SAISON 11 - EPISODE 1
SEASON PREMIERE
MELROSE RENAÎT DE SES CENDRES
The Show Must Go On...
diffusion originale : 02/09/2002 - episode # 292 (#64)

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Scene 4
Maison de la Plage

Par contre, Kimberly vit sur un petit nuage sans la moindre petite ombre
depuis cinq mois. En effet, elle vit une intense liaison avec Ross Harper,
qu'elle avait connu sur les bancs de l'université jadis.


KIMBERLY : - C'est encore mieux de se réveiller le matin en faisant l'amour avec l'homme de sa vie !
ROSS : - ça t'a plu, Madame Harper ?
KIMBERLY : - Mmmm... Absolument divin ! Je suis heureuse que tu te sois installé chez moi, tu es la plus belle chose qui me soit arrivé depuis la tragédie ! Ces cinq premiers mois de mariage avec toi sont les plus beaux et les plus intenses mois de ma vie, sans aucun nuage au-dessus de nous, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des années et des années !
ROSS : - Pas trop déçue d'avoir fait un simple mariage civil à la mairie de Malibu ?
KIMBERLY : - Absolument pas, au contraire, c'est moi qui ai voulu faire ça en toute discrétion rappelles-toi ! Alors, non, je ne regrette pas une seconde ! Parce que ce que j'ai préféré dans notre mariage, ça a été la nuit de noces !
ROSS : - Une nuit de noces qui n'en finit plus puisqu'elle dure depuis 5 mois... Quand comptes-tu me présenter enfin à tes amis ?
Le visage de Kimberly s'assombrit alors tout à coup.
ROSS : - J'ai dit quelque chose qui ne fallait pas ?
KIMBERLY: - Non... enfin, pas exactement ! Disons que je ne sais pas si c'est une bonne idée...
ROSS : - (plaisantant) Tu veux me cacher ? Comme un clandestin ?
KIMBERLY : - Tu n'aimes pas ça ?
ROSS : - Si, mais j'aimerais bien rencontrer tes amis, ceux que tu pars voir de temps en temps à Venice. Tu parles tellement d'eux que j'ai l'impression de les connaître depuis des années !
KIMBERLY : - Ce n'est pas ça le problème, Ross !
ROSS : - Alors c'est quoi ? Je ne suis pas assez bien pour eux ?
KIMBERLY : - Ne sois pas ridicule, tu es un homme extraordinaire, jamais je n'aurais pensé pouvoir retomber aussi vite amoureuse après la mort de Steve ! Tu as complètement bouleversé ma vie.
 
ROSS : - Alors dis-moi pourquoi tu ne souhaîtes pas qu'on dise à tout le monde que nous sommes mariés !
KIMBERLY : - Parce que je n'ai pas envie de te perdre, voilà !
ROSS : - Me perdre ??? Mais Kim, ça ne risque pas d'arriver, je suis trop bien avec toi !
KIMBERLY : - Tu ne diras pas ça quand tu auras rencontré tous ces gens qui te raconteront des choses affreuses à mon sujet...
ROSS : - Je me contrefiche de ce qu'ils peuvent bien me dire, Kimberly, rien ni personne ne pourra changer le fait que je sois fou amoureux de toi, que tu es ma femme, et que nous nous aimons. C'est bien clair ?
KIMBERLY : - Il faut que tu saches que j'ai un passé dans cette ville, un passé dont je ne suis pas très fière...
ROSS : - Nous en avons tous un ! Et ton passé on peut s'en passer ! L'important c'est nous, c'est le présent, et notre avenir ensemble. Alors tes amis pourront me dire ce qu'ils veulent à ton sujet, ça ne changera absolument pas les sentiments que j'éprouve pour toi !
KIMBERLY : - Il y a aussi quelques femmes qui cherchent depuis longtemps à se venger de moi et elles n'hésiteront pas à essayer de te séduire pour ça...
ROSS : - Alors c'était ça qui te faisait aussi peur !? Tu as peur que je parte avec une autre femme de ton entourage ???
KIMBERLY : - Oui, j'avoue que ça me fait très peur. Tu es un homme tellement séduisant, tellement sexy, aucune femme ne peut rester insensible à ton charme, Ross ! Et ici, dans cette ville, tu seras une proie très convoitée. J'ai déjà tellement souffert de ça avec mon ex-mari que je ne souhaîte plus jamais le revivre de toute ma vie !
Ross prend Kimberly dans ses bras et l'embrasse tendrement.
ROSS : - Je te promet que ça n'arrivera jamais. Tu es la femme que j'aime, ne l'oublie jamais !

