qui frappe à la porte.
VINCE : - C'est Vince, je t'en prie ouvre-moi !!
La porte s'ouvre. C'est Monica.
MONICA : - Oh non mais je rêve ! Je t'avais dit de ne plus jamais venir ici, t'es fou ou quoi ??
VINCE : - Je suis fou de toi et tu le sais très bien.
Cachée, Lexi est sous le choc.
LEXI : - Ben ça alors !!! Quelle petite traînée celle-là !
En haut...
VINCE : - Je peux pas me passer de toi, ça fait plusieurs jours que je n'ai pas de tes nouvelles, et que tu ne réponds pas au téléphone lorsque je t'appelle...
MONICA : - Vas t-en... Pitié, si James arrive je suis fichue !!
VINCE : - Il n'est pas là, il travaille...
MONICA : - Comment le sais-tu ?
VINCE : - Hé bien... J'ai vérifié avant de venir car j'avais trop envie de toi.
Vince l'embrasse fougueusement et finalement, elle se laisse aller et le laisse entrer.
En bas, Lexi jubile.
LEXI : - Soeurette, je crois que c'est jour de paye pour moi !
Lexi monte dans son appartement, se dépêche à fouiller dans un de ses tiroirs et retrouve son appareil photo numérique.
LEXI : - (embrassant l'appareil) Merci maman pour ce magnfique cadeau d'anniversaire !
Lexi sort de chez elle avec l'appareil et monte discrètement jusqu'à l'appartement de Monica. Elle fixe Monica et Vince avec l'appareil photo numérique et peut distinguer clairement grâce aux stores entre-ouverts, elle les photographie donc en plein ébat amoureux, un peu à la manière qu'elle a fait pour James et Cameron.
LEXI : - Humm... Torride le beau blond ! Elle se gêne pas la frangine !
Lexi continue de photographier chaque plan avec un rictus de victoire au bord des lèvres.

Scene 11
JWG - bureau de James

James fait venir Cameron dans son bureau. Il est solennel.

CAMERON : - T'as demandé à me voir ?
JAMES : - Ferme la porte s'il te plaît.
Cameron exécute.
CAMERON : - Il y a un problème ?
JAMES : - Oui et pas des moindres en effet...
CAMERON : - C'est si grave que ça ?
JAMES : - Lexi sait tout.
CAMERON : - Comment ça, elle sait tout ? Tout de... nous ?
JAMES : - Tu comprends vite, c'est bien ! Bravo !!
CAMERON : - hé oh, j'y suis pour rien moi, je ne suis pas allé la prévenir si c'est ce que tu penses ! Pour rien au monde je voudrais faire souffrir ma soeur.
JAMES : - Elle nous a surpris ici toi et moi l'autre soir...
CAMERON : - Eh ben, ce sera sa parole contre la nôtre ! Après tout ce qu'elle a fait, personne ne voudra la croire, tu penses pas ?
James se lève, allume le téléviseur puis le magnétoscope et enclanche la vidéo de leurs ébats.
CAMERON : - Oh mein Gott !!! Welcher Schrecken !!*
JAMES : - J'sais pas ce que ça veut dire mais c'est ce que j'ai pensé aussi lorsque je l'ai vue !
CAMERON : - Comment est-ce que...
JAMES : - C'est Lexi qui nous a filmés lorsqu'elle nous a découvert ici en train de faire l'amour.
CAMERON : - La garce ! Elle a osé ?
JAMES : - Oui et elle me fait chanter maintenant...
CAMERON : - Qu'est-ce que tu vas faire ?
JAMES : - Je vais la tuer.
CAMERON : - (stupéfait) Quoi ???
JAMES : - J'rigole !! Ce que je vais faire, c'est pour commencer qu'on arrête de se voir. C'est trop risqué, ça devient trop dangereux à présent, je suis désolé...
James attend une réaction de Cameron.
CAMERON : - (souriant) Okay ! Comme tu veux !
JAMES : - C'est tout ? ça ne te fait rien ?
CAMERON : - Ben qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Si c'est ta décision, je la respecte. Pas de problème pour moi !
Cameron s'apprête à partir
CAMERON : - Je te fais parvenir le dossier par coursier ou je pourrais toujours entrer dans ce bureau ?
Il quitte le bureau de James.
JAMES : - Fais chier !!

Scene 12
Pavillon résidentiel de Madame Blanchard

Le soir tombant, Kimberly se rend habillée toute de noir chez Madame Blanchard qui est extrêmement surprise de la trouver sur le pas de sa porte. Kimberly n'attend pas son autorisation pour rentrer et referme la porte derrière elle.


