COLE : - Alors ma chérie, pas trop déçue de m'avoir suivi jusqu'en Floride ?
EVE : - (exaltée) Oh mon Dieu, absolument pas une seconde ! Je suis tellement bien dans tes bras.
COLE : - Alors ça t'a plu ?
EVE : - C'est toujours aussi bon de coucher avec un bad boy.
COLE  : - Moi, bad boy ?
EVE : - Ben ouais, avec tous tes tatouages et ta coiffure à la destroy !
COLE : - Hey, tu serais pas en train de te moquer de moi là ?
Eve l'embrasse.
EVE : - Absolument pas.
COLE : - Tu sais de quoi j'ai envie à l'instant même ?
EVE : - De moi, quoi d'autre !
COLE : - Exactement ! J'ai envie qu'on refasse l'amour.
EVE : - Deux fois de suite ? Tu t'en sens à la hauteur ?
COLE : - Et en plus tu me sous-estime bébé ?
Cole se lève du lit.
EVE : - Où tu vas ?
COLE : - Je vais dans la salle de bains, je reviens.
EVE : - Pour quoi faire ?
COLE : - Hé ! Un truc de mec, qu'est-ce que tu crois !
Cole part dans la salle de bains tandis qu'Eve s'étire dans les draps. Dans la salle de bains, Cole s'allume un joint et se met à le fumer, exalté. Soudain, il se retourne et découvre Eve derrière la porte.
EVE : - Arrête de fumer cette saloperie !
COLE : - Qu'est-ce que tu veux ?
EVE : - T'as vraiment besoin de cette merde, Cole ?
COLE : - J't'avais dit que c'était un truc de mec, allez va te recoucher, j'arrive dans un instant !
EVE : - Tu savais que le cannabis provoquait l'impuissance chez les jeunes hommes ?
COLE : - Eve ! J'ai déjà une mère, j'ai passé l'âge qu'on me fasse la morale. Si t'en veux un, t'as qu'à me le demander, j'en ai plein mon tiroir !
EVE : - Non merci, sans façon. J'ai des mauvais souvenirs avec la drogue.
COLE : - Tout de suite les grands mots ! C'est pas de la drogue, chérie, c'est une barette rien de bien méchant...
Eve se rhabille
COLE : - Hey, mais qu'est-ce que tu fais ? Tu t'en vas ?
EVE : - Crache cette merde ou je me casse !
COLE : - D'accord, d'accord, t'as gagné.
Il écrase son joint
COLE : - ça te va là ?
Cole la serre dans ses bras et l'entraîne vers le lit.
COLE : - Je te demande pardon, Okay ? Désolé si ça t'a dérangé.

ROSS: - Alors, ça y est ? Tu t'es calmée ? KIMBERLY : - Excuse-moi pour tout à l'heure je ne sais pas ce qui m'a pris. ROSS : - Ce qu'il t'a prit ??? J'en sais rien mais c'est très inquiétant. Tu as brutalement changé d'état, comme si... KIMBERLY : - Ecoute, Ross, je crois qu'il faut qu'on mette les choses au clair tous les deux. ROSS : - Je n'aime pas quand les phrases commencent ainsi. KIMBERLY : - Je ne suis pas faite pour toi. ROSS : - Comment ça ? Que veux-tu dire par là ? KIMBERLY : - Soyons réalistes deux minutes, notre couple ne connaît pas une seule minute de répit depuis quelques semaines. ROSS : - C'est normal, nous sommes un couple, tous les couples traversent de mauvaises passes. KIMBERLY : - C'est pas seulement de cette mauvaise passe que je parle, c'est d'un tout. Tu devrais refaire ta vie avec une autre que moi, une femme qui saurra te rendre heureuse, te combler comme je ne saurrai jamais le faire. ROSS : - Tu débloques complètement Kimberly ! Je ne veux pas d'une autre femme à part toi. KIMBERLY : - (s'énervant) Mais tu ne vois donc pas que je ne te mérite pas ? Que je vais te faire souffrir ? Je vais te rendre malheureux, et tu ne mérites pas ça. ROSS : - Je ne vois absolument pas pour quelles raisons tu me rendrais malheureux, Kimberly. Vraiment, là, je ne te suis plus. Je pensais que tu