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Scene
4
Melrose
Place - appartement Kyle & Megan
Pamela sort de son appartement, elle roule avec sa chaise roulante jusqu'à l'appartement de Kyle et Megan et frappe à la porte.
MEGAN
: - (ouvrant) Pamela ? Je ne m'attendais pas à votre visite. Je
vous en prie, roulez heu... entrez, excusez-moi...
Megan
est mal à l'aise
PAMELA
: - Je comprends que vous soyiez surprise, je ne sors plus beaucoup de
chez moi ces temps-ci c'est vrai...
MEGAN
: - Si vous souhaîtez voir Kyle, il n'est pas là pour le moment
mais je pourrais lui dire de passer vous voir.
PAMELA
: - Non, ce n'est pas Kyle que je suis venue voir. C'est vous Megan.
MEGAN
: (surprise) Moi ?
PAMELA
: - Oui. Je venais vour parler de Michael.
MEGAN
: - De Michael !?!
PAMELA
: - Michael n'est pas heureux avec moi.
MEGAN
: - Pourquoi dites-vous ça ?
PAMELA
: - Regardez-moi Megan et vous comprendrez. Que voyez-vous ?
MEGAN
: - Je vois une ravissante femme, jeune, belle, qui ne demande qu'à
être aimée.
PAMELA
: - Faux !!! Je ne suis pas une femme. Je suis une handicapée, une
impotente. Je ne peux plus rien lui apporter, je suis morte.
MEGAN
: - Non, vous n'etes pas morte, vous etes bien vivante Pamela. Vous vivez
et vous devriez même en être heureuse car beaucoup de personnes
n'ont pas eu la chance de sortir vivantes du tremblement de terre !
Pamela
baisse la tête.
PAMELA
: - Vous ne pouvez pas comprendre ce que je ressens de toute manière
!
MEGAN
: - Détrompez-vous, au contraire, je pense vous comprendre mieux
que n'importe qui.
PAMELA
: - (amère) Voyez-vous ça !
MEGAN
: - Je sais ce qui s'est passé dans votre vie avec votre mariage
forcé et votre famille tyrannique...
PAMELA
: - On peut décidément pas garder un secret dans cet endroit
!
MEGAN
: - Kyle et Michael sont mes amis, ils ont tenu à me mettre au courant
c'est tout et ils ont bien fait. J'ai l'impression de mieux vous connaître
à présent. Nous avons quelques points communs vous et moi...
PAMELA
: - Oui, Michael m'a également raconté. Vous avez été
call-girl.
MEGAN
: - (larmes aux yeux) Oui, cette période de ma vie a été
très dure. Jamais je n'aurais pensé m'en sortir, mais c'est
Michael qui m'a sauvée. Ce que j'essaye de vous dire Pamela, c'est
que vous ne devez pas perdre espoir. Je ne vais pas vous sortir le cliché
selon lequel on peut continuer à vivre même sans ses jambes,
je pense qu'on a déjà du vous le sortir des centaines de
fois depuis le drame, mais je tiens à vous dire que vous etes jeune,
vous etes très belle, intelligente et travailleuse. Vous avez un
mari qui vous aime, ne laissez pas le bonhuer vous filer entre les mains.
Attrapez-le au vol et conservez-le le plus longtemps possible. Vous savez
autant que moi que vous pouvez vivre heureuse alors vivez !
Scene
5
Melrose
Place - appartement Lucas
Lucas est en train de nettoyer les taches de sang qui sont encore incrustées sur le sol de son salon. A côté de lui, un seau dont l'eau claire et translucide a viré au rouge sombre. Soudain, quelqu'un frappe à sa porte.
LUCAS
: - Oh non, c'est pas le moment ! Il faut à tout prix que je cache
tout ça sinon on va se poser des questions...