 
MRS BLANCHARD : - Madame Harper ??? Que venez-vous faire chez moi ? Comment avez-vous eu mon adresse ??
KIMBERLY : - Je me suis dit qu'il fallait que je vienne, pour m'excuser...
MRS BLANCHARD : - Qui vous a donné mes coordonnées ?
KIMBERLY : - Oh vous savez, quand je veux obtenir quelque chose en général, je l'obtiens toujours.
Kimberly avance de plus en plus près de Mrs Blanchard, menaçante dans son regard. Elle regarde une photo de Balnchard avec son mari et ses trois enfants, elle prend le cadre et regarde la photo.
KIMBERLY : - C'est votre famille ici, sur la photo ?
MRS BLANCHARD : - (ayant de plus en plus peur) Oui...
KIMBERLY : - Vous, vous n'avez pas à endurer ce que j'endure, vous avez une famille modèle, tout va bien dans le meilleur des mondes pour vous, n'est-ce pas ?
MRS BLANCHARD : - Nous avons tous parfois des hauts et des bas, vous savez...
KIMBERLY : - (criant) Ne vous foutez pas de moi !!!
Kimberly jette le cadre par terre et l'écrase avec son pieds, la glace est brisée...
MRS BLANCHARD : - Je vais vous demander gentiment de sortir de chez moi s'il vous plaît.
KIMBERLY : - Que vous me le demandiez gentiment ou pas, je fais ce qui me plaît et je ne sortirais pas d'ici...
MRS BLANCHARD : - Alors je vais devoir appeler la police.
Blanchard s'approche du téléphone et commence à composer le 911 mais Kimberly lui arrache le combiné des mains, de rage, et le jette contre le mur du salon. Blanchard est pétrifiée de peur.
KIMBERLY : - Oh non, vous n'allez pas appeler la police, Blanchard !
MRS BLANCHARD : - Qu'attendez-vous de moi exactement ?
KIMBERLY : - je veux que vous changiez les résultats de mon test psychologique et que vous m'accrodiez une adoption.
MRS BLANCHARD : - Je ne peux rien changer.
KIMBERLY : - Menteuse !!!
MRS BLANCHARD : - Je vous le jure, je ne peux plus rien modifier, votre dossier a été classé !
KIMBERLY : - Quoi ??? Je ne vous crois pas...
MRS BLANCHARD : - C'est pourtant la vérité, maintenant partez avant que ma famille ne rentre.
KIMBERLY : - Vous voulez les revoir n'est-ce pas ?
MRS BLANCHARD : - Evidemment ! Je ne comprend pas ce que vous cherchez à me dire...
KIMBERLY : - Débrouillez-vous comme vous pouvez mais je veux que mon dossier soit modifié et accepté.
MRS BLANCHARD : - Je ne peux rien ! Et même si je le pouvais, je ne ferai rien car vous êtes bien trop dangereuse.
Madame Blanchard parvient à jeter une chaise sur Kimberly, qui tombe à terre. Elle tente ensuite de décrocher le combiné téléphonique mais Kimberly se relève alors Madame Blanchard sort de chez elle par la baie-vitrée mais Kimberly la rattrape dehors.
KIMBERLY : - Tu ne m'échaperras pas !
Kimberly serre Blanchard très fort par le bras.
MRS BLANCHARD : - Je vous en prie, ne me faites pas de mal, j'ai une famille, pitié...
KIMBERLY : - Ce n'est plus mon problème à présent.
Kimberly jette alors violemment Blanchard, qui traverse la baie vitrée.
KIMBERLY : - Je t'avais prévenu que rien ni personne ne se mettrait en travers de ma route !
Kimberly quitte la maison, et la séquence se termine sur un plan du corps de Blanchard dans des verres de la vitre brisée en sang...

 
 
 
 
 
 
 

Scene 13
Melrose Place - appartement de James/Monica

Vince et Monica sont allongé, nus sous les draps du lit conjugal de la jeune femme. Elle semble tout à fait sereine, mais Vince désire plus de sa part...