Scene 5
Venice House

Amanda ne va pas tarder à accoucher de ses jumeaux, elle est bientôt à terme.
Peter, de son côté, se prépare activement aux élections municipales qui vont
avoir lieu dans quelques jours.


AMANDA : - (souffrant) Peter !!! Peter viens !!! Vite !!!
Peter accourt auprès d'Amanda, se pliant.
PETER : - Oh mon Dieu, ce sont les bébés ?
AMANDA : - J'ai encore une de ces énormes contractions, ça fait cinq jours qu'elles sont aussi intenses, et elles le sont de plus en plus.
PETER : - Viens t'allonger sur le canapé...
Peter aide Amanda à s'allonger sur le canapé.
AMANDA : - Ne me dis pas que je vais accoucher maintenant !
PETER : - Non, ce n'est pas encore le moment, mais ça ne serait tarder ! Tu arrives bientôt à terme ne l'oublie pas !
AMANDA : - J'ai hâte qu'ils sortent de là quand même ! Neuf mois, c'est trop ! C'est beaucoup trop pour une seule femme !
PETER : - Je sais que ça n'a pas été facile pour toi ces dernières semaines, ces derniers mois... Mais dans quelques jours, nous auront deux magnfiques bébés, un garçon et une fille !!! Un p'tit Peter et une p'tite Amanda !
AMANDA : - Non, une grande Amanda, et un p'tit Peter ! D'ailleurs, on a toujours pas trouvé les prénoms !
PETER : - Pourquoi pas Hansel et Gretel !
AMANDA : - Ou Roméo et Juliette, Paul et Virginie, Samson et Dalila pendant que tu y es !
PETER : - Adam et Eve ?
AMANDA et PETER : - (en même temps) NON ! Pas Eve !!!
PETER : - Est-ce que ça va aller ? Tu vas pouvoir rester seule le temps que j'aille au bureau régler quelques détails concernant ma prochaine intervention ?
AMANDA : - Vas-y, de toute façon j'ai l'habitude maintenant ! Tes élections municipales te passionnent plus que nous !
PETER : - Amanda, tu sais très bien que c'est bientôt la dernière ligne droite. Que si je ne prépare pas correctement ma campagne, moi qui suis novice en politique, on va me dévorer tout crû dès le premier tour ! Il faut que je me batte si je veux avoir une chance de remporter la victoire. Et si je fais ça, c'est pour nous, pour notre famille ! Mais crois-moi ou pas, mais ce qui m'excite le plus en ce moment, c'est de savoir que dans quelques temps, je serai père de famille, que je pourrai prendre mes deux enfants dans mes bras, les bercer et leurs chanter des berceuses. Et ça, tu vois, c'est la plus belle chose de toute ma vie.
Amanda l'embrasse.
AMANDA : - Je t'aime Peter, et je m'excuse de te faire supporter mes sautes d'humeur, je sais très bien que tu ne dois pas abandonner tes projets pour autant, et je sais que tu es autant heureux que moi à l'idée d'avoir ces jumeaux.