étais heureuse avec moi. KIMBERLY : - Mais c'est le cas, je suis heureuse avec toi, comme rarement je l'ai été... ROSS : - Alors pourquoi me dis-tu une telle chose ? Pourquoi devrais-je avoir une autre femme que toi alors que c'est toi que j'aime, et tu le sais très bien. KIMBERLY : - Là n'est pas la question, Ross. Tu dois me quitter alors fais-le maintenant et la douleur sera beaucoup moins grande pour tous les deux ! ROSS : - Il est hors de question que je te quitte, Kimberly. Pas avant que tu m'expliques de quoi tu as peur. Kimberly reste muette, le regard dans le vide. ROSS : - Qu'est-ce qui t'effraie autant ??? KIMBERLY : - (hésitant) Je... Je... Ross la regarde avec insistance pour qu'elle parle mais Kimberly se lève et s'enfuit en courant, elle part courir sur la plage. ROSS : - Kim !!! Reviens, Kimberly !!! Mais Kimberly est déjà loin. Seul à la maison de la plage, Ross referme la baie vitrée et rit nerveusement. ROSS : - Encore plus dingue que je pensais !

CAMERON : - C'est toujours d'accord pour ce soir ?
JAMES : - Oui, mais faudra faire attention d'accord ?
CAMERON : - Si Monica cherche à savoir où je suis, j'inventerai une excuse j'en ai l'habitude maintenant.
James embrasse Cameron sur les lèvres avant de le laisser partir.
JAMES : - A ce soir...
Cameron quitte le bureau de James et tombe sur Jinny, la secrétaire.
CAMERON : - Bonjour... heu... Jinny, c'est ça ?
JINNY : - Oui.
CAMERON : - Vous allez mieux ? On m'a dit que vous étiez en pleine dépression en ce moment, ne m'en voulez pas si je suis trop indiscret...
JINNY : - (gênée) Oui, j'ai eu une mauvaise période mais ça va aller mieux je crois...
CAMERON : - Dîtes, j'allais boire un verre au bar en bas, ça vous dit de vous joindre à moi ?
JINNY : - C'est l'heure de ma pause, alors c'est d'accord.
Plus tard, au bar d'en bas, Cameron et Jinny sont à une table sirôtant une bière et un thé respectivement.
JINNY : - C'est dingue ça ! On était en Allemagne au même moment, dans la même ville, presqu'au même endroit !
CAMERON : - C'est vrai que le monde est petit, on aurait pu se croiser sans se reconnaître et aujourd'hui nous sommes ici, prenant un verre à 10 000 Km de là-bas...
JINNY : - Vous faisiez quoi en Allemagne, vous ?
CAMERON : - J'ai travaillé pendant trois ans dans le service marketting d'une société d'import-export.
JINNY : - Et pourquoi vous etes partis ?
CAMERON : - J'en avais assez du froid ! Et j'avais envie de me rapprocher de ma soeur, Monica, avec qui j'étais si proche quand j'étais jeune...
Jinny tire la grimace lorsqu'il parle de Monica.
CAMERON : - J'ai dit quelque chose qui ne fallait pas ?
JINNY : - Non, non... Je réfléchissais juste à quelque chose, rien de très important.
CAMERON : - Je vous trouve ravissante, Jinny. Je tenais à vous le dire.
JINNY : - Je suis gênée, Cameron, je ne m'y attendais pas...
CAMERON : - Ne m'en veuillez pas, je sais que je suis parfois un peu trop direct mais vous me plaisez beaucoup.
JINNY : - (rougissant) Vous me plaisez beaucoup également Cameron.
Cameron embrasse Jinny sur les lèvres.
JINNY : - (à contre-coeur) Ma pause est terminée, je dois retourner travailler. On se voit plus tard ?
CAMERON : - J'y compte bien.
Après un dernier baiser, Cameron laisse Jinny, sa nouvelle conquête, quitter le bar.
Quelques instants plus tard, Jinny est de retour au bureau, elle est acceuillie par une Monica quelque peu farouche.