VINCE : - On est bien tous les deux, tu ne trouves pas ?
MONICA : - Oui, sans doute...
VINCE : - Je t'ai regardé pendant qu'on faisait l'amour, tu étais complètement épanouie, tu ne pensais à rien. Tu étais magnifique, Monica.
MONICA : - Peut-être mais je t'ai dit, il faut que tout cela cesse entre nous.
VINCE : - Pourquoi ? Si tu te sens bien avec moi et moi avec toi, on devrait plutôt être ensemble...tu crois pas ?
MONICA : - Tu crois que je suis aussi folle pour tout quitter ? Tout ce que j'ai eu tant de mal à bâtir de mes propres mains ?
VINCE : - Il n'y a donc vraiment que l'argent qui compte pour toi ?
MONICA : - Eh ben heu... oui !
VINCE : - Même si tu n'es pas heureuse dans ton mariage, tu préfères rester avec ton mari qui ne t'aime pas ?
MONICA : - je ne veux pas risquer de perdre tout ça ! Je suis co-présidente d'une des plus grandes compagnies du pays, j'ai un compte en banque sacrément garni, je crois que je mourrai si je devais me séparer de tout ce que j'ai.
VINCE : - Tu n'aimes que l'argent ?
MONICA : - Essentiellement oui, mais accesoirement j'adore le sexe aussi ! C'est d'ailleurs pour ça que t'es là...
Soudain, on entend des pas approcher de la porte d'entrée de l'appart'.
MONICA : - Oh mon dieu, c'est lui !!!
VINCE : - Je croyais qu'il ne rentrait pas avant deux bonnes heures !
MONICA : - il faut que tu te caches....
VINCE : - Mais où ?
MONICA : - J'en sais rien... Va dans la salle de bains, une fois à l'intérieur je l'emmenerai dans la chambre et t'en profitera pour sortir d'accord ?
Vince prend ses vêtements qui sont à terre et part se réfugier dans la salle de bains. Monica remet ses cheveux en place et part ouvrir la porte. C'est Lucas.
MONICA : - Salut... ?
LUCAS : - Bonsoir Monica.
MONICA : - Je peux faire quelque chose pour toi ?
LUCAS : - James m'a demandé de passer pour récupérer un dossier qui se trouve dans sa chambre, est-ce que je peux ?
MONICA : - Heu... oui, je t'en prie, vas-y...
LUCAS : - Merci !
Lucas se rend dans la chambre à coucher et cherche un dossier. Monica, quant à elle, se rend dans la salle de bains.
MONICA : - (à Vince) Il faut que tu partes. Maintenant !!!
VINCE : - C'est lui ??
MONICA : - Non, pire, c'est son meilleur ami et avocat !
VINCE : - Ok je m'en vais mais rappelles-toi ce que je t'ai dit, je t'aim et même si je n'ai pas tout l'argent du monde à t'offrir, j'ai mon coeur à te donner...
MONICA : - C'est très joli mais tu me sortiras ton Prévert un autre jour ok ?
Monica met Vince à la porte tandis que dans la chambre Lucas farfouille partout.
LUCAS : - Bon sang, où a t-il bien pu mettre ces documents ? Je suis sur qu'il les cache ici, ça lui ressemblerait trop !
Soudain, il découvre un portefeuille par terre. Il l'ouvre et découvre la carte d'identité de son propriétaire : Vince !
LUCAS : - Ben ça alors ! Qui est cet homme ?
Lucas met le portefeuille dans sa poche lorsqu'il entend Monica arriver.
MONICA : - As-tu trouver ce que tu cherchais, Lucas ?
Il prend un dossier, n'importe lequel
LUCAS : - Oui ! C'est bon, j'ai trouvé ce que je voulais...

Scene 14
Maison de la Plage

Kimberly est en train de boire un verre de vin blanc avec Megan et Ross. Elle avait invitée sa meilleure amie à dîner.