Scene 6
Tribunal

Pour sa part, Eve est en procès depuis cinq mois avec Karen Cleary (Michele Lee), sa propre mère, qui a porté plainte contre elle pour trahison. Karen ne pardonne pas à sa fille d'avoir eu une liaison avec son défunt fiancé Mel, et veut lui faire payer. Eve est défendue par Lucas.

LUCAS : - Ne t'en fais pas, Eve, tout va bien se passer !
EVE : - Je n'en suis pas aussi sure que toi, Lucas. Ma mère a engagé un requin comme avocat, je n'ai toujours pas digérer les questions qu'il m'a posées.
LUCAS : Un juge de Californie ne condamnera jamais une femme pour trahison envers sa mère ! Cette affaire est d'un pathétique qu'il va simplement vous donner une petite leçon de morale à toutes les deux, crois-moi !
EVE : - J'aimerais être aussi sereine que toi, avoir ton aplomb en toute circonstance.
A cet instant, la mère d'Eve, Karen, passe à côté d'elle, sans un regard. Eve l'arrête.
EVE : - Maman, je t'en prie ! Tu pourrais quand même avoir un regard pour moi !
KAREN : - Je n'ai aucun regard pour toi, Eve, je n'ai que du mépris.
EVE : - Ce procès est ridicule, tu me traînes devant les tribunaux en espérant quoi ? Me faire payer la mort de Mel ? Te venger de moi ? Okay, tu m'en veux, ça je peux entièrement le comprendre, mais me traîner en justice pour "trahison", tu ne crois pas que ça frise le ridicule ?
KAREN : - C'est cette discussion qui est ridicule !
EVE : - Fais moi payer ça d'une autre façon mais pas devant tous ces gens !
KAREN : - Tu as raison, Eve, je vais te faire payer le mal que tu nous as fait à Mel et à moi ! Si tu permet j'aimerais aller retrouver mon avocat dans la salle d'audience.
Karen part en direction de la salle d'audience tandis qu'Eve semble défaite.
LUCAS : - Tu viens, Eve ? Le procès va reprendre.
EVE : - Oui, j'arrive !
Eve reprend sa respiration et avance avec Lucas à l'intérieur, où Karen et son avocat sont en train de discuter, tous sourires, avec le juge. Eve se sent mal.
EVE : - Je suis sure qu'elle a déjà mit le juge de son côté ! Tu parles avec le passé d'ex taularde que j'ai, ils n'ont fait qu'une bouchée de moi !
LUCAS : - Je te promet que tu te fais de fausses idées.
JUGE : - Je vous en prie, asseyez-vous.
Tout le monde s'assoit.
JUGE : - Dans cette affaire, très complexe, qui semble surtout résulter de différents familiaux, les témoignages apportés ont pu m'aider à éclaircir certains points, mais n'ont pas pu totalement me donner un avis. C'est pourquoi j'ai décidé de reporter mon verdict à demain, le temps de revoir toutes les dépositions de cette affaire. La séance est levée. Merci.
Le juge se lève et se retire. Toutes les deux parties sont choquées.
EVE : - Mais enfin, ça veut dire quoi ce cirque ???
LUCAS : - ça veut dire que rien n'est encore perdu comme tu le pensais, Eve !
Karen, un peu abasourdie, s'apprête à quitter le tribunal mais stoppe devant sa fille avec un air hautain.
KAREN : - Le verdict n'est peut-être pas pour aujourd'hui, mais il sera toujours en ma faveur. Tu seras condamnée pour tout le mal que tu as semé autour de toi.
EVE : - Je suis très triste maman...
KAREN : - A ta place, je ne serais pas triste, j'aurais simplement honte !
EVE : - Oh non, je ne suis pas triste pour moi, je suis triste pour toi. Triste de voir ce que tu es devenue, une vieille femme aigrie, pleine de rancoeur, et qui cherche par des moyens honteux à se venger du sort de la vie !
KAREN : - Que veux-tu ? On n'échappe pas éternellement à son Destin, et le tien va te reconduire droit en prison !
Sur ces paroles, Karen quitte le tribunal.