MONICA : - (sèche) Où étais-tu ? ça fait des heures que je te cherche !
JINNY : - J'ai pris ma pause un peu plus tôt que prévu, ça te dérange ?
MONICA : - Oui, ça me dérange parce que tu es sous mes ordres et que tu ne dois quitter ce bureau que lorsque moi je l'ai décidé. Sans mon accord, tu ne peux même pas aller vider ta messie ou même respirer, je suis la seule à pouvoir te donner une quelconque liberté. Compris ?
JINNY: - Oui, patron. Je devrais peut-être te dire avec qui j'étais en bas...
Monica, intriguée, la regarde perplexe.
MONICA : - On peut savoir ?
JINNY : - Je prenais un verre avec ton charmant frère, Cameron. Nous deux on s'est découvert de tas de points communs tu sais.
Monica prend garde qu'on ne la voit pas et plaque Jinny contre le mur.
MONICA : - Ecoute-moi bien espèce de p'tite tapas défraîchie, si jamais tu racontes quoi que ce soit à mon frère à mon sujet, je t'étrangle est-ce que je me suis bien fait comprendre ?
JINNY : - (étouffant) Lâche-moi, tu me fais mal.
MONICA : - Je veux que tu promettes de ne plus jamais sortir avec lui, je veux que tu restes à l'écart de Cameron, est-ce clair ? Je te lâcherai dès que tu m'auras répondu.
JINNY : - C'est d'accord. Je ne sortirai pas avec lui, d'accord.
Monica lâche Jinny qui reprend sa respiration.
MONICA : - (tout sourire) Toi t'es vraiment ma meilleure copine, je savais qu'on allait s'entendre !

MEGAN : - Tu t'en vas ?
PETER : - Oui, la conférence s'est finie plus tôt que prévu, j'ai décidé de rentrer tout de suite et de ne pas terminer le week-end avec vous.
MEGAN : - Je comprend, moi aussi je me sens vraiment mal tu sais. On aurait vraiment pas dû faire ce qu'on a fait !
PETER : - Pitié Megan, ne reparlons plus jamais de ce qui s'est passé cette nuit, d'accord ?
MEGAN : - Oh... Heu... Oui, bien sûr, je n'en parlerai plus jamais, c'est promis. D'ailleurs j'ai complètement oublié. De quoi on parlait déjà ?
PETER : - (souriant) Merci Megan, tu es une vraie amie. Je dois passer vois Michael avant de partir, à bientôt Megan.
Peter n'ose pas s'approcher plus près de Megan alors il quitte la chambre subitement. C'est alors que débarque Pamela dans la chambre de Megan.

MEGAN : - Alors, comment va la jeune mariée ? PAMELA : - Je vais extrêmement bien, ça faisait des mois que je ne m'étais pas aussi bien sentie. MEGAN : - Je suis heureuse pour toi, je savais que tu finirais par reprendre du poil de la bête. PAMELA : - Mais dis-moi, Peter et moi, comment ça s'est terminé hier ? Megan, extrêmement gênée par cette remarque, détourne la tête. PAMELA : - J'ai dit quelque chose qui ne fallait pas ? Je me pose cette question parce que lorsqu'on s'est quittés, vous étiez complètement îvres et vous teniez plus debout. MEGAN : - Je te prie de m'excuser, je n'ai vraiment pas réussit à me contrôler hier, je regrette de ne pas avoir assister à la cérémonie. En plus, j'étais demoiselle d'honneur ! Quel déshonneur ! PAMELA : - Bof... Tu n'as rien loupé, à part un pasteur déguisé en Elvis qui nous a uni en deux minutes chrono... Encore pire que la première  fois ! Pamela se met à rire, ce qui fait enfin sourire Megan. MEGAN : - Je suis contente de voir rire. PAMELA : - Même si tu n'as pas pu assister à la fête kitch-naze d'hier, je tenais à te remercier pour tout ce que tu as fait depuis le début, Megan. Tu m'as soutenue tout de suite, sans me connaître, sans condition, et ça c'est rare dans notre monde. Tu as été une véritable amie comme jamais j'aurais pensé en avoir. Tu as su m'ouvrir les yeux et me faire prendre conscience de la chance que j'avais malgré tout. MEGAN : - Arrête, tu vas me faire rougir.