Lucas pousse le seau avec son pied jusqu'au fond du couloir et dépose un tapis à l'endroit où se trouvent les tâches de sang mais la personne continue de frapper à la porte. LUCAS : - Oui, j'arrive, une p'tite minute ! Lucas prend soin que tout soit en ordre puis se dirige vers la porte. Il ouvre, c'est Monica. Elle est en maillot de bains rouge et porte une serviette sur son épaule. LUCAS : - (soulagé) Ah, c'est toi ! MONICA : - Au moins un à qui ma présence ne dérange pas, hourra ! LUCAS : - Qu'est-ce que tu veux, Monica ? MONICA : - Je venais faire un petit plongeon dans la piscine maudite et j'ai entendu du bruit chez toi donc je suis passée te faire coucou. LUCAS : - (tentant de la faire partir) Eh ben coucou ! Il tente de fermer la porte mais elle la retient et essaye de s'incruster. MONICA : - (soudain dramatique) Ecoute Lucas, je sais vraiment plus quoi faire ! LUCAS : - Qu'est-ce qu'il y a ??? MONICA : - C'est James, je sais pas ce qu'il a depuis quelques temps mais ça va plus du tout entre nous ! LUCAS : - Tu veux pas qu'on en discute dehors plutôt ? |
Lucas
s'apprête à plonger quand Lexi passe près d'eux, en
tailleur très classe et sobre, avec son attaché-case, elle
se rend surement au travail.
LUCAS : - (la saluant) Salut Lexi ! Monica continue de nager et de faire sa belle dans l'eau. LEXI : - Tiens mais que vois-je ? Vous n'avez donc pas de travail pour passer votre temps dans la piscine ? MONICA : - Oh la ferme ! LEXI : - Vous vous croyez dans "Alerte à Malibu" ? Du coup, Monica sort de la piscine. Lexi l'observe de haut en bas. LEXI : - Tu as pris du poids, ma chérie, faudrait penser à surveiller ta ligne ! Puis, tout à coup, Monica fait un plongeon dans la piscine, faisant éclabousser toute l'eau sur le tailleur de Lexi, en rage. LEXI : - Espèce de garce, je suis sure que tu l'as fait exprès ! MONICA : - Tu devrais soigner ta garde-robe, ma chérie, tu fais négligée ! Lexi, le tailleur et la chevelure mouillés, la regarde d'un air furieux puis rebrousse chemin jusqu'à son appartement afin de se changer. Lucas pouffe de rire. MONICA : - Elle a oublié que nous avions les mêmes gênes ! |
Scene
6
Melrose
Place - appartement Kyle & Megan
Megan et Pamela ont une discussion houleuse.
PAMELA
: - Vous n'avez pas compris ce que je suis venue vous dire, Megan.
MEGAN : - Vraiment ? PAMELA : - Michael n'a pas besoin d'un fardeau tel que moi dans sa vie. Il a besoin d'une vraie femme, une femme telle que vous. MEGAN : - Ne soyez pas ridicule ! PAMELA : - Je suis sincère, je ne mérite pas Michael. Il ne me le dit pas mais je sens dans on regard autre chose que de l'amour ou de l'attirance. MEGAN : - Que voyez-vous dans son regard alors ? PAMELA : - De la pitié. Il a pitié de moi, pitié de la pauvre petite femme qui a perdu l'usage de ses jambes... MEGAN : - Vous délirez, Pamela, Michael vous aime, il me l'a dit. PAMELA : - Balivernes ! Il dit ça pour se déculpabiliser. MEGAN : - Je vous assure que non. Et en quoi Michael devrait se déculpabiliser ? Après tout, il n'a rien à voir dans ce terrible drame, au contraire, il vous aide du mieux qu'il le peut ! PAMELA : - (craquant) Il n'était pas là lorsque c'est arrivé ! J'étais seule, tout aurait été différent s'il avait été présent à ce moment-là ! Il aurait pu me sortir des gravas et je n'aurais jamais perdu l'usage de mes jambes !!! MEGAN : - (outrée) Oh mon Dieu, vous tenez Michael pour responsable de ce qui vous est arrivé ??? PAMELA : - Redonnez-lui une chance, avec vous il sera heureux. MEGAN : - Je vous trouve vraiment culottée, vous osez venir ici et me demander une telle chose ??? Sachez que si je suis revenue à Los Angeles, ce n'est absolument pas pour Michael. S'il était parti dans une autre ville, ce serait le cadet de mes soucis. Michael et moi sommes séparés depuis six ans, je n'ai plus aucun sentiment pour lui... PAMELA : - Vous pourrez vous forcer. Après tout, vous avez été professionnelle !!! Megan reste paralysée par la remarque odieuse de Pamela, qui baisse de nouveau la tête. PAMELA : - Je suis désolée... Je ne sais pas ce qui m'a prit de dire une chose pareille, veuillez m'excuser... Pamela se met à fondre en larmes PAMELA : - (pleurant) Je sais pas ce qui m'arrive, j'en veux à la Terre entière. Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie, et Dieu sait que j'ai déjà vécu des choses épouvantables ! Megan s'agenouille et serre Pamela dans ses bras pour la réconforter. MEGAN : - Allez-y Pamela, pleurez... Il faut que ça sorte... Pamela craque littéralement et laisse les amats de flots couler. |
Scene
7
Maison
de la Plage
Ross est encore à la maison de la plage lorsque Kimberly est de retour de son travail à l'hôpital. Kimberly lui avait dit de partir avant son retour, elle est folle de rage.