Scene 7
Sterling & Associés

De son côté, Lexi mène sa société d'une main de maître. Elle est en plein rendez-vous avec Bob McGovern (Carl Strano), un important client qu'elle tente de convaincre de signer dans son agence, plutôt que celle de James.


LEXI : - Je vous en prie, entrez. Je suis heureuse que vous ayiez finalement accepté notre rendez-vous.
McGOVERN : - Disons que lorsque j'ai appris qu'Amanda Woodward était de retour dans le monde de la publicité, et qu'elle était devenue votre partenaire dans cette compagnie, j'ai décidé de vous recontacter et d'accepter de vous rencontrer pour connaître vos différentes propositions. D'ailleurs, c'est étrange car vous et Madame Woodward étaient réputées pour être les plus grandes ennemies du monde financier de la ville...
LEXI : - Oui, mais beaucoup de choses ont changées depuis.
McGOVERN : - C'est ce que j'ai cru entendre, en effet. Je me demande encore par quel miracle vous et Madame Woodward avez pu vous associer de nouveau après les terribles affaires qui se sont produites entre vous deux.
LEXI : - Les choses changent, Monsieur McGovern, et parfois la vie vous réserve des surprises auxquelles personne ne s'attendait.
McGOVERN : - Vous savez, j'ai toujours eu une confiance absolue en Amanda Woodward, et si elle ne m'avait pas téléphoné pour m'avertir de tous ces changements, je ne serai certainement pas venu à ce rendez-vous avec vous.
LEXI : - Je sais pertinemment que je pâtis d'une sérieuse mauvaise réputation dans les affaires dûe à quelques mauvaises erreurs passées, mais nous avont tous droit à une seconde chance et je vous demande, Monsieur McGovern, de bien vouloir faire abstraction de mes bêtises antérieures et de me laisser une chance de vous convaincre de signer avec notre agence.
McGOVERN : - James Wenworth ne m'a, jusqu'ici, jamais déçu. Ses campagnes de pubs étaient, certes, parfois osées et provocantes mais elles ont toujours fonctionné et ont fait augmenter nos ventes de plus de 7% en 2001.
LEXI : - Notre contrat prévoit une augmentation de votre chiffre de plus de 11% en 6 mois !
McGOVERN : - C'est un pari très dangereux que vous prenez là, Mademoiselle Sterling !
LEXI : - Peut-être mais dans les affaires, il faut savoir prendre des risques afin de sastisfaire nos clients. Telle est notre devise ici à "Sterling et Associés".
McGOVERN : - J'admire votre ambition et votre applomb, Mademoiselle Sterling.
LEXI : - Je vous en prie, appelez moi Lexi.
McGOVERN : - Alors, que me proposez-vous pour mes croisières "Dreamland" ?
Lexi se lève et lui présente trois maquettes représentant des bâteaux sur l'Océan, un couple tendrement enlacés...
LEXI : - Tout d'abord, je voyais bien débuter le spot par un immense paquebot de rêve décoré de fleurs hawaïennes, puis on s'approche du pont et on découvre un couple tendrement enlacés en indiquant que les Croisières "Dreamland" vous feront peut-être rencontrer le grand amour, et pour les couples elles vont feront retrouver la passion dévorante en montrant dans une dernière image un couple en train de faire l'amour, en fondu sur le logo des croisières "Dreamland" et le sloggan :"Les croisières Dreamland, le paradis vous demande"
Bob McGovern reste sans voix.
LEXI : - Que se passe t-il, monsieur McGovern ? Vous n'avez pas aimé, c'est ça ?
McGOVERN : - (il applaudit) Vous m'impressionnez, Lexi !
LEXI : - Vraiment ?
McGOVERN : - Absolument, j'aime beaucoup cette idée de comparaison entre nos croisières et le paradis. C'est exactement l'idée que nous voulons faire passer à nos clients. Que quelque soit leur durée de leur séjour sur nos bateaux, ils ne seront jamais aussi proches de l'Eden.
LEXI : - Je suis heureuse que mon idée vous plaise autant...
McGOVERN : - Bravo, Mademoiselle Sterling, vous m'avez convaincu. (il se lève) Je vous ferai parvenir le contrat par coursier. Travaillez encore un peu le storyboard mais je vous fais totalement confiance.
LEXI : - Je vais aller de ce pas contacter l'agence de production pour la réalisation du spot.
McGOVERN : - Heureux de voir que vous avez su remonter la pente, Lexi, et que vous etes de retour parmis les grands de la publicité.
LEXI : - Oh mais pas seulement de la publicité, Monsieur McGovern, dans très peu de temps la compagnie va s'accroître et nous allons ouvrir de nouveaux départements dans différents domaines tels que la finance, le markeeting et la communication.
McGOVERN : - Une sorte de multinationale concurrençant ouvertement JWG ?
LEXI : - Vous etes perspicace, en effet nous allons devenir le concurrent n°1 de James Wenworth...