Megan serre Pamela dans ses bras tandis qu'à quelques chambres plus loin, Peter entre dans la chambre de Michael.
PETER : - Michael ???
Michael est assis sur une chaise devant un écran de télévision.
PETER : - Qu'est-ce que tu fais ?
MICHAEL : - Je regarde une vidéo.
Peter ne voit pas l'écran mais écoute juste le son, ce sont des bruits de jouissance et d'extase lorsque deux personnes font l'amour.
PETER : - (dégouté) Tu regardes un porno, cochon ???
MICHAEL : - Oui mais pas n'importe lequel, un bon vieux porno amateur !
Peter s'approche de l'écran et s'y découvre avec Megan en plein ébat sexuel.
PETER : - (sous le choc) Oh mon Dieu !!!
MICHAEL : - Oui, c'est ce que je me suis dit aussi quand j'ai découvert l'enregistrement tôt ce matin...
Peter éteint immédiatement le poste de télévision.
PETER : - Michael, je pensais que cette époque était révolue depuis bien longtemps, comment oses-tu me faire une chose pareille ?
MICHAEL : - T'inquiète pas, c'est l'unique vidéo et je vais te la rendre tout de suite.
PETER : - (perplexe) Vraiment ??? Sans condition ?
MICHAEL : - Ah bah si ! Quand même ! Sinon, à qui bon traîner tout ce matériel, faire préparer la chambre avant notre arrivée par une gentille femme de chalbre dévouée qui aime bien les billets verts, pour installer la caméra ?
PETER : - Tu es retors, Michael. Qu'est-ce que tu veux ???
MICHAEL : - Pas grand chose en fin de compte... Je veux juste être nommé à ta place à l'hôpital, avoue que c'est pas grand chose...
PETER : - Va dire ça aux patients !
MICHAEL : - Allons... La cassette !!!
PETER : - Espèce d'idiot, je venais justement te prévenir avant que je ne parte prendre l'avion de retour que tu étais nommé chef de clinique ! Tu n'avais vraiment pas besoin de monter cet ignoble complot !
MICHAEL : - C'est vrai ??? Tu allais vraiment me nommer moi ???
Peter sort des documents de sa valisette et les tends à Michael, qui les lit avec un sourire niaiseux.
MICHAEL : (serrant Peter dans ses bras) T'es un frère !!!
Peter se dégage des bras de Michael, appuie sur le magnétoscope et récupère la vidéo.
MICHAEL : - Que vas-tu en faire ?
Peter se met à découper la bande magnétique puis  la jette à la poubelle avant de partir. Michael, lui, embrasse son contrat, fou de bonheur.

ROSS : - Je savais que je te trouverais là.
KIMBERLY : - (apaisée) J'aime venir me ressourcer sur la jetée, sentir le vent sur mon visage et l'odeur de l'Océan...
ROSS : - Tu m'as fait très peur tout à l'heure, tu sais.
KIMBERLY : - Je te prie de m'excuser, mais c'était insoutenable pour moi.
ROSS : - Je suis ton mari, Kimberly, tu peux tout me dire.
KIMBERLY : - Ouais. Je sais. Mais c'est dûr.
ROSS : - Qu'est-ce qui t'a pris de me demander une chose pareille tout à l'heure ?
KIMBERLY : - J'étais réaliste, Ross, je ne pourrais jamais te combler.
ROSS : - Pourquoi ?
KIMBERLY : - (au bord des larmes) Parce que je ne peux pas avoir d'enfant !
Ross est sous le choc.
KIMBERLY : - Je savais que tu réagirais de cette façon, c'est pour ça que tu dois me quitter et refaire ta vie avec une femme qui, elle, pourra te donner des enfants.
Ross prend Kimberly dans ses bras.
ROSS : - Je te demande pardon, c'est vrai que ça me fait un choc, mais je t'assure que ce n'est pas le plus important à mes yeux...