KIMBERLY
: - Que fais-tu encore ici, Ross ? Je t'avais dit que je voulais que tu
sois parti avant que je ne rentre !
ROSS
: - Tu ne peux pas mettre un terme à notre mariage comme ça,
je t'en prie, nous devons parler.
KIMBERLY
: - Je t'ai laissé une chance, tu n'as pas voulu répondre
à mes questions alors il est trop tard !
ROSS
: - Même si je te jure que cette enquête je l'ai laissée
tomber dès que nous nous sommes mariés ?
KIMBERLY
: - Je ne crois plus rien venant de toi. Tu es un menteur, comme tous les
hommes !
ROSS
: - Tu te fais vraiment souffrir pour pas grand chose, je t'assure...
KIMBERLY
: - Ce n'est pas moi qui vais souffrir, Ross, c'est toi car tu vas me le
payer très cher !
ROSS
: - Laisse-moi une chance, par pitié !!!
KIMBERLY
: - D'accord. Alors, qui t'a engagé pour me surveiller ???
ROSS
: - Je ne peux pas te le dire, ce serait beaucoup trop douloureux à
entendre...
KIMBERLY
: - ça le serait beaucoup moins que le mal que tu me fais actuellement
!
On
sent que Kimberly est prête à lui sauter dans les bras
ROSS
: - Je t'aime Kimberly. Je t'aime vraiment...
KIMBERLY
: - (les larmes aux yeux) Va t-en. Je t'en prie, pars !
ROSS
: - Je t'en prie...
Furieuse,
Kimberly prend son sac et le balance loin dans le sable, toutes les affaires
de Ross s'envolent, éparpillées sur la plage.
KIMBERLY
: - Dégage !!! Maintenant !!!
Scene
8
Venice
House
Lexi rend visite à Amanda. Cette dernière a l'air débordée avec ses jumeaux, elle a les cheveux tout décoiffés, porte une vieille robe toute tâchée et la maison est sans dessus-dessous.
AMANDA
: - Ah ! Lexi, te voilà enfin !
LEXI : - Forcément, tu éxiges que je vienne te rendre des comptes à chaque fin de semaine. AMANDA : - Alors, comment ont été les affaires, cette semaine ? LEXI : - Prospères. Lexi regarde d'un air dégouté les jumeaux en train de baver sur le vêtement d'Amanda. AMANDA : - Suis-je bête ! Je ne t'ai pas encore présenté Holly et Jessie ! Ce sont mes deux amours... Soudain, le téléphone sonne. Amanda, les bras chargés par les jumeaux, les pose dans les bras de Lexi, ahurie. AMANDA : - Je reviens, j'en ai pour deux petites secondes, ne bouge pas ! Lexi reste bouche bée devant les bébés qui se trouvent à présent dans ses bras. LEXI : - (les regardant dans les yeux) Qu'est-ce que je vais faire de ça moi maintenant ??? Elle aperçoit Jesse en train de baver sur son tailleur. LEXI : - (dégoutée) Ah non pas ça !!! Oh non pas mon tailleur de chez Torrente ! Lexi renifle; elle sent une odeur nauséabonde. LEXI : - (reniflant) Oh mon dieu, d'où vient cette odeur infâme ? Lexi approche le nez de Jesse LEXI : - (reculant, horrifiée) Pouahh !!! C'est ces choses qui sentent si mauvais, c terrible ! Lexi tente de voir si Amanda revient. LEXI : - (l'appelant) Amanda !! Je crois qu'un de tes (bas) immondes (haut) gosses n'a pas eu le temps de se rendre aux toilettes, c'est affreux ça sent mauvais et mon tailleur Torrente est foutu ! AMANDA - (off, de loin) J'ai Peter au téléphone, tu trouveras les couches-culottes sur la table à langer, pense à lui mettre un peu de tacl sur les fesses après les avoir nettoyées avec les lingettes ! Tétanisée, Lexi regarde Jesse. LEXI : - Je sais pas comment on fait ça moi ! J'y connais rien aux gosses ! Bon, allez, courage Lexi, ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Tout en se bouchant le nez, Lexi enlève le vêtement à bretelles de la petite Jesse et on voit alors le visage terrorisé de Lexi lorsqu'elle découvre la couche sale. LEXI : - Je ne