Scene 8
Bureau de Lucas

Lucas est justement très préoccupé par Veronica Leterson (Nicollette Sheridan), qui
a plusieurs fois tenté de le supprimer pour se venger de l'avoir dénoncé à la
police lorsqu'ils étaient ensemble. Il l'a tué avec une brique après le tremblement
de terre mais préfère s'assurer de sa mort en enquêtant.

LUCAS : - (au téléphone) Vous en etes bien sur ??? Veronica Letterson a réellement été déclaré disparue lors du tremblement de terre ? (...) Très bien, je vous crois (...) Tout simplement parce que je me fais du souci pour elle, c'est une amie que je n'ai pas revu depuis ce drame ! (...) Oui, ça va aller. Merci du renseignement.
Lucas raccroche.
LUCAS : - Je ne sais pas pourquoi mais je ne pourrais en être sûr que lorsque j'aurais craché sur la tombe de cette sale garce !
A cet instant, la porte s'ouvre et grince. Mais personne derrière la porte.
LUCAS : - Y a quelqu'un ?
Lucas avance et regarde de chaque côté du couloir long et fin, mais il n'y a personne. Il referme alors la porte.
LUCAS : - Saleté de courant d'air !
Lucas retourne à son bureau, sort une carte de la ville et cherche les cimetières quand soudain, la porte s'ouvre de nouveau.
LUCAS : - Cette fois, ça suffit !
Lucas se lève et sort du couloir pour retrouver la personne qui ouvre incessement la porte. Mais personne. Il revient dans son bureau, interloqué, puis referme la porte.
UNE VOIX FEMININE : - C'est moi que tu cherches ?
Sous le choc, Lucas se retourne et découvre Veronica assise à l'américaine sur son bureau.
LUCAS : - Oh non, je rêve ! Tu es morte !!!
VERONICA : - Vraiment ? Alors d'après toi, je serai une sorte de fantôme errant et te hantant ? Je ne savais pas qu'à ton âge, tu croyais encore à ces choses-là.
LUCAS : - Comment... enfin...
VERONICA : - Comment j'ai survécu ? Tout simplement, parce que tu m'as assomé avec un bon coup de brique mais tu n'as pas vérifié si je respirais encore. Terrible erreur !!! Je respirais et lorsque les secours m'ont retrouvé, je souffrais de multiples blessures au visage. J'étais défigurée... Heureusement, de nos jours nous avons de très grands chirurgiens plastique. Il a fallu trois mois pour que je m'en remette totalement et retrouve un visage digne de ce nom !
LUCAS : - Je suis désolé, si j'avais su j'aurai frappé plus fort !
Elle se lève du bureau, marche langoureusement autour de lui tout en lui parlant.
VERONICA : - J'ai longtemps hésité entre prévenir la police et t'envoyer en prison, mais à bien y réfléchir j'aurais perdu le procès, tu aurais sans doute dit que c'était dû au tremblement de terre et tu t'en serai sorti comme t'as l'habitude de t'en sortir. Et puis il y avait l'autre solution, celle pour laquelle je suis venue au départ, c'est-à-dire revenir dans ta vie et en faire un véritable cauchemar.
LUCAS : - Que veux-tu de moi exactement ?
VERONICA : - Nous n'allons tout de même pas avoir la même conversation qu'il y a cinq mois ? Nous allons vivre ensemble, d'ailleurs laisse-moi te dire que tu as peut-être un très chouette appartement mais côté décoration, il a besoin d'être raffraîchit ! Et je sais exactement ce qui lui irait le mieux.
LUCAS : - Tu as été chez moi ?
VERONICA : - Disons que les serrures des portes de vos appartements ne sont pas très solides !
LUCAS : - Espèce de garce...
VERONICA : - Tu as toujours su être flatteur !
Veronica commence à partir.
LUCAS : - Où vas-tu ?
VERONICA : - J'ai quelques courses à faire. Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te laisser longtemps tout seul... Maintenant que je t'ai retrouvé, je ne te lâcherai plus !