KIMBERLY : - Tu mens ! Toi tu as déjà un enfant, je sais que tu tiens à avoir d'autres enfants que tu pourras élever et ça, moi, je ne peux pas te le donner alors comment oses-tu me dire que ce n'est pas important ???
Kimberly se lève et s'approche de plus en plus de la jetée et a un nouveau flashback.
Dans ce flashback, Kimberly est assise dans un coffee-shop en compagnie de Steve Sheridan, devant un café bien chaud.
STEVE : - Je suis content de te voir, tu me manques ! C'est l'enfer de pas se voir pendant 10 heures !!!
KIMBERLY : - Moi aussi c'est sûr mais je travaille dûr sur mon film et ça me prend du temps, il faut que tu acceptes que je ne puisse pas te consacrer plus de temps en ce moment.
STEVE : - J'ai vraiment l'impression d'avoir rencontré le grand amour avec toi ! Tu es si fascinante !
KIMBERLY : - Tu sais, je dois t'avouer que je commence aussi à être très amoureuse et ça me fait peur.
STEVE : - Pourquoi ? Tu n'as pas à avoir peur de tes sentiments !
KIMBERLY : - Si, justement ! Ca m'a déjà joué tant de tours dans le passé. Les sentiments sont justement mon point faible ! On dit que je suis "excessive", et c'est pas tellement faux ! Alors, aujourd'hui j'ai un peu peur de me laisser aller.
STEVE : - Hum... On l'aurait pas cru en te voyant la nuit avec moi...C'est tellement formidable, ce qu'on vit ! Tu ne trouves pas ?
KIMBERLY : - Absolument, tu as réussit à me faire oublier mes démons, je te dois beaucoup.
STEVE : - Je ne veux rien, hormis ton amour, ta sincérité.
Kimberly sort de son flashback.
ROSS : - Kimberly ??? A quoi penses-tu ?
KIMBERLY : - J'ai peur, Ross.
ROSS : - Peur de quoi ?
KIMBERLY : - J'ai peur que mes vieux démons viennent me troubler à nouveau...
Ross se lève et s'approche de Kimberly, de derrière elle, et la serre très fort dans ses bras.
ROSS : - Tu n'as pas à t'en faire, je suis là et je te promet que je ne les laisserai pas faire...
Kimberly ne voit pas le visage de Ross, elle ferme les yeux devant l'océan, il se trouve toujours derrière elle.
KIMBERLY : - J'ai tellement peur de ne pas te satisfaire, Ross.
ROSS : - Tu me satisfais déjà amplement, ma chérie, parce que tu es ma femme et que je suis heureux avec toi.

AMANDA : - Merci d'être venue Lexi. LEXI : - (aigrie) Est-ce que j'avais le choix ?! AMANDA : - Non ! Amanda ouvre une boîte de caramel et en sort un. AMANDA : - Un p'tit caramel ? LEXI : - Non, ça ira. Je surveille ma ligne, moi ! Ce qui n'est pas le cas de tout le monde à ce que j'en juge... Lexi regarde Amanda de haut en bas. AMANDA : - Tant pis pour toi, tu ne sais pas quels plaisirs tu perds ! Bon, si je t'ai demandé de venir, c'est pour savoir où tu en es dans notre reconquête de clients. Alors, tu avances ? LEXI : - (gênée) Si on veut... AMANDA : - Comment ça, "si on veut" ? Tu avances oui ou non ? LEXI : - A vrai dire... Je rame ! AMANDA : - Tu peux préciser, s'il te plaît ? LEXI : - J'ai déjà tout essayé, les baisses de tarifs, les offres promotionnelles, les idées géniales, les garanties... Tout ! Mais rien à faire, ils restent campés sur leurs positions. James a vraiment réussit à les convaincre. AMANDA : - Est-ce que tu cherches à me dire qu'il n'y a plus rien à faire ? LEXI : - Pas tout à fait. Il reste encore une seule solution. AMANDA : - Laquelle ? LEXI : - Essayer de trouver un compromis avec lui. AMANDA : - Un compromis ??? Avec cette ordure ? Je n'y crois pas une seconde... LEXI : - Si on cède quelques unes de nos filiales en contrepartie, il nous rend quelques contrats, je suis persuadée que ça pourrait l'intéresser. AMANDA : - Qu'est-ce qui te fait croire ça ? LEXI : - J'ai couché avec Lucas. AMANDA : - (perplexe) Je me fiche de ta vie sexuelle, ma pauvre