peux pas ! Non, là vraiment, c'est au-dessus de mes moyens. Puis Amanda revient et regarde Lexi d'un air exaspéré. AMANDA : - Si tu sais même pas comment on enlève et remet une couche, ça devient grave ! LEXI : - L'important c'est que je sois la meilleure en affaires, pas en couche-culottes. AMANDA : - Fais des enfants le plus tard possible, fais-moi plaisir... LEXI : - Pas de souci, c'est pas demain que j'aurai un mioche, manquerait plus que ça ! AMANDA : - Oui et puis faudrait déjà avoir l'homme pour le faire ! LEXI : - (véxée) Qu'est-ce que ça veut dire, ça ? Oui, je suis célibataire en ce moment... AMANDA : - Depuis un bon moment déjà il me semble. LEXI : - Parce que je n'en veux pas, je n'ai pas besoin d'homme ! Pour que je lui lave ses culottes ? Pas question ! Amanda a terminé de changer Jesse. AMANDA : - Voilà, c'est pas si compliqué que ça ! Tout beau, tout propre. LEXI : - Je n'arrive pas à croire le changement. Tu es passée de la femme d'affaire infernale à la femme de ménage ! AMANDA : - Oh mais je suis toujours infernale, fais moi confiance ! J'ai toujours le même mordant en affaires, seulement j'ai d'autres priorités en ce moment (elle regarde tendrement ses enfants) bien plus importantes dans ma vie... LEXI : - (pas convaincue) Mouais... Chacun son truc comme on dit ! Bon, je t'ai emmené le contrat McGovern. AMANDA : - Comment ça s'est passé avec lui ? Il a accepté de quitter JWG ? LEXI : - (souriant) Absolument ! J'ai fais un coup de maître. AMANDA : - Oui, mais n'oublie pas que je t'ai quand même pas mal aidé, non ? LEXI : - (rechignant) Oui, c'était sympa. La conversation devient soudain plus sérieuse, plus froide aussi. AMANDA : - Je tiens à mettre les choses au clair, Lexi, je ne suis peut-être pas 24 heures sur 24 au bureau mais je tiens à garder un oeil ouvert sur tout ce qui se fait à la "Sterling-Woodward" puisque la société porte aussi mon nom. LEXI : - Absolument. Je n'ai jamais dit le contraire. AMANDA : - (ferme) Bien, alors je vais co-signer le contrat McGovern et je tiens à revoir tous les dossiers de la semaine dès demain. Je compte sur toi pour me les apporter demain. LEXI : - Tu ne me fais pas confiance, c'est ça ? AMANDA : - Non, c'est pas une question de confiance ! LEXI : - Sois franche ! AMANDA : - Je ne connais rien d'autre que la franchise, moi ! Je vais te dire, en fait, je pense qu'il est nécessaire que je revois tous ces dossiers afin que tu prennes bien conscience que je suis co-présidente au même titre que toi dans cette compagnie, j'ai 50% des parts, et par conséquent mon mot à dire dans tous les dossiers. LEXI : - Très bien, comme tu voudras. Alors, je fais quoi avec ce dossier McGovern ? J'attends patiemment que tu termines de talquer tes gosses et de faire couler le bain de Monsieur Burns ??? AMANDA : - (sourire narquois) Non, ça n'ira pas jusque là. Amanda signe le contrat et le tend à Lexi. AMANDA : - Ce n'est pas nécessaire, je crois que les choses sont claires dans ton esprit, n'est-ce pas ? LEXI : - (véxée) Absolument. Lexi reprend sa veste et la referme en entier pour dissimuler les tâches causées par les bébés sur son tailleur. AMANDA : - (refermant la porte) A demain Lexi et puis, change de tailleur ! A l'extérieur de la maison, Lexi fulmine. LEXI : - Pour qui elle se prend ?? Si elle croit que je vais venir lui demander son autorisation à chaque fois, elle se trompe ! |
Scene
9
JWG
- bureau de James
James travaille sur un dossier dans son bureau quand on frappe à sa porte.