Scene 9
Melrose Place - appartement James & Monica

Un jeune homme frappe à la porte de James. Il ouvre et se retrouve devant un jeune homme d'environ 27 ans, châtain et au regard félin, armé de bagages.


JAMES : - Oui ?
JEUNE HOMME : - Bonjour, je cherche Monica Williams.
JAMES : - Wenworth.
JEUNE HOMME : - Comment ?
JAMES : - Elle s'appelle Monica Wenworth à présent, c'est ma femme. Qu'est-ce que vous lui voulez ?
JEUNE HOMME : - (souriant) Oh, vous etes James !!! Le mari de Monica !!! Excusez-moi, je suis confus, j'avais cru m'être trompé d'appartement !
JAMES : - Et vous etes ?
JEUNE HOMME : - Je manque décidément de politesse, je me présente Cameron Williams, je suis le frère de Monica.
Tout à coup, Monica sort comme une furie de l'appartement et saute de cou de Cameron.
MONICA : - Cameron !!!!!!!!!!!
CAMERON : - Hey, p'tite soeur !!!
Ils se serrent dans leurs bras, fous de joie de se retrouver.
MONICA : - Oh mon Dieu, je suis tellement heureuse de te revoir après tout ce temps...
JAMES : - (se sentant à l'écart) Hum...Hum...
MONICA : - Oh, excuses-moi chéri. Voici mon frère, Cameron, tu sais dont je n'ai pas arrêté de te parler !
JAMES : - Oh ça oui, elle n'a pas tari d'éloges sur vous.
CAMERON : - Je suis désolé, elle a dû vous bassiner à mon sujet !
JAMES : - Elle m'a surtout dit à quel point vous etiez quelqu'un de formidable.
CAMERON : - (à Monica) C'est vrai ce mensonge ?
MONICA : - Arrête ! Allez et si on rentrait à l'intérieur ?
James, Monica et Cameron entrent dans l'appartement. Cameron pose son sac à terre et serre de nouveau Monica dans ses bras.
JAMES : - ça va que vous etes son frère sinon je me poserai sérieusement des questions !
Monica est en adoration devant son frère.
MONICA : - Laisse-moi te regarder comme tu as changé !!!
CAMERON : - Et toi alors ! Te voilà mariée... wow !!!
MONICA : - Eh oui, j'ai enfin trouvé le bonheur. James est un mari génial. Tu es arrivé quand ?
CAMERON : - Mon avion est arrivé il y a quelques heures à peine, je suis venu directement ici. Maman m'a donné ton adresse, et j'étais tellement impatient de te revoir que j'ai préféré prendre un avion pour Los Angeles plutôt que Cleveland.
MONICA : - Tu n'as donc pas revu maman encore ?
CAMERON : - Ben non... Tu sais, c'est une femme occupée, tu la connais !
MONICA : - Oh ça oui, tellement occupée qu'elle n'a pas pu venir à mon mariage.
CAMERON : - D'ailleurs, je suis désolé, je m'en veux d'avoir raté ça.
MONICA : - Je ne t'en veux pas, je sais très bien que tu aurais vraiment aimé y assister mais que ton travail t'y a empêché.
James se sent un peu à l'écart. Il se lève.
JAMES : - Je vais chercher des bières...
Ni Monica ni Cameron n'y prête attention, tant ils sont absorbés par leurs retrouvailles.