Lexi. Quel est le rapport avec notre discussion ? LEXI : - Eh bien, disons que j'ai pu poser quelques questions à ce cher Lucas, l'avocat attitré de la JWG... Amanda commence à comprendre l'intérêt. LEXI : - Et j'ai appris que James ne serait pas contre un investissement dans quelques unes de nos filiales étrangères, surtout celle de Tokyo. AMANDA : - C'est vraiment notre dernière chance ? LEXI : - Si on trouve pas LA solution à notre problème d'ici deux semaines, nous pourrons dire adieu à la "Sterling-Woodward" ! Et je n'ai pas travaillé aussi dûr pour voir ma société fermer au bout d'un an seulement... AMANDA : - Je ne suis pas sure que de lui demander une faveur soit le meilleur moyen de remettre la société à flot. Au contraire, il pourrait prendre le dessus sur nous, il va voir que nous sommes prêtes à n'importe quoi et je ne veux plus jamais être à la merci de ce pseudo tycoon ! LEXI : - Je crois savoir comment m'y prendre avec lui sans que ça paraisse une faiblesse de notre part. Fais-moi confiance, Amanda, quand je veux quelque chose, je l'obtiens toujours quelques soient les obstacles !

PAMELA : - Je viens de parler avec Megan, c'est vraiment une femme extraordinaire. Pamela remarque la vidéo toute détruite dans la corbeille de la chambre. PAMELA : - Qu'est-ce que c'est ? MICHAEL : - Oh pas grand chose, regarde j'ai mieux à te montrer ! Michael montre à Pamela le contrat de chef de clinique que lui a apporté Peter. PAMELA : - (heureuse) C'est magnifique ! Je suis si fière de toi Michael ! MICHAEL : - Ah oui, je dois dire que j'ai bien réussi mon coup cette fois-ci. PAMELA : - Comment ça, quel coup ? MICHAEL : - Ne me dis pas que Megan t'a rien dit... PAMELA : - Mais quoi ? Qu'aurait-elle du me dire ? MICHAEL : - Eh ben, ce qui s'est passé cette nuit... entre elle et... et Peter ! PAMELA : - Oh non, je te crois pas ! MICHAEL : - C'est dommage, c'était l'unique bande vidéo. C'était très croustillant je peux te le garantir ! PAMELA : - Peter et Megan ont fait l'amour ensemble ??? Et tu les as filmé ??? MICHAEL : - Pas moi tout seul, je te rassure, disons que j'ai de l'expérience dans le domaine de la vidéo-surveillance, ça aide ! PAMELA : - Tu es ignoble, Michael ! Tu as fait chanter Peter pour qu'il te donne le poste de chef de clinique ? MICHAEL : - J'appelerais pas ça comme ça. Je dirais plutôt qu'on a fait un marché. Pas de quoi fouetter un chat ! PAMELA : - Vraiment Michael, ça me dépasse ! Faire ça à nos amis, c'est vraiment horrible ! MICHAEL : - Peter a l'habitude, dans trois jours ce sera oublié ! Je lui ai fait pire, crois-moi il s'en remettra ! PAMELA : - Je n'apprécie pas ce genre de méthodes, ça va à l'encontre de ma morale. MICHAEL : - Pitié, chérie, on vient de re-célébrer notre mariage, on va se disputer tout de suite hein ? Michael porte Pamela jusqu'au lit et l'allonge soigneusement. PAMELA : - (souriant) Dis Michael ? MICHAEL : - Oui chérie ? PAMELA : - Tu crois qu'un jour je pourrai remarcher ? Le visage de Michael s'assombrit. PAMELA: - Je vois... MICHAEL : - Ecoute, je ne veux pas te donner de faux espoirs. PAMELA : - Je comprends mais c'est tellement injuste ! J'ai tout pour être heureuse à part mes jambes, est-ce trop demander que de pouvoir me déplacer avec mes jambes ??? MICHAEL : - Je croyais que tu étais enfin heureuse de nouveau ? PAMELA : - Je le suis. Mais je ne le serai jamais autant qu'avant. N'y a t-il pas un ultime moyen pour que je puisse remarcher ? MICHAEL : - Je suis navré de devoir te dire ça une nouvelle fois, chérie, mais tu ne retrouveras jamais l'usage de tes jambes. Et il faut absolument que tu vives avec cette idée. Pamela détourne la tête, elle se refuse à Michael, bouleversée.