JAMES
: - Oui ?
La
porte s'ouvre, c'est Cameron. Il referme aussitôt la porte. James
est mal à l'aise.
CAMERON
: - (s'avançant) Salut James.
James
vérifie que personne ne les voit ni les entende.
JAMES
: - Qu'est-ce que tu viens faire ici ???
CAMERON
: - Il fallait absolument que je te vois, que je te parle.
JAMES
: - Je n'ai pas vraiment le temps de parler là, j'ai beaucoup de
travail.
CAMERON
: - Je te promet que ce ne sera pas long, c'est au sujet de ce qui s'est
passé cette nuit.
JAMES
: - (gêné) Ecoute... Je ne suis pas sûr de vouloir en
parler tu vois, c'était...
CAMERON
: - Justement, je suis venu pour mettre les choses au clair avec toi. Hier
soir, c'était fantastique, j'ai vraiment adoré, c'est super.
Mais je ne souhaîte surtout pas m'engager dans une relation sérieuse,
tu vois, c'est absolument pas ce que je recherche et j'espère ne
pas t'avoir fait penser le contraire.
JAMES
: - Non, je n'ai jamais pensé à ça.
CAMERON
: - Tant mieux car je m'en serais voulu.
JAMES
: - J'ai vécu un super moment également hier, c'était
ma première fois avec.. enfin tu vois quoi !
CAMERON
: - (souriant) Ouais.
JAMES
: - Et je suis marié, j'ai une situation, une réputation
à tenir. Personne ne dois jamais apprendre ce qui s'est passé
entre nous cette nuit, c'est bien clair ?
CAMERON
: - Je te rassure, j'ai pas vraiment envie que Monica sache que son frère
a couché avec son mari ! A vrai dire, elle ne sait pas que je couche
également avec des hommes.
JAMES
: - Comment ça également ?
CAMERON
: - Eh bien oui, j'ai des aventures avec des femmes comme avec des hommes.
JAMES
: - (surpris) Tu es bi !
CAMERON
: - Je me considère plus comme un 'libertin' ! Je suis le
libertin du troisième millénaire !
JAMES
: - (inquiet) Alors, c'est ce que je suis aussi ? Un libertin ?
CAMERON
: - (souriant) Non, ça dépend. Tu n'as eu qu'une seule expérience,
ça ne compte pas. On met ça sous le coup de la découverte
!
JAMES
: - Tant mieux parce que je veux être père de famille et avoir
des héritiers. Je ne veux pas que mes enfants sachent un jour que
leur père est un libertin.
CAMERON
: - Très bien, je suis content d'avoir clarifié les choses
avec toi. Je ne voulais surtout pas jouer avec tes sentiments.
JAMES
: - Je te rassure je n'ai aucun sentiment pour toi !
Cameron
s'apprête à quitter le bureau.
JAMES
: - (avant que Cameron ne parte) On se revoit quand ?
Cameron
lui jette un sourire sulfureux avant de partir.
Scene
10
Cleary
Talent Agency - bureau d'Eve
Eve savoure à pleines dents son succès comme agent artistique. Sa compagnie prend de plus en plus d'essor. Un homme avec beaucoup de prestance arrive dans son bureau.
EVE
: - Oui, vous cherchez quelqu'un ?
MONSIEUR
TACH : - Vous etes bien Eve Cleary ?
EVE
: - Absolument oui. Vous avez rendez-vous ?
TACH
: - Pas vraiment. Je me présente, Isidore Tach, co-président
des disques Capitol.
EVE
: - (impressionnée) Vous etes Monsieur Tach ?
TACH
: - Mais oui ! (lui tendant sa carte professionnelle) Je suis ravie de
rencontrer enfin Eve Cleary, celle qui parvient à faire venir des
stars internationales dans son club !
EVE
: - (intimidée) Je suis enchantée de rencontrer le patron
de la plus grande maison de disques au monde... Mais, sauf votre respect,
pourquoi etes-vous venu me voir aujourd'hui ?