Scene 10
Melrose Place - cour

Au même moment, Kyle est de retour de son voyage de 5 mois à Washington chez son frère Ryan. Il est accueillit à Melrose par un Michael toujours aussi curieux.


KYLE : - Ben dis donc, je n'arrive pas à croire que tout ait été refait à neuf aussi vite ! C'est incroyable !
Au même moment, Michael descend les escaliers et croise Kyle, de retour.
MICHAEL : - Tiens, Kyle ! Tu es de retour ? On croyait que tu resterais définitivement à Washington.
KYLE : - Désolé de te décevoir, Michael. Mais 5 mois à Washington, c'est largement assez.
MICHAEL : - Comment ça s'est passé ?
KYLE : - Très bien je te remercie. Tu n'as pas le bonjour de Ryan...
Soudain, le portail de Melrose s'ouvre, on voit une femme en train de porter une valise.
MICHAEL : - (sous le choc) Oh mon Dieu !
La caméra se relève peu à peu et on découvre le visage de cette mystérieuse femme, il s'agit de Megan.
MEGAN : - (à Kyle) Kyle, il reste encore une valise dans le taxi.
KYLE : - Je vais la chercher. (il lui tend ses clés) Tiens, voilà les clés de l'appartement en attendant...
Kyle sort de la résidence. Megan et Michael se retrouvent face à face.
MICHAEL : - (hébété) Megan ???
MEGAN : - (voix triste) Bonjour Michael.
MICHAEL : - Je n'arrive pas à le croire... Megan, tu es de retour ?

Scene 11
Melrose Place - appartement James & Monica

Monica explique à James que Cameron était en Allemagne depuis trois ans et
qu'elle ne l'avait pas revu depuis tout ce temps. Monica et Cameron ont beaucoup de choses à se dire, depuis le temps qu'ils ne s'étaient pas vus.