VINCE : - Monice, comme je suis heureux de te voir ! Entre.
Monica entre, folle de rage, brandissant son téléphone portable.
MONICA : - Qu'est-ce que c'est que ça ???
VINCE : - Heu... j'sais pas, je dirais... un téléphone mobile ?
MONICA : - Oh je t'en prie, je ne te parle pas du téléphone mais du message que tu m'as laissé ! T'es malade ou quoi ?
VINCE : - Je suis désolé, mais il fallait absolument que j'entende ta voix vois-tu...
MONICA : - Et il ne t'ai jamais venu à l'esprit que mon mari pouvait écouter mes messages ?!!
VINCE : - Il l'a fait ?
MONICA : - Non. Heureusement ! Je ne préfère pas imaginer sa réaction s'il savait... Avec lui, je peux m'attendre à tout, y compris à être sous écoute !
Vince tente de prendre Monica dans ses bras mais elle le rejette.
MONICA : - Tu rêves ! Ne me touche pas ! Ecoute, je crois qu'il est temps de mettre un terme à cette relation.
VINCE : - Pourquoi ça ? Je croyais que tu étais heureuse comme ça.
MONICA : - Je ne veux pas risquer de perdre mon royaume pour deux ou trois nuits... J'ai déjà pris beaucoup trop de risques, je ne peux pas me permettre d'en prendre davantage.
VINCE : - Alors, c'est fini ?
MONICA : - Oui. (sincère) Je suis désolée.
Monica quitte l'appartement de Vince.
VINCE : - Je t'aime Monica, et je suis prêt à tout pour que tu ne sois rien qu'à moi...

LEXI : - Bonsoir
MONICA : - Tiens donc, mais c'est cette chère catin de demi-soeur !
LEXI : - Evitons de nous créper le chignon, veux-tu ?
MONICA : - Qu'est-ce que tu veux ? Je croyais qu'on était d'accord pour le loyer, je te le dépose dans ta boîte à lettres !
LEXI : - Je ne suis pas là pour ça, idiote ! Je voudrais parler à James.
MONICA : - (méfiante) Qu'est-ce que tu lui veux à mon mari ?
LEXI : - Tu ressembles à une chienne à qui on vole le nonos, c'en devient terrifiant !
MONICA : - Ne me cherche pas, okay ?
LEXI : - Pourquoi, qu'est-ce que tu vas me faire ? (se moquant d'elle) me tirer les cheveux ? tirer la langue ?
MONICA : - J'aimerais bien j'sais pas... heu... t'arracher les yeux et te les faire bouffer par un orifice naturel !
LEXI : - Pauv'fille ! Tu es d'un pathétique, et tes phrases sont si insipides que je me demande quels gênes on peut vraiment avoir en commun, c'en est désarmant !
MONICA : - J'ai vraiment pas besoin d'un stress supplémentaire dans ma vie en ce moment alors je te prierai de faire un demi-tour sur toi même, je sais que ça va te paraître fort difficile vu les vergetures et la peau d'orange qui te rendent encore plus lourde que tu ne l'es naturellement, et de foutre le camp de chez moi, compris choupinette ?
Lexi tente de garder son calme mais on lit sur son visage que ça devient très dûr.
LEXI : - Je veux voir James ! Maintenant, pousse toi de mon chemin ou je te jure que tu vas le regretter !
MONICA : - (la nargant) Oiuhhh, je meurs de peur !