TACH
: - Je ne vous cache pas qu'au siège de Capitol, nous avons été
surpris par votre professionnalisme et votre sens du show-business. Depuis
que vous nous avez envoyé la jeune chanteuse Kelly Murray, et que
nous l'avon signée, elle caracole en tête des ventes.
EVE
: - Oui, j'ai lu ça, et j'en suis très ravie d'ailleurs.
Elle le mérite.
TACH
: - Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Mademoiselle Cleary. Ma
maison de disque prend plus en plus d'essor et nous voulons ouvrir notre
porte à d'autres artistes et élargir notre domaine musical.
C'est pourquoi nous avons décidé de créer un nouveau
label, que nous aimerions que vous en soyiez la directrice.
EVE
: - (stupéfaite) Vous souhaîtez créer un nouveau label
avec moi ???
TACH
: - Exactement. Nous avons une confiance totale dans votre capacité
de dénicher les talents et les exploiter de la meilleure façon
qu'il soit, il nous paraissait donc logique de vous confier la présidence
d'un label, si vous acceptez bien évidemment.
EVE
: - (folle de joie) Oh mais oui ! Oui, je suis absolument ravie oui ! C'est
d'accord, j'accepte votre proposition avec joie.
TACH
: - (souriant) Vous m'en voyez ravi, Eve. Je peux vous appeler Eve ?
EVE
: - Bien sûr oui.
TACH
: - Vos bureaux sont déjà à votre disposition, vous
pouvez prendre vos fonctions quand vous le souhaîtez.
EVE
: - (soudain soucieuse) Oui...
TACH
: - Qu't a t-il, Eve ? Un problème ?
EVE
: - Non, c'est juste que je vais devoir quitter mon agence que j'ai eu
tant de mal à créer. Et annoncer la nouvelle à mon
co-dirigeant ne va pas être chose facile c'est tout.
TACH
: - Qui est votre co-dirigeant sans inidscrétion ?
EVE
: - James Wenworth.
TACH
: - Ah... Je comprend votre inquiétude. Cet homme est un requin
dans son domaine.
EVE
: - Tout à fait.
TACH
: - Mais c'est à vous de voir. D'un côté, avec moi,
vous travaillerez en toute liberté dans votre propre label, et de
l'autre dans cette agence qui tourne selon les bons vouloirs de Monsieur
Wenworth...
EVE
: - C'est tout réfléchit. J'accepte votre proposition Monsieur
Tach et je serai dans mes locaux dès demain matin 10h !
Tach
serre la main d'Eve.
TACH
: - Bienvenue dans le monde du disques, mademoiselle Eve Cleary.
Eve
sourit, exaltée par cette proposition en or.
Scene
11
Wilshire
Memorial Hospital
Megan se rend au Wilshire Memorial où elle n'avait pas mis les pieds depuis très longtemps pour parler à Michael de la conversation qu'elle a eu avec Pamela.
MEGAN
: - Bonjour.
INFIRMIRE
AMY : - Ah ! Madame Mancini, cela fait longtemps qu'on ne vous avait
pas vue ici...
MEGAN
: - C'est Lewis aujourd'hui. Le docteur Mancini et moi avons divorcé
il y a déjà des années de ça !
AMY
: - Oh oui, que suis-je bête ! Que désirez-vous ?
MEGAN
: - Je cherche Michael Mancini justement. Vous savez où je peux
le trouver ?
AMY
: - Oui, il doit être en salle de repos. Il a une vaséctomie
dans moins d'un quart d'heure.
MEGAN
: - Très bien, je vous remercie.
Megan
se dirige vers la salle de repos. Michael est allongé, il dort.
Megan s'approche de lui pour le réveiller.
MEGAN
: - (doucement) Michael... Michael...
Mais
Michael est en plein rêve. Dans son rêve, il se voit avec Megan
enlacés sur la plage, elle lui sussure "Michael...Michael" à
l'oreille, Michael rêve en souriant niaisement.
MEGAN
: - (le poussant) Allez, réveille-toi c'est important !
MICHAEL
: - (dormant, rêvant) Oh oui, pousse-moi encore Megan...
MEGAN
: - (criant) Michael !!! Debout !!!
Michael
se réveille en sursaut.
MICHAEL
: - Qu'est-ce... Qu'est-ce... Qu'est-ce qui se passe ???