Monica, James et Cameron sont toujours assis sur le sofa.
JAMES : - Vous ne vous étiez pas revu depuis tout ce temps ?
MONICA : - En effet, je n'avais pas revu Cameron depuis son installation en Allemagne, il y a 3 ans.
CAMERON : - Heureusement que le téléphone existe ! Mais rien ne vaut l'expression de ton visage lumineux et radieux !
MONICA : - Je suis une femme heureuse.
CAMERON : - Je vois ça, tu semble tout à fait épanouie. Vous semblez être quelqu'un de très bien pour ma soeur, James.
JAMES : - Merci. On se tutoie, non ? Ce serait mieux !
CAMERON : - Sans problème.
MONICA : - Alors, comment c'est l'Allemagne ?
CAMERON : - Comme je te l'ai expliqué au téléphone, Berlin est une très grande ville, cosmopolite. Mais il fait très froid !!!
JAMES : - Et t'as l'intention de faire quoi maintenant ?
CAMERON : - Je ne sais pas encore. J'ai bossé trois ans en Allemagne, j'ai envie de me poser quelques temps. Etre loin de sa famille, de ses amis aussi longtemps, c'est très dur même si au bout d'un moment on s'y fait...
MONICA : - Ne me dis pas que tu vas déjà repartir dans l'Ohio ?
CAMERON : - A vrai dire, non. J'ai toujours eu envie de vivre en Californie !
MONICA : - (rayonnant de bonheur) Tu vas...
CAMERON : - Ouais, j'ai bien envie de poser mes bagages à Los Angeles quelques temps.
MONICA : - Tu sais, tu peux t'installer ici quelques temps, le temps de trouver un appartement ! Tu es ici chez toi, Cameron, je suis si contente !!!
CAMERON : - Alors c'est d'accord, je reste !
JAMES : - Malheureusement, la chambre d'ami n'a pas encore été refaite...
CAMERON : - C'est pas grave, je dormirai sur le sofa, il a l'air très confortable.
JAMES : - Oh oui il l'est !!!
CAMERON : - Je vais rentrer mes dernières affaires que j'ai laissé dehors et j'arrive !
Cameron sort de l'appartement laissant Monica et James un instant seuls. James semble furieux.
JAMES : - Tu aurais quand même pu me demander mon avis avant de lui proposer de rester !
MONICA : - Désolé... J'ai agis sous le coup de l'impulsion, je suis tellement heureuse de retrouver Cam' !
JAMES : - ça va pas être simple pour notre intimité ça !
MONICA : - Tu parles d'une intimité, ça fait des semaines qu'on a rien fait d'extravagant ! C'est pas avec ce qu'on fait qu'on va le déranger !
JAMES : - Oui eh bien ce n'est pas ça qui va arranger les choses, c'est moi qui te le dit !
Monica lui fait signe de se taire en voyant Cameron revenir chargé de sacs de voyage.
JAMES : - Attends, tu veux un coup de main ?
CAMERON : - Ouais, c'est pas de refus.
James l'aide à porter ses bagages à l'intérieur de l'appartement.
CAMERON : - J'espère que je ne m'impose pas et que je ne vais pas trop vous déranger...
MONICA : - Mais non, t'en fais pas Cam, je suis folle de joie que tu sois là et on a tellement de choses à se raconter !

Scene 12
Melrose Place - cour

Michael questionne Megan au sujet de son retour soudain à Melrose Place. Megan, l'air furieuse et en même temps accablée, le regarde froidement.


MICHAEL : - Mais enfin Megan, tu vas rester longtemps à Los Angeles ?
Megan fait des allers-retour pour rentrer des affaires dans l'appartement de Kyle
MEGAN : - (inexpressive) J'en sais rien Michael.
MICHAEL : - Mais comment ça se fait que tu as quitté Washington ? Il s'est passé quelque chose là-bas ? Et pourquoi tu vas habiter chez Kyle ???
MEGAN : - Arrête avec tes questions, Michael !
MICHAEL : - Tu peux comprendre que je me pose ces questions, ça fait trois ans qu'on ne s'est pas vus et tu débarques du jour au lendemain...
MEGAN : - Et moi je n'ai pas envie d'y répondre !
KYLE : - Laisse-la Michael ! (à Megan) Je vais payer le taxi.
MICHAEL : - Je t'en prie, Megan, réponds-moi... Pourquoi es-tu de retour ? Et pourquoi Ryan n'est pas avec toi ???
Megan, excédée, file droit dans l'appartement. Mais Michael persiste et la suit jusque sur le pas de la porte.
MEGAN : - (furieuse) Tu vas me ficher la paix, oui ???
MICHAEL : - Je ne te comprend pas, Megan...
Megan le regarde avec un air accablé et en même temps furieux.
MEGAN : - Je n'ai rien à te dire, ok ?
MICHAEL : - (suppliant) Megan...
Megan lui jette un regard froid.
MEGAN : - Va t-en !
Megan lui claque la porte au nez. Michael reste perplexe.
MICHAEL : - (hébété) Bah...Megan...

 

--- Suite de l'épisode ---
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