LEXI : - Tu l'auras cherché !
Lexi empoigne Monica par le bras et lui fait une prise de taïkwendo et la met à terre.
MONICA : - (souffrant) Espèce de malade, tu m'as fait mal !!!
LEXI : - (jubilant) Et c'est pas fini, crois-moi...
Lexi profite que Monica soit à terre pour la tirer par le bras et lui fait descendre les escaliers de la résidence sur les fesses jusqu'à se retrouver en bas, Monica hurle de douleur.
MONICA : - Je vais porter plainte, crois-moi, ça en restera pas là !
Puis, Lexi pousse Monica dans la piscine et commence à lui maintenir la tête sous l'eau.
LEXI : - Dis-moi où est James !
Monica tente d'articuler quelque chose lorsque sa tête refait surface.
MONICA : - Crève sale garce !
Lexi lui remet la tête sous l'eau et la maintenant plusieurs secondes.
LEXI : - J'en ai assez d'être patiente avec toi, soeurette, alors dis-moi où il se trouve et je te laisserai la vie sauve.
Lexi la laisse remonter à la surface quand elle semble enfin disposée.
MONICA : - Il est à son bureau !!! Laisse-moi je t'en prie !!!
Lexi laisse enfin Monica et sourit comme si de rien n'était.
LEXI : - (lui faisant un clin d'oeil) Merci ! C'est toujours un plaisir de discuter avec toi !
 
 

AMANDA : - Et alors ? Déjà rentré ?
PETER : - Oh c'est toi !
AMANDA : - C'est tout l'effet que je te fais ?
PETER : - Je suis désolé, je sais que j'aurais du passer à la maison embrasser les p'tits mais j'ai tellement de travail, je suis débordé !
AMANDA : - Seulement pour les jumeaux, et moi je sens le pâté croûte ?
Peter éclate de rire et la prend dans ses bras.
PETER : - Non, désolé, c'est pas ce que je voulais dire, c'est juste cette confrontation qui me fait un peu peur.
AMANDA : - Je suis persadée que tout va bien se passer. Après tout, ton passage télévisé de la dernière fois a été réussit à 100%, le lendemain on ne parlait que de ça dans les journaux locaux ! Tu n'as vraiment aucun souci à te faire.
PETER : - (pensif) Aucun soucis... Oui... Aucun soucis.
Il se remémore sa nuit passée avec Megan à Vegas.
AMANDA : - Comment ça s'est passé à Las Vegas ?
Peter reste sans voix face à cette question.
AMANDA : - Eh bien oui... Ce mariage, si on peut appeler ça "mariage" quand il s'agit de Michael !
PETER : - Oh... oui, c'était pas mal oui.
AMANDA : - Bon, je vois que tu as beaucoup de travail alors je vais te laisser. On se fait un dîner ce soir ?
PETER : - (ailleurs) Un dîner ? ..... Oui, oui !
AMANDA : - Dans une heure, ne sois pas en retard !
PETER : - C'est promis.
Amanda embrasse Peter, qui lui, n'a pas de grande conviction. Amanda partie, Peter décroche son téléphone. A l'autre bout du téléphone, Megan, qui était en train de faire ses bagages dans sa chambre d'hôtel de Las Vegas.
MEGAN : - Allô ?
PETER : - Megan, c'est Peter.
MEGAN : - (gênée) Oh... Tu es déjà rentré ?
PETER : - Oui, depuis quelques heures déjà. Je voulais t'appeler pour m'excuser une nouvelle fois de mon comprtement car je n'aurais jamais dû faire ce que j'ai fait et je ne cesse d'y penser.
MEGAN : - J'étais là, je suis aussi coupable que toi. On ne doit plus en reparler, il faut oublier, vraiment oublier ! On a fait une bêtise, on la regrette tous deux, mais il faut tirer un trait là-dessus et faire comme si rien ne s'était passé.
PETER : - Mais il s'est passé quelque chose !!
MEGAN : - Ah bon ? Ah non, moi je me souviens de rien !
Peter sourit.
PETER : - Tu es une amie géniale Megan, merci.
 
 

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