Michael
est enfin sortit de son rêve et voit Megan à ses côtés.
MICHAEL
: (aux anges) Oh...Megan, ce n'était donc pas un rêve,
tu étais là...
MEGAN
: - Je t'en prie, Michael, c'est important. Je dois te parler de quelque
chose de grave.
Michael
se lève et s'étire.
MICHAEL : - (baillant) Vas-y, je t'écoute. MEGAN : - J'ai eu une conversation avec Pamela. MICHAEL : - Pamela ? Ma Pamela ? MEGAN : - Oui, avec ta femme. MICHAEL : - (jubilant) Vous vous etes disputée pour moi ? MEGAN : - Oh arrête, ça suffit, c'est assez grave Michael. MICHAEL : (sérieux) Je suis désolé. Je t'écoute. MEGAN : - Pamela ne va vraiment pas bien du tout. MICHAEL : - Je le sais que trop, le psychiatre qui nous suit souhaîte même l'envoyer quelques semaines dans un centre. Je fais tout pour l'en empêcher mais je sais que si Pamela ne fait pas un effort, je n'aurai plus d'autre choix. MEGAN : - Tu ne peux pas faire ça ! Pamela n'a pas besoin de centre, elle a besoin de toi. MICHAEL : - Mais enfin ! Je fais déjà tout mon possible pour qu'elle se sente au mieux, je suis aux petits soins avec elle, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus. MEGAN : - Michael, Pamela est ta femme. Ton devoir est de l'aider, de tout faire pour elle ! Ne baisse pas les bras. Pas au moment où elle a le plus besoin de toi. Tu sais ce qu'elle venue me demander aujourd'hui chez moi ? MICHAEL : - Non. MEGAN : - Elle est venue me supplier de te reprendre, qu'elle ne voulait plus te sentir piégé avec elle, parce que sur ton regard elle lit de la pitié alors qu'elle voudrait y lire de l'amour tout simplement. Michael est choqué. MICHAEL : - Je ne savais pas qu'elle pensait vraiment des choses pareilles... MEGAN : - J'ai peur pour elle, Michael. Je ne la connais pas tout à fait, même pas du tout. Mais je lis dans son regard quelque chose de familier, quelque chose nous rapproche toutes les deux. MICHAEL : - Dis-moi ce que je dois faire. MEGAN : - Montre-lui tout l'amour que tu lui portes, fais-lui ressentir que tu l'aimes plus que tu ne lui as jamais montré, sinon j'ai bien peur qu'elle ne fasse une bêtise irréparable. |
Scene
12
Prison
Kimberly rend visite à Bradley Stewart au parloir de la prison. Bradley a toujours le même regard de psychopathe. Ils sont séparés par une vitre blindée et peuvent communiquer avec un téléphone.
BRADLEY
: - (dément) Oh, mais qui vois-je ? Kimberly Shaw, c'était
donc toi qui voulait me voir ??!! Je savais que tu viendrais tôt
ou tard. Tu es toujours aussi belle, Kimberly Shaw.