MEGAN : - Je suis vraiment heureuse que tu m'ai invité à dîner ce soir, Kimberly, ça fait tellement longtemps que je voulais qu'on prenne le temps de se voir !
KIMBERLY : -  C'est vrai, ça fait longtemps qu'on aurait dû se faire ce dîner ! Je suis heureuse également, tu m'as beaucoup manqué. Vous permettez, je vais me laver les mains à la salle de bains...
Kimberly laisse Ross et Megan discuter et se rend à la salle de bains où elle fait couler de l'eau dans le lavabo et s'asperge le visage.
KIMBERLY : - Oh mon Dieu mais qu'est-ce que j'ai fait ???
Kimberly continue de s'asperger d'eau.
KIMBERLY : - Je suis désolée, Steve, je sais que je n'aurais jamais dû faire une telle chose, je ne sais pas ce qui m'a prit. Oh non, non ! Ne te met pas en colère !
Alors que Kimberly parle avec "Steve", Megan qui a entendu des voix provenant de la salle de bain, et s'inquiétant, se dirige vers elle et l'entend discuter toute seule.
MEGAN : - Kimberly ?
Kimberly sursaute.
KIMBERLY : - Tu m'as fait peur, Megan.
MEGAN : - Avec qui parlais-tu ?
KIMBERLY : - Tu es là depuis longtemps ?
MEGAN : - J'ai entendu du bruit alors je voulais voir si tout se passait bien... Mais que se passe t-il, tu sembles ailleurs ?
KIMBERLY : - Tout va bien, ça va, t'inquiète pas.
MEGAN : - Tu me le dirais si quelque chose n'allait pas ? Tu sais que je suis toujours ta "soeur"...
KIMBERLY : - Oui, allez, et si nous allions manger avant que le repas refroidisse ?
Megan et Kimberly retournent à table où Ross a servit du vin dans les verres de tout le monde.
ROSS : - Ah les femmes ! Quand elles se mettent à bavarder, on ne les arrête plus.
MEGAN : - Vous aviez raison, Kimberly ne parlait avec personne.
ROSS : - Je vous l'avais dit !
KIMBERLY : - Megan a toujours été ma protectrice.
MEGAN : - Oui et maintenant que l'on peut enfin se retrouver, je vais enfin pouvoir veiller de nouveau sur toi, et toi sur moi.
ROSS : - (froid) Je crois que ce n'est plus nécessaire. Kimberly a un époux à présent, il peut veiller sur elle convenablement je vous le rappelle.
MEGAN : - (véxée) Désolée...
KIMBERLY : - Ne vous battez pas pour moi ! Je veux bien être protégée par mon mari et ma soeur !
ROSS : - Kimmy, puis-je te demander d'aller chercher le riz de veau ?
KIMBERLY : - (se levant) J'y vais mon amour...
Ross profite que Kimberly soit un peu loin pour parler seul à seul à Megan.
ROSS : - Je crois que Kimberly n'a pas besoin d'être maternée comme vous le faites, elle sait ce qu'elle fait.
MEGAN : - (gênée) Je... Je... Je ne comprends pas, je suis son amie, nous nous sommes pas vues depuis longtemps
ROSS : - Kimberly sait se débrouiller toute seule. Nous venons de nous marier il y a quelques mois à peine, nous avons besoin d'être seuls, vous comprenez n'est-ce pas ? Je vous demanderai donc de rester quelque peu en retrait de notre couple, pour le plus grand bien de tous.
Kimberly revient chargée d'un excellent riz de veau.
MEGAN : - Je ne savais pas que tu savais cuisiner le riz de veau Kimberly !
KIMBERLY : - Oh non, ce n'est pas moi, c'est Ross qui l'a préparé.
MEGAN : - Ah !
ROSS : - Eh oui, vous seriez surprise Megan de savoir tout ce dont je suis capable de faire...
Soudain, Kimberly revoit la scène où elle s'est battue avec Madame Blanchard, ce qui la trouble terriblement.
ROSS : - Chérie, quelque chose ne va pas ?
KIMBERLY : - J'ai oublié quelque chose à l'hôpital, je suis désolée vraiment mais je dois y aller...
Kimberly prend la poudre d'escampette, et est bientôt suivie par Megan qui sort avec elle dehors
MEGAN : - Attends, Kim, je pars aussi, je n'ai plus très faim de toute manière...
A l'intérieur, Ross jubile.
ROSS : - On m'avait dit qu'elle était complètement détraquée, mais là c'est pire que ce que je pensais !
Dehors, Megan est troublée.
MEGAN : - Je peux te dire quelque chose ?
KIMBERLY : - Bien sûr... Nous nous disons tout !
MEGAN : - C'est Ross. Je ne sais pas comment te dire ça, mais... je ne me sens pas du tout à l'aise en sa présence...
KIMBERLY : - Vous ne vous connaissez pas, c'est peut-être ça !
MEGAN : - Non. C'est autre chose. Quelque chose chez lui me dérange, écoute je ne veux pas créer de tension entre vous, mais je ne le sens pas très honnête...
KIMBERLY : - je t'en prie Megan, garde tes délires pour toi. Sans Ross, je serais morte aujourd'hui ! Il a complètement changé ma vie. Bon, je dois te laisser, j'ai quelque chose à vérifier !
Kimberly monte dans sa voiture et part en trombes.

--- Suite de l'épisode ---
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