KIMBERLY : - Harper ! Mon nom est Kimberly Harper maintenant... BRADLEY : - Humm... Tu t'es mariée ? Ce pauvre Steve doit être triste d'où il se trouve... KIMBERLY : - (regard de haine) Ne t'avises pas de parler de lui, espèce de monstre !!! BRADLEY : - M'as-tu apporter un cadeau, Kimberly Harper ? KIMBERLY : - Malade ! BRADLEY : - Quel dommage ! Les femmes de mes camarades de cellules leur apportent des cadeaux lorsqu'elles viennent les voir, elles ! KIMBERLY : - Je ne suis pas ta femme. BRADLEY : - A mon grand regret en effet, le dimanche c'est journée baise ici avec les épouses... KIMBERLY : - Cesse de me parler, je suis venue uniquement dans le but de te poser une question. Tu ne peux pas imaginer la force qu'il m'a fallu pour entrer ici et venir revoir le visage de celui qui a tué l'homme que j'aimais de sang froid. BRADLEY : - Une mort égale une autre mort, Kimberly Harper. Je suis étonné que tu ne le saches pas, toi qui a déjà assassiné de tes mains ! KIMBERLY : - Ne me compare surtout pas à toi ! BRADLEY : - Et pourtant ! Nous sommes connectés l'un à l'autre, je suis toi, tu es moi, nous sommes des âmes soeurs... KIMBERLY : - Tu es encore plus fou que je ne le savais déjà... Réponds à ma question que je ne vois plus ton sale visage ! BRADLEY : - J'adore tes compliments, Kimberly Harper. KIMBERLY : - Remercie ceux qui ont posé cette vitre blindée entre nous, sans elle je t'aurais déjà creuvé les yeux fils de pute ! BRADLEY : - (son visage se ferme soudain) Ne parle plus jamais de maman !!! KIMBERLY : - Je veux savoir une chose et je te demande de me dire la vérité. BRADLEY : - ça dépend... KIMBERLY : - ça dépend de quoi ? Tu ne crois tout de même pas pouvoir me faire du chantage ? BRADLEY : - A toi de voir Kimberly Harper. KIMBERLY : - C'est toi qui a engagé un détective privé qui me connaissait pour me surveiller, n'est-ce pas ? BRADLEY : - Je répondrai à ta question à la condition de te voir chaque dimanche de chaque semaine... KIMBERLY : - Espèce d'idiot ! BRADLEY : - Promet-le moi et je te répondrai. KIMBERLY : - (rusant) Oui, je viendrai ici tous les dimanches si tu me dis la vérité. Tu as engagé mon mari pour m'espionner ? BRADLEY : - (avec un rictus) C'est moi-même en effet. KIMBERLY : - Pourquoi ? BRADLEY : - J'ai dit que je répondrais à une question, pas à deux ! KIMBERLY : - Pourriture ! BRADLEY : - Je t'attends dimanche, Kimberly Harper. KIMBERLY : - Crève charogne ! Les gardes viennent chercher Kimberly. GARDE : - Madame, le temps de visite est terminé maintenant, vous devez partir. KIMBERLY : - (à Bradley) Réponds-moi, espèce de malade, pourquoi avoir engagé Ross ??? Dans quel but ??? Mais le garde fait sortir Kimberly de la prison. Dehors, Kimberly s'adosse sur le mur de la prison et se laisse tomber doucement à terre, fondant en sanglots, la tête dans ses mains. |
Scene
13
Melrose
Place - appartement Kyle
Pendant ce temps, Kyle est sous le choc car il vient de recevoir des documents du de la part de Jane.Elle lui a également adressé plusieurs photos de Mason, qui a bien grandit. Kyle les regarde avec tendresse. Megan s'aperçoit que Kyle est triste alors elle tente d'avoir une conversation-vérité avec lui.
MEGAN
: - Kyle ? On dirait que ça va pas. Tu veux en parler ?
KYLE
: - Je viens de recevoir les derniers documents statuant que Jane a la
garde de Mason.
MEGAN
: - Je suis désolée, ça va aller ?
KYLE
: - Oui, depuis je m'y suis fait mais le fait de lire ces mots compliqués
qui parlent de mon fils, c'est bizarre...
MEGAN
: - Tu penses encore à Jane, n'est-ce pas ?
KYLE
: - Jane fera toujours partie de ma vie, c'est certain. Mais elle refait
sa vie avec Julian et moi...
MEGAN
: - Je sais... Tu regrettes ce qui s'est passé entre nous à
Washington ?
KYLE
: - Non, je regrette pas. Nous avons fait l'amour, c'était un peu
fou de notre part mais je ne regrette rien.
MEGAN
: - Moi non plus. C'était plutôt agréable.
KYLE
: - Megan, je ne suis pas prêt pour ça. Je suis désolé,
je sais que tu attends plus de moi mais pour l'instant je ne le peux pas,
ne m'en veux pas.
MEGAN
: - Tu sais quels sont mes sentiments à ton égard, je ne
vais pas te faire une seconde déclaration ici mais je sais mieux
que quiconque que je ne dois pas te pousser et précipiter les choses.
Tu te remet à peine de ton divorce d'avec Jane et la blessure est
encore très profonde. J'espère juste qu'un jour tu viendras
vers moi et que tu te laisseras guider par ton coeur.
KYLE
: - (souriant enfin) Tu es la meilleure Megan !
MEGAN
: - (souriant aussi) Je le sais !
Megan
dépose un baiser dans le creux du cou de Kyle.
MEGAN
: - Je t'aime.
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